Chapitre 12

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- tu es ridicule ma pauvre ! Se dit Rosalie à elle même en lissant les plis de la parure du lit pour les énième fois.

Envahi par des sentiments ambiguës, Rosalie n'arrivait pas à fermer les yeux et entendre les cris de jouissance d'Emilie ne l'avait pas aidé. Il venait inconsciemment de coucher avec son ennemi.

Bien fait !

Rosalie avait ressenti un nœud se former dans son estomac, elle ne pensait pas que se serrait aussi difficile tenir le rôle D'Emilie, qui ne lui rapporter rien sauf le mépris d'un futur roi et Rosalie voulait se sentir moins seule, elle s'était même laissé rêvé qu'il puisse vouloir dormir à côté d'elle, rien qu'une fois pour découvrir la sensation d'être à côté d'un homme.

Un vrai !

Tirant sur un fil de la couverture pour soulager ses nerfs, Rosalie s'était brusquement immobilisé quand un ombre était passé près de la porte en s'arrêtant devant. Le cœur emballé, elle fixait l'ombre les mains serrés avant de se glisser dans les couvertures pour se mettre sur le côté.

La porte s'ouvrit délicatement, il était là tout près d'elle son souhait devenait réalité mais pas de la façon qu'elle espérait.

Elle voulait lui crié qu'il venait de commettre une erreur, mais Rosalie préféra se taire après tout ce n'était pas son problème tôt ou tard il le découvrira de lui-même et ce jour là elle espérait ne pas être là.

Rosalie ferma les yeux et réprima l'envie de se retourner.

Il était tout proche elle pouvait le sentir, et sa jambe effleura la sienne, Rosalie Jura que ce geste fut intentionnelle. Restant longuement immobile Rosalie fixait les rideaux de la grande fenêtre tout en essayant de deviner où il se trouvait dans se vaste lit, pourquoi s'obligeait il de venir près d'elle en laissant cette folle de femme seule ? Rosalie ne cherchait pas à comprendre elle voulait ressentir ce qu'elle désirait elle. 

Elle aussi avait le droit de profiter de ce mariage grotesque ! 

Fermant les yeux en feignant de dormir sa main c'était posé sur son bras, Rosalie frissonna quand ses doigts c'étaient refermés sur sa peau.

Devait elle se blâmer de ressentir quelque chose en se geste qui semblait être tout sauf une marque de douceur ?

Rosalie préférait ne pas y penser et apprécier se geste, en oubliant rien qu'un instant tout ses problèmes.

Sa main de fer ne bougeait pas, toujours serré contre son bras avant de relâcher sa prise.

Déçu Rosalie écoutait sa respiration prendre un rythme soutenue, et elle préférait attendre qu'il s'endorme pour envisager de bouger. Et sa nuit c'était faîtes par intermittence, à plusieurs reprise, Rosalie s'était réveillée chaque heure un peu plus proche de lui.

Le corps qu'elle avait admiré de loin était tout proche d'elle, la tête penché sur le côté, il semblait tourmenté, son sommeil était loin d'être paisible.

En était elle la cause ?

Rosalie avait fermé les yeux tourmentée à son tour pour la suite de se mensonge trop lourd à porter.

Agrippant le drap pour le ramener vers elle, Rosalie avait fini par s'endormir et le lendemain elle s'était réveillée seule, en dépit de tout ce qu'elle s'interdisait de faire pour éveiller le moindre soupçon, Rosalie sauta du lit à peine réveillée, pour aller retrouver Dakhir et surtout Emilie !

Rosalie descendit les marches au plus vite pour interrompe toute discutions entre les deux amants, Rosalie n'était pas dupe elle ferait tout pour la discrédité mais lorsqu'elle s'élança dans la grande cuisine à bout de souffle, il n'y avait que le souverain.

La vengeance du souverainOù les histoires vivent. Découvrez maintenant