Dakhir releva les yeux vers sa proie en souriant amèrement.
– que me vaut cette visite ?
– j'aimerai aller chercher mes affaires chez ma mère. Déclara-t-elle en pénétrant dans la pièce.
Dakhir aperçu ses lèvres intense se pincer.
– on vient à peine d'y partir je vais les faires apporter.
Ils se fixèrent un instant droit dans les yeux.
– et si j'ai envie d'y aller moi-même ?
– pour fuir ? Avança Dakhir en fixant la vague d'émeraude dansait dans ses yeux.
– non enfin ! Où voulez-vous que j'aille ?
Dakhir n'était pas dupe.
– je l'ignore peut-être chez votre amant ? Hasarda Dakhir en levant un sourcil.
La jeune femme vira au rouge cramoisie.
– je n'ai pas d'amant monsieur. Dit-elle en croisant les bras.
Il la scruta d'un regard noir.
– votre majesté je vous prie !
Rosalie sentait ses jambes ne plus la tenir. Et maintenant, son seul souhait, c'était de s'enfuir au plus vite et il lui avait fallu beaucoup de courage pour se redresser.
– pardonnez-moi votre altesse. Rectifia-t-elle en cachant sa voix tremblante.
– vous savez quoi Emilie ? Commença-t-il en avançant vers elle. Vous avez raison allez donc chercher vos affaires..... À pieds ! Cela vous apprendra à me manquer de respect.
Rosalie serra les dents en le considérant avec dédain.
– je n'en attendais pas autant je vous remercie j'adore marcher !
L'homme éclata de rire.
– vous marcher ? Sur des kilomètres ?
– Parfaitement ! affirma Rosalie. Je vais de ce pas me mettre en route !
Détournant son corps en emmêlant ses jambes, Rosalie croisa une dernière fois son regard de chasseur avant de partir, bien décidé à prendre la route.
A pieds.
Si c'était pour lui une punition, pour elle s'était un soulagement.
Courant sur le trottoir en admirant les belles villas, Rosalie accéléra le pas pour sortir de ce beau quartier, afin de rejoindre la route en espérant y trouver un taxi. La chance n'était pas en sa faveur pensa-t-elle après avoir parcouru des kilomètres.
Ses mollets gonflés étaient le signe qui lui fallait une pause, mais la grande tour de l'hôpital n'était plus qu'à quelques mètres. Imaginant le souverain aux cheveux de jais plaqués en arrière et son air dominateur, à l'origine de sa souffrance en ce moment, Rosalie leva ses pieds douloureux pour franchir les poings serrés les derniers mètres qui la séparer de sa mère.
– mon dieu chérie mais tu arrives d'où ! s'écria sa mère
Rosalie s'affala sur son lit d'hôpital.
– si seulement je le savais ! Souffla-t-elle à bout de force.
Relevant les yeux vers sa mère, Rosalie l'examina de la tête aux pieds son visage était marqué de cerne mauves.
– maman comment tu te sens ?
– c'est plus tôt à toi qu'il faut poser la question Rosa ! Alors je te le redemande d'où viens-tu comme ça ?
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La vengeance du souverain
RomanceRosalie est prête à tout pour rassembler l'argent qui lui manque pour les soins de sa mère, aussi quand sa patronne lui demande de se faire passer pour sa fille devant le souverain en quête de vengeance auprès de l'héritière en question à qui il sem...