Chapitre 17

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Bonsoir. 

En ce qui concerne Emilie ne vous inquiétez vous aurez la suite avec plusieur confrontation mais pour plus tard. Il grand temps que vous ayez un chapitre de retrouvaille. 

Gros bisous, bonne soirée. 


Devant son gâteau, Rosalie avait perdu le goût à sourire, l'odeur de l'hôpital avait complètement fait disparaître celle du chocolat et en attente d'avoir des allumettes, Rosalie se plongea dans la morosité en se jour spécial.

- tenez mademoiselle.

- oh merci !

La dame de l'accueil lui tendit des allumettes.

Une fois son gâteau allumé elle traversa le long couloir vide pour rejoindre la chambre de sa mère, en cherchant qu'elle sourire arborait pour ne pas l'inquiéter.

Leur situation financière était au bord de la catastrophe, Rosalie se savait au bord du gouffre elle avait contacté l'assurance tôt dans la journée et l'espoir que son dossier passe était mince mais elle gardait l'espoir.

Respirant profondément en face de la porte, Rosalie actionna la poignée à l'aide de son coude prête à passer son anniversaire dans un hôpital.

- et voilà maman. Dit-elle en poussant la porte avec son dos. J'ai pu les allumer je vais pouvoir les.... sou.. ffler....

Rosalie crut d'abord avoir une hallucination en détaillant la haute silhouette noir qui se tenait près du lit de sa mère. Battant des cils Rosalie voyait les murs de rapprocher d'elle en croisant le regard du souverain, Rosalie se senti blêmir, ses yeux impénétrables se baladaient sur elle sans gêne apparente et la première chose que Rosalie pensa c'était attention danger ! 

La sombre masse se rapprocha d'elle en lui procurant une bouffé de chaleur, ses mains se glissèrent sous l'assiette pour s'en saisir.

- soufflez Rosalie. Chuchota-t-il comme un ordre.

Il était donc au courant !

Un froid courant l'électrifia tandis qu'elle souffla sur le gâteau en vacillant.

Serrant ses mains jusqu'à faire craquer ses articulations, Rosalie eu l'impression que la chambre tournait sur elle-même

Reposant le gâteau sur la table sans la lâcher du regard Rosalie tentait de reprendre sa respiration.

- et bien ma chérie pourquoi tu ne pas dit que tu avais quelqu'un dans ta vie !

La voix de sa mère l'avait brutalement remis sur les railles.

Quelqu'un !

- hein... souffla-t-elle en cherchant à atteindre sa mère.

Un geste qui se transforma en refus quand le souverain agrippa son bras.

- Rosalie tenait à vous faire la surprise mais je ne pouvais plus attendre. Lança-t-il à sa place en la serrant étroitement tout contre lui.

- et bien chérie pourquoi enfin !

Incapable de sortir le moindre son, Rosalie garda la bouche ouvert en cherchant en vain à comprendre à quel jeu il jouait.

- quo.. quoi. Bafouilla-t-elle.

- Rosalie est une petite cachotière ! Reprit-il d'une voix ironique en frottant énergiquement son bras.

Le corps mou secoué de Rosalie, c'était logé intimement contre lui et elle tentait en vain de se dégager.

- maman il faut...

- puis-je enlever votre fille madame ? Coupa le souverain.

- oh mais bien sûr ! S'écria sa mère. Emmener la fêter son anniversaire ailleurs que dans cet hôpital.

Sans le savoir sa mère la jetait la tête la première dans la gueule du loup. Un loup bien décidé à la faire sortir de cette chambre. Il lui avait mis son manteau autoritairement, et Rosalie devait absolument préparer une bonne défense.

Bien prêt à ne pas la laisser s'échapper, ses doigts c'étaient refermés sur son coude pour l'entraîner dans le couloir, sautillant sur ses pieds pour tenir l'allure, Rosalie se risqua à jeter un regard sur lui pour déterminer à quel degré était sa colère.

- si vous voulez une bonne explication vous venez de la rencontrer. Lança Rosalie le souffle court.

Le souverain la plaqua au mur voisin de la chambre de sa mère délicatement.

Un couloir sans âme qui vive.

Il abaissa son corps pour être à sa hauteur en posant ses mains de chaque côté de son visage.

- il va falloir approfondir votre explication mademoiselle Landrio.

Rosalie dégluti avant de se lancer.

- ma mère a eu un accident il y a trois mois, je n'avais pas les moyens pour payer tout les frais alors madame Claherfild m'a dit que si... Je me mariai avec Chad, elle m'aiderait j'ignorais que c'était pour vous rembourser vous et alors quand vous avait arrêté la cérémonie, vous avez cru que j'étais Emilie, et Joëlle n'a rien fait pour vous en dissuadé.

Rosalie marqua une pause en baissant les yeux.

- elle m'a dit que si je me faisais passer pour sa fille elle me donnerait la sommes qui me manquer mais je ne me doutait pas que Emilie prendrait mon identité je vous assure.

Il poussa un juron entre ses dents.

- et vous n'avez pas songé à me présenter vos papier d'identité par exemple ?

- comprenez moi ! Quelles auraient été mes chances de vous convaincre que je n'étais pas de mèche avec elles ? Vous étiez tellement prêt à tout pour vous venger.

Rosalie avait vu sa colère refluer en laissant place à la compassion.

Jamais elle n'avait pensé le revoir, elle avait même réussi à oublier leur baiser et voilà qu'il était là devant elle.

- vous m'avez laissé coucher avec elle. Fit-il d'un ton accusateur.

Rosalie ouvra la bouche consternée.

- non mais dit donc ! Ce n'est pas à moi de contrôler vos pulsions sexuel. Retoqua la jeune femme en croisant les bras. Vous vouliez tout de même pas que je vienne au milieux de l'acte en criant << faîtes attention vous êtes en train de coucher avec votre ennemi ! >>

Sa remarque le fit sourire.

- jamais je n'aurai cru dire ça dans ma vie... Mais j'aurai apprécié ce geste.

Rosalie en resta stupéfaite.

- et bien je... Je prends note !

Rosalie s'empourpra en réalisant ce qu'elle venait de dire. Il fallait à tout prix partir au plus vite !

- bien monsieur comme tout est clair, je me retire je dois de ce pas annoncé à ma mère qu'un fou est rentré dans sa chambre en prétextant être....

- votre compagnon ? Coupa-t-il en haussant un sourcil.

Dakhir vit le visage de la jeune femme se décomposer et une fois de plus, Dakhir fut frapper par la beauté terrible de la jeune femme. Et maintenant qu'il la revoyait il regrettait d'avoir pensé un instant qu'elle puisse être cette femme, ni son allure, ni son visage ne correspondait à une femme prête à tout. Trop occupé à vouloir se venger il n'avait pas pensé à se renseigner.

- vous n'êtes pas mon compagnon vous n'auriez pas du lui dire ça.

La jeune femme se baissa le long du mur pour sortir de son emprise.

- venez avec moi maintenant.

Elle pivota sur elle-même pour le dévisager.

- je ne vais nulle part avec vous.

Dakhir n'avait pas le moindre intention qu'elle lui file entre les doigts et se rapprocha d'elle.

- venez dîner avec moi. Lâcha-t-il un peu plus bourru qu'il ne l'aurait voulu. 

La vengeance du souverainOù les histoires vivent. Découvrez maintenant