Chapitre 10

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Dakhir était bien plus soucieux de l'état de sa femme, car même s'il voulait être impitoyable avec elle, Dakhir avait vu de la peur à plusieurs reprise dans ses yeux, en plus de temps qu'il en fallut pour le remarquer.

Et ses craintes c'étaient confirmés quand elle s'était donnée la peine de revenir pour les servir, un filet brillant et humide donnait l'impression qu'elle avait pleuré.

Un élan de compassion l'avait pris au corps, un corps raide et tendu de la voir ainsi.

Oubliant son père un instant, oubliant son mépris pour ce dîner, Dakhir avait lancé un regard à sa tante de façon à se faire obéir d'une simple expression, et c'était suffisant pour qu'elle comprenne.

Ses yeux c'étaient reposé sur la jeune femme en bout de table, sa robe était tacher elle avait relevé ses cheveux long dans un chignon désordonné, sa tête était baissé complètement absente Dakhir espérait qu'elle relève les yeux rapidement avant de l'obliger à faire.

- j'espère que cela vous plaira. Lança-t-elle enfin d'un sourire sibyllin.

- qui vous a appris à cuisinier ? S'empressa-t-il de dire pour qu'elle ne rabaisse pas ses yeux.

Il ne tolérait pas qu'on ne lui obéisse pas, il aimait être respecté, la voir le fuir ne lui plaisait pas du tout, il voulait prendre plein pouvoir sur elle.

Une fois chose faîtes Dakhir se délectait de loin de ses joues rosies par le malaise qu'il avait consciemment créé.

- c'est Rosalie qui m'a appris. Répondit-elle.

Rosalie tenait entre ses mains sa vengeance personnelle, et voir Emilie se décomposer était sans doute la plus belle chose qu'elle ai vu depuis des mois. Rosalie réprima l'envie de rire en s'efforçant à rester impassible à ses propres mots.

- et bien Rosalie vous me surprenez. Dit-il en lui accordant un sourire aimable.

L'entendre dire son prénom avec son accent sensuel, lui donnait l'impression d'exister même s'il s'adressait en réalité à Emilie.

- oui.. Oui j'aime cuisiner. Fit-elle en relevant le menton.

Un geste que Rosalie tentait d'étudier pour le reproduire, mais le souverain avait reporté son regard impénétrable sur elle.

- et bien Emilie je n'en attendait pas tant de votre part cela me surprend. Déclara-t-il avec une expression plus radouci.

Rosalie le fixa longuement en oubliant presque la présence de leurs convives, jamais elle n'avait été dévisagé de cette façon, sa maladresse était l'un des obstacles qu'elle n'arrivait pas à franchir.

Mark son ancien petit ami l'avait séduite sans effort, une erreur qui l'avait rendu plus peureuse d'approcher la gente masculine, ils étaient restés que quelques mois ensemble, jusqu'à ce qu'elle se rendre compte assez vite qu'une fille ne lui suivait pas.

Mais l'intensité du regard du souverain quoi qu'il puisse en retourner, était agréable si agréable qu'elle s'était volontairement enveloppée dedans.

<< ça suffit Rosalie ! >> se morigéna-t-elle a elle-même.

- et bien Rosalie vous êtes un bon professeur ce dîner et délicieux. Lança Amel en souriant.

Se compliment la toucha droit au cœur, mais elle ne pouvait pas la remercier.

- merci madame. Répondit Emilie en élargissant un sourire.

Rosalie en avait la nausée.

Heureusement pour elle le dîner était passé vite, si Joëlle avait eu le droit à quelques foudres bien mérité du souverain et de sa tante, Rosalie quant à elle s'en était réchappée, leurs départ imminent était pour bientôt elle pouvait le sentir quand Dakhir s'était levé pour les invités à le suivre.

Rosalie en avait profité pour débarrasser la table avant de se figé en voyant Emilie revenir sur ses pas.

- Quesque vous faîtes encore ici ? Demanda Rosalie en vérifiant que le souverain sois toujours dehors.

- il m'a proposé de rester !

Rosalie relâcha la pile d'assiettes sur la table.

- on peut savoir à quoi vous jouez !

Emilie secoua des épaules.

- à rien...

Rosalie s'approcha d'elle les poings serrés.

- vous comptez profiter de la situation c'est ça ? Comment osez vous prendre mon identité !

- détendez-vous Rosalie voyez le bon côté des choses. Déclara-t-elle en soupirant.

- le bon côté ? J'ai fait tout ce que vous m'aviez demandé et vous n'avez aucun scrupules à venir ici en vous faisant passer pour moi ! Chuchota Rosalie en vérifiant que le puissant souverain était toujours dehors.

- ce mariage ne durera pas longtemps dane un mois tout au plus il sera annulé.

Rosalie peinait à la croire, mais pourtant elle semblait sérieuse.

- comment vous pouvez le savoir ?

Une lueur de malice traversa ses yeux.

- selon les règles de son pays il ne dispose que d'un mois pour prendre épouse et monter sur le trône, inutile de vous dire pourquoi ça ne sera sûrement pas avec vous... enfin moi ! Expliqua cette dernière en souriant.

Il n'en fallut pas plus pour Rosalie, pour comprendre la suite. 

La vengeance du souverainOù les histoires vivent. Découvrez maintenant