De retour dans sa chambre, Rosalie portait sur son visage toute les traces d'une femme frustrée et apeuré par la proposition d'un homme bien différent des autres, elle s'attendait à tout, sauf ça.
Marchant dans la chambre le cœur battant, Rosalie ne parvenait plus à réfléchir, juste suivre son cœur.
Son cœur décidait de tout depuis qu'elle l'avait rencontré, elle n'arrivait pas à résister à la passion qui la submergé à se sentiment qui l'envoyer tout droit dans ses bras.
Fille d'une modeste famille, Rosalie peinait à croire qu'il puisse vouloir faire sa vie avec elle, mais surtout arriverait-elle à tenir ce rôle qui n'était pas du tout en raccord avec elle ?
S'arrêtant devant le grand miroir, Rosalie avait posé ses mains sur son visage tremblant de tous son corps. Fermant les yeux en respirant longuement, elle s'était dirigée vers son lit pour se jeter dessus avec nonchalance, le visage Dakhir ne faisait que passer et repasser dans sa tête même quand il n'était pas là.
Prise d'une bouffée de chaleur elle avait posé ses mains sur son cou, pour faire passer les nombres souffles coupés dans sa gorge.
Elle était en train de devenir folle.
Après des heures sans le voir, Rosalie commençait à trouver le temps long, son repas lui avait était servi il y a bientôt deux heures, le soleil était tombé devant ses yeux dans un crépuscule encore bien différent des autres, chaque soir était un renouveau, les choses étaient chaque fois différentes aussi merveilleuses que la vieille, mais toujours avec un changement qui l'obligeait à rester accoudée à son balcon pour ne rien manquer du spectacle.
Mais aujourd'hui, Rosalie avait écourté sa contemplation pour rejoindre la chambre de Dakhir en espérant le retrouver, pénétrant à l'intérieur de la suite majestueuse, elle avait parcourus la vaste demeure avant de voir de l'épaisse vapeur sortir d'une porte voisine. Hésitante, elle avait fini par ouvrir la porte pour laisser la vapeur sortir complètement de la pièce. Le souffle coupé, Rosalie se retrouva nez à nez devant Dakhir le corps humide, une serviette enroulé autour de sa taille.
- bonsoir chérie. Fit-il d'une voix suave.
Avalant sa salive péniblement, Rosalie cherchait la force suffisante pour garder ses yeux dans les siens.
- je t'attend depuis des heures ! Protesta-t-elle en croisant les bras.
Une protestation qui le fît sourire.
- j'espérais que tu me rejoigne simplement.
Ouvrant la bouche outrée, Rosalie était sortie de la grande salle de bain les poings serrés.
- et si je n'étais pas venue jusqu'à toi ? Demanda-t-elle le ventre papillonnant de désir malgré sa colère.
- je serais venu t'enlever évidemment ! Je t'ai manqué habibti ?
Un sourire arrogant inscrit sur le visage, il s'était glissé vers elle dangereusement.
- j'ai l'impression que je suis puni ! Gronda-t-elle en plissant le front.
- puni ? Répéta l'homme en l'obligeant à relever le menton d'un doigt.
- oui et j'aimerai savoir pourquoi ?
- je ne te puni pas c'est toi qui me puni Rosalie, en refusant ma demande.
Baissant les yeux timidement, Rosalie avait posé sa main sur son poignet toute tremblante.
- mes inquiétudes son légitime Dakhir et tu devrais comprendre.
- comprendre quoi ? Dit-il impatient.
- que tu es fou !
Au lieu de l'énerver il avait souri lentement.
- tu deviendra ma femme Rosalie je moque du temps que ça prendra. Dit-il fermement.
Peu à peu, Rosalie retombait dans le même tourbillon qui la tenait prise au piège de son regard énigmatique.
- tu as trop de pouvoir sur moi je n'arrive plus à réfléchir ! Protesta Rosalie en essuyant ses paumes de ses mains moites sur le tissu qui envelopper son corps.
Un tissu qu'il n'avait de cesse de regarder.
- j'espère bien avoir du pouvoir sur toi. Rugis l'homme d'un son rauque et séduisant.
À quelques centimètres de ses lèvres, il avait déposé un délicat baiser sur sa joue jusqu'à atteindre sa bouche. Une fois de plus elle s'était laissée tomber dans ses bras en touchant du bout des doigts, ses omoplates parfaitement dessiné.
Une chaleur naissait peu à peu entre ses cuisses au fur et à mesure qu'il promenait ses doigts sur son corps.
En une seconde elle s'était retrouvé nue une fois de plus pour s'adonner au plaisir.
- tu me rend fou. Murmura Dakhir contre son cou en la soulevant pour la déposer sur le lit.
Agitant son corps sur le couvre lit, il avait dénoué sa serviette pour la rejoindre.
D'un geste délicat il avait poussé l'une de ses jambes pour venir en elle. Comblé de la voir une fois de plus adoratrice de leur union, Dakhir voulait faire durer le moment le plus longtemps possible.
- devient ma femme. Exigea-t-il en caressant son visage en sentant déjà le plaisir monter.
Le yeux fermés, elle était si magnifique qu'il ne tenait plus la cadence de son rythme, avant de d'entendre ce qui provoquerai sûrement la fin de leur étreinte brûlante.
- oui.. souffla-t-elle en cédant à sa demande.
Caressant ses long cheveux, Dakhir épuisé s'était tout de même redressé pour la tenir tout contre lui.
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La vengeance du souverain
RomanceRosalie est prête à tout pour rassembler l'argent qui lui manque pour les soins de sa mère, aussi quand sa patronne lui demande de se faire passer pour sa fille devant le souverain en quête de vengeance auprès de l'héritière en question à qui il sem...