De retour au château, Rosalie avait scellé ses lèvres depuis le début du trajet, une chose que son compagnon avait rapidement remarqué.
Obligée le suivre dans son bureau, Rosalie demeura immobile en le regardant refermer la porte.
- dit moi ce qu'il se passe. Dit-il en s'approchant d'elle.
- je trouve que les choses prennent beaucoup trop d'ampleur.
- tu trouves que protéger ta mère et trop ?
- non mais imagine que cet homme ne sois pas dangereux.
Son index c'était déposé au bout de son menton pour l'obliger à le regarder.
- tu as dit que tu ignorais qui cela pourrait bien être Rosalie. Gronda-t-il sèchement.
- bien sûr que je ne le connais pas ! Je te l'ai dit ! Protesta-t-elle en se dégageant de son emprise pour atteindre son bureau.
Un bref silence s'installa avant qu'il ne reprenne.
- cet homme te cherche et tu ignore qui c'est ! Tu pense que je vais le laisser t'approcher.
Rosalie ignorait s'il s'agissait d'une première dispute ou des accusations.
- si je t'en ai parler c'est parce que je pensais que tu m'aiderais pas que tu m'accuserais.
À deux grandes enjambées, il se retrouva près d'elle et agrippa ses épaules.
- ne déforme pas mes propos Rosalie ou je risque de perdre patience.
- c'est une menace ?
- un conseil !
Se mordant la joue, Rosalie appréhendait le reste de son séjour et regrettait de lui avoir parlé de cette histoire, son cœur palpitait d'amour pour lui, elle avait pleinement conscience de ce qu'il était en train de lui arriver.
Elle tombait peu à peu amoureuse de lui.
- Dakhir on ferait mieux....
- je n'ai pas la moindre intention de mettre des distances entre nous ! Siffla-t-il entre ses dents.
Forcé de tenir ses avant bras pour s'empêcher de vaciller, elle avait tenté de fuir son regard qui malgré tout l'envoutait.
- n'oublie pas notre nuit d'hier. Rajouta l'homme expressément.
Relevant les yeux, la bouche sèche, Rosalie sentait le poids de son corps ne plus la tenir.
- je n'ai pas l'intention d'oublier Dakhir mais tu vas bientôt être roi et il faudra tôt ou tard s'oublier.
Les mots lui avait tranché l'intérieur de la gorge jusqu'à sentir des larmes monter.
- je n'ai pas l'intention de te laisser repartir Rosalie, il me semblait avoir était très clair. S'impatienta Dakhir la bouche frémissante de rage.
- tu vas te marier ! Riposta la jeune femme.
Dakhir sentait sous ses doigts ses épaules trembler, ses long cheveux détaché retombaient sur son visage terrifié.
Sa femme était devant lui, mais comment lui faire comprendre sans qu'elle ne pense qu'il lui ment ?
Relâchant ses épaules, il s'était reculé un instant pour réfléchir, le souffle saccadé de la jeune femme pouvait parvenir à ses oreilles, jusqu'à se saisir de ses tempes douloureuse.
L'idée de ne plus revoir était inconcevable, il s'y refusait catégoriquement, il l'avait voulu, désiré et elle était là à quelque centimètres, effrayée comme un animal pris au piège, ses yeux brillaient sous la lumière du soleil.
Dakhir se savait maintenant dans l'obligation de lui annonçait ses féroces intentions de faire d'elle sa femme.
- en effet je vais me marier avec toi.
Portant une main à sa gorge Rosalie ne parvenait plus à parler. Il tenait sur son visage toute la fierté d'un homme conquit par l'impact de sa proposition.
- je te demande pardon ?
- c'est toi que je veux et je pense te l'avoir dit l'autre jour non ?
- tu sais très bien que ce n'est pas possible Dakhir.
Loin d'être satisfait de sa réponse il se rapprocha lentement jusqu'à lui faire totalement de l'ombre.
- et on peu savoir pourquoi ?
Son parfum virile lui avait coupé le souffle.
- je suis totalement à l'opposé de ce que attend ton pays.
- c'est faux c'est une excuse ça ! Gronda-t-il en inclinant sa tête pour atteindre la sienne. Dit moi les vrais raison.
Si inattendu que cela l'était, Rosalie cherchait à trouver les bon mots pour qu'il comprenne pourquoi elle avait peur.
- c'est pas réel tu ne peux pas vouloir de moi.
- tu n'as pas confiance en toi habibti, mais moi j'ai confiance en nous.
Rosalie ferma les yeux un instant avant de les rouvrir en vacillant.
- épouse moi. Répéta ce dernier en encerclent ses poignets pour l'obliger à le regarder.
Rosalie crut rêver, elle n'en croyait pas ses oreilles l'expression de son visage impatient l'inquiéter d'avantages.
- Dakhir tu vas trop vite tu ne me connais pas assez pour vouloir faire de moi ta femme.
- je sais que c'est toi Rosalie....
Ses lèvres avaient effleurés son cou avec délicatesse.
Incapable de résister Rosalie agrippa ses épaules.
- tu ne peux pas reproduire la... la même histoire que ton grand-père Dakhir. Bégaya-t-elle.
Saisissant sa taille, elle s'était retrouvée sur son bureau, elle laissa un cri de surprise s'échapper de ses lèvres.
- je n'ai pas besoin de reproduire cette histoire chérie tu es déjà à moi. Murmura-t-il en dévorant sa bouche.
Aimée et choyée, Rosalie ne parvenait plus à réfléchir, fermant les yeux elle s'abandonnait à ses caresses fiévreuse.
Sa bouche experte parcourait les traces de sa mâchoire.
- je t'ai déjà marqué de mon sceau mon ange. Souffla Dakhir d'une voix rauque. Ses paroles la toucha en plein cœur il avait pu le sentir quand ses yeux avaient brillés d'espoir.
Aussi belle que dans la sombre nuit d'hier, Dakhir ne se sentait plus capable de résister.
Crispant ses mains sur le tissu de sa robe en coton, il l'avait attiré à lui de façon à ne faire plus qu'un, avant d'être interrompu par des coups à la porte.
Poussant un juron il l'avait soulevé pour la faire descendre du bureau.
- oui !
L'un de ses gardes avec méfiance avait passé la porte en lui annonçant la présence du chef de la tribu des bédouins.
- Rosalie je dois te quitter pour quelques heures. Annonça Dakhir à contre cœur une fois seul avec elle.
Elle semblait déçu.
- oh pourquoi ?
- je dois parler à un chef d'une tribu c'est important.
- une... tribu ? Répéta la jeune femme le teint pâle.
Embrassant son front, Dakhir s'était abaissé à sa hauteur.
- ils ne sont pas méchant n'ai aucunes craintes.
Souriant légèrement, elle était passée devant lui pour disparaître et Dakhir n'avait toujours pas eu sa réponse à sa question. Passant les couloirs à grandes enjambées, Dakhir voulait mettre un terme rapidement à cette visite pour pouvoir reporter son attention sur Rosalie, il avait bien l'intention de se battre pour obtenir ce qu'il désirait maintenant le plus au monde.
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La vengeance du souverain
RomanceRosalie est prête à tout pour rassembler l'argent qui lui manque pour les soins de sa mère, aussi quand sa patronne lui demande de se faire passer pour sa fille devant le souverain en quête de vengeance auprès de l'héritière en question à qui il sem...