Chapitre 21

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- chez moi bien sûr.

Bien sûr Rosalie n'avait pas manqué de rougir. Que devait elle faire maintenant qu'elle savait où elle logerait ? elle le vivait à la fois comme un privilège et une dangereuse idée, mais le visage de sa mère était passée dans son esprit en effaçant presque la présence de l'homme.

- très bien mais une fois ma mère rétabli, nous repartiront, abuser de votre hospitalité me rend déjà assez mal à l'aise.

Si elle espérait qu'il daigne répondre, il n'en fit rien sauf de plonger la pièce dans un grand silence ce qui ne faisait qu'accroître son malaise.

- allez préparer vos affaires à partir de maintenant c'est moi qui prend les choses en mains. Dit-il enfin en s'éloignant d'elle. Je vous attends en bas j'ai des coup de fil à passer.

Avec calme et détermination, il était sorti en la laissant seule et Rosalie avait préféré s'asseoir quelques minutes pour réaliser ce qu'elle venait de faire.

Mais ses réflexions avait du attendre, le temps pressé et elle préférait ne pas le faire patienter, après tout sa mère était le plus important dans cette histoire. Elle aurait voulu lui poser des questions sur la suite dans événements, mais de nombreux coup de fil l'empêcher de parler, ni dans la voiture et encore moins dans l'avion.

Elle suivant son compagnon de vol, les joues en feu, il marchait dans son jet en plein vol sans grande peur du danger des turbulences, et Rosalie tentait de reprendre sa lecture en survolant les pages, sa langue arabe se délier avec force et rapidité si bien qu'elle préférait se faire bercer par la voix que d'essayer de traduit.

sa haute carrure passait entre les sièges beige nacré d'un cuir lisse et soyeux en jetant sur elle des coup d'œil intenses, trop intenses car si elle avait accepté son aide, elle n'en pas moins stupide elle ne reflétait pas la sophistication ni même l'allure d'une femme susceptible de l'intéresser, et il devait en plus se marier afin de monter sur le trône en homme responsable l'avait il déjà trouver ?

Rosalie esquissa seule sur son siège une moue.

Il était bien trop important dans la vie de son peuple pour s'ennuyer avec elle, son âge lui donnait déjà l'acquisition du plein pouvoir sur le monde, inutile de le voir à l'œuvre pour s'en rendre compte.

Épuiser et étourdie de le voir ainsi bouger, Rosalie avait fini par s'endormir sous la voix impérieuse du souverain.

Quelques heures plus tard, Rosalie sentait son corps survoler le sol une chaleur brûlante chauffer sa peau et plusieurs pressions sur son corps tendre et dure à la fois, l'avait obligé à ouvrir les yeux, mais Rosalie les referma aussitôt sous la violence du soleil brûlant.

Instinctivement elle se blotti contre le torse du souverain qui marchait sans affolement, et elle ignorait depuis combien de temps elle se trouvé dans ses bras, cachant ses yeux en décalant sa tête contre la chemise noir du souverain Rosalie avait pu enfin les ouvrir.

- enfin réveillée ? Souffla-t-il au creux de son oreille.

D'un mouvement souple et agile, il se baissa pour pénétrer dans une voiture et elle se retrouva plaquée contre son torse, assailli par l'envie de faire durer le moment.

- j'ai dormi longtemps ? Finit-elle par dire quand son corps c'était glissé sur le siège en quittant le large corps du souverain.

- un peu plus de deux heures.

Étouffant un bâillement, Rosalie avait tourné sa tête près de la vitre à la recherche de sa mère.

- où est ma mère ?

- déjà en route pour la clinique elle avait de l'avance sur nous, dés notre arrivés vous allez pouvoir l'appeler et demain je vous emmènerai la voir.

Rosalie avait caché son soulagement en réprimant un soupire, et n'avait rien répondu, il ne valait mieux pas en demander trop les bonnes grâces de l'homme étaient déjà bien trop, elle demeura interdite de toute autre interrogation jusqu'à la demeure de l'homme et Rosalie en resta stupéfaite.

- c'est un château ?

- oui il vous plait ?

La bâtisse était si grande que Rosalie pensait rêver ainsi c'était là que cet homme vivait depuis l'enfance ?

- c'est magnifique. souffla-t-elle époustouflée.

- il appartenait à mon père. Expliqua-t-il d'un voix suave.

Rosalie abandonna la vue pour enfin le regarder.

- mais alors où habitiez vous avant ?

- dans un palais je l'ai revendu au cheikh Azari.

En un instant, il se retrouva près d'elle en la fixant d'un regard profond.

- vous serez en sécurité ici vous n'avez rien à craindre.

Avait-il vu dans ses yeux la crainte la peur aucun doute la dessus ses yeux l'avait sûrement trahi.

Gênée de le voir ainsi tout proche, elle tenta de se reprendre en souriant.

- de quoi devrais-je avoir peur ?

Ses yeux avaient fait barrage avec ses épais sourcils noirs, ce qui lui donnait un air démoniaque.

- je l'ignore à vous de me le dire. Dit-il de sa voix grave. 

La vengeance du souverainOù les histoires vivent. Découvrez maintenant