Chapitre 23

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Passant les colonnes de pierres, Dakhir descendit les marches, pressé de s'éloigner d'elle pour reprendre ses esprits, Dakhir jura à voix basse son besoin de se faire pardonner n'était pas la seule raison qui l'avait poussé à prendre en charge sa mère.

Se réveiller à new York dans un silence épais, en trouvant sa chambre vide, l'avait pris au cœur jusqu'à ressentir encore une autre émotion jamais encore connue.

La possessivité.

De toute les femmes qu'il avait connu, aucune d'entre elles étaient parvenus à ce qu'elle avait réussi en quelques jours.

Tous chez elle ressemblaient à la pureté, jusqu'à sa peau de lait comme une neige virginale en hiver, en passant par ses cheveux roux reflétant sur les dunes du déserts. Frottant sa tempe gauche, Dakhir s'était laissé porter par ses pas jusqu'à sa salle de réunion.

Rosalie arpentait la pièce en chiffonnant ses mains, l'odeur était somptueuse tout était merveilleux, mais Rosalie ne pouvait s'empêcher de ressentir le danger.

La chaleur désertique se rajoutait aux perles de sueur d'angoisse qui se déversaient sur sa peau, mais Rosalie s'était tout de même aventurée sur le grand balcon pour savourer la vue sur l'océan qui longeait au loin une masse de dunes impressionnante, sans âme que vive au loin ni magasin, ni passant, seulement ce château au milieux de nul part entouré par d'imposant murs épais, et Rosalie avait frissonné.

Elle venait de monter à bord d'un avion avec cet homme pour se retrouver dans son château, sans en savoir d'avantage sur lui, et la seule chose qui la réconforter c'était de savoir sa mère près d'elle et en sécurité, en espérant la voir bientôt. Soudain Rosalie était devenu rouge en se rappelant des paroles du souverain dans la voiture.

Sortant de sur le balcon Rosalie serra les poings en sortant de la suite, levant ses pieds sur le marbres dure du couloir, Rosalie en emprunta plusieurs pour enfin tomber sur un garde susceptible de l'informer.

- bonjour où puis-je trouver le prince ou roi ou peu importe. Demanda-t-elle en croisant les bras.

- prince ensuite roi. Déclara une voix qu'elle connaissait que trop bien.

Tournant la tête vers lui, Rosalie en avait perdu ses mots en le voyant venir dans sa direction.

- je.. je peux vous parlez ?

- mais bien sûr venez. S'empressa-t-il de dire en posant une main ferme dans son dos.

Le suivant sans un mot, elle se laissa transporté dans un bureau aussi vaste que sa suite.

Une fois la porte refermée, Rosalie se retourna pour l'affronter.

- vous aviez tout prévu n'est ce pas ?

- veuillez être plus claire s'il vous plait. Dit-il calmement.

Si calmement que s'en était rare.

- vous, vous êtes trahi dans voiture et...

- je l'ai fait exprès. Interrompit ce dernier sans ciller.

Rosalie ouvra la bouche avant de la refermer.

- je l'ai fait exprès et j'attendais avec impatience que vous, vous en rendiez compte. Reprit-il en peignant un sourire sur son visage.

Il était si proche qu'elle avait du se reculer pour pouvoir réfléchir.

- donc ma mère était déjà dans un avion quand vous m'avez proposé votre aide ?

- en effet. Affirma-t-il sans une ombre de regret. Je n'avais pas l'intention de m'en tenir à un petit dîner, ma conduite était loin d'être honorable et je tiens faire ce qui sera le mieux pour votre mère.

Rosalie était touchée qu'il veuille s'occuper de sa mère pour son pardon, mais elle ne voyait aucune place pour elle dans cette promesse qu'il s'était lancé à lui-même.

- bien de toute façon je suis là alors c'est trop tard pour repartir. Dit-elle d'un ton détaché.

Cherchant à se détacher de son regard, Rosalie joua de sa curiosité pour pénétrer dans la pièce.

- c'est à vous tout ça ?

- tout le château est à moi. Affirma Dakhir en suivant des yeux la jeune femme.

Il avait espéré la revoir mais pas si tôt, son intelligence lui jouait parfois des tour en jugea Dakhir ayant attendu une heure qu'elle s'aperçoive de sa remarque dans la voiture.

Inutile de lui mentir, il n'aimait pas le mensonge pourtant elle lui avait menti, piégée comme un animal dans un jeu sordide, et Dakhir ne pouvait s'empêcher de pensé à quel destin elle aurait été confronté s'il n'avait pas arrêter cette cérémonie.

Cet homme lui tenant les mains attendait sans doute de s'apporter la satisfaction d'un mari impatient, il avait pu le voir dans ses yeux, Chad sorgho lui avait montré d'un regard, ce qu'il lui arrachait quand elle était partie entourée de ses gardes. Rosalie un brin naïve aurait peut-être vécu un destin entre les mains de cet homme sans en sortir indemne.

Dakhir serra la mâchoire à cette pensée obscure qui d'ores et déjà, assombrissait son champ de vision.

- ça aussi c'est à vous ? Demanda-t-elle inquiète en l'extirpant de ses pensés. 

La vengeance du souverainOù les histoires vivent. Découvrez maintenant