Chapitre 28

62.9K 5K 214
                                    


La tête enfouie dans l'oreiller Rosalie ne parvenait pas à chasser l'image des femmes rassemblés en bas pour obtenir les mêmes faveur que le grand père de ce dernier.

Elles étaient toutes aussi belles les une que les autres, bien plus sophistiqué qu'elle.

Serrant le petit coussin entre ses doigts, Rosalie ferma les yeux avant d'entendre des pas monter les marches qui atteignaient son lit.

En une fraction de second son corps fut soulevé pour qu'elle se redresse sur le lit, pour faire face au souverain, ramener à son torse alors qu'il s'était assis impérieusement sur son lit, elle avait poussé un petit cri craintif sous la surprise.

La gorge serré, les paumes des mains moites agrippés sur sa chemise Rosalie s'était une fois de plus perdu dans son regard.

La pressions de ses doigts contre ses bras lui infligeaient la plus douce des torture.

- notre baiser à New-York. Commença-t-il avec une intense rapidité. Vous m'avez demandé si j'avais regretté n'est ce pas ?

- Ou... Oui. Bredouilla Rosalie.

- et vous ? Vous le regrettez ? Demanda-t-il expressément en secouant légèrement ses épaules.

Rosalie s'était mordue la lèvre avant de répondre.

- non....

Dardant ses yeux sur les siens comme pour s'en emparer, il rapprocha son visage près du siens jusqu'à effleurer ses lèvres.

- Dakhir il faut que....

Il prit possession de ses lèvres avec ardeur comme s'il craignait que soit un mirage.

Aussi puissant que l'autre fois, elle se retrouva plaqué contre son torse le reste autour d'elle disparaissait peu à peu sous le désir violent que ce baiser lui évoquait. 

Étourdie Rosalie ne pouvait plus penser ni même tentait de le repousser, ses mains expertes exploraient son corps sur le tissu de ses vêtements, avant qu'il ne relâche ses lèvres pour les sceller sur son cou.

Rosalie s'abandonna à la sensualité du moment.

- Rosalie.... Souffla-t-il contre son cou.

Elle rouvrit les yeux en rejetant la tête en arrière pour faire tomber le poids de son corps sur le couvre lit, instinctivement Dakhir s'était mis au dessus d'elle pour pouvoir explorer sa peau humide par la chaleur de leurs deux corps collés.

- a.. attendez..

Saisissant son visage pour se perdre dans ses yeux ou une lueur d'inquiétude dansait, Dakhir se savait en émoi d'un désir violent, mais qu'il ne ferait pas d'elle seulement un moment mais beaucoup plus.

- tu es la créature la plus désirable que j'ai jamais vu. Déclara-t-il alors que les doigts fin de la jeune femme avait encerclés son poignet.

Malgré le puissant désir de la posséder, Dakhir la fit basculer sur lui pour l'éteindre en respirant l'odeur parfumé de roses sauvages, se dégageaient de ses cheveux.

Éprise d'un long et violent sentiment, Rosalie avait oublié de réfléchir juste ressentir le plaisir d'être tout contre lui. Le soleil était encore pleinement vivant et pourtant ils étaient lové l'un contre l'autre.

- pourquoi m'avoir embraser ?

- tu es à moi... Souffla l'homme d'une voix autoritaire.

Rosalie réprima un frisson d'entendre sa voix soumettre de la plus belle des manière son envie de rester avec elle.

- Rosalie tu es celle que je veux !

Face à se revirement de situation, Rosalie se releva brusquement le cœur battant. Si elle aurait dût être sous le charme d'entendre des mots qu'une femme rêverait d'entendre, elle peinait à le croire.

- Dakhir vous devriez réfléchir avant de dire des pareilles choses.

Se redressant à son tour, il semblait être très sérieux assez pour qu'elle devienne pâle.

- je très sérieux Rosalie et tu ne peux pas nier ce qu'il ce passe entre nous.

- je ne le nie pas mais pas au point de dire ce genre de mots. Je ne suis pas de ces femmes qui s'acquièrent d'un homme pour sa fortune. Protesta Rosalie en se levant du lit.

Mais des bras puissant l'avait ramené sur le lit pour se retrouver plaquée contre son torse.

- c'est justement pour ça que c'est toi que je veux tu es différente. Souffla-t-il contre sa joue.

Rosalie ferma les yeux sous la pression de ses lèvres.

- laisse moi une chance de te prouver que je suis sincère.

Sous la force de son étreinte, Rosalie avait cherché un moyen de dégager de son emprise sans succès. En l'espace de quelques heures, l'homme avait changé assez pour douter de sa sincérité.

- pourquoi tu fais ça Dakhir ? Demanda-t-elle en réussissant avec effort à sortir de ses bras.

- je te retourne la question !

- tout d'un coup tu me tutoie, tu me dis des choses que...

- tu peine à croire ? Avait-il fini pour elle.

- exactement. Affirma-t-elle.

Il se leva du lit le regard dur presque figé.

- alors c'est à moi de te prouver que tu te trompe, j'ai tout mon temps.

Face à son assurance Rosalie cilla avant de se reprendre.

Depuis leur baiser à New-York, elle avait rêvé en secret qu'il lui dise tous ça mais sa façon de prendre le contrôle sur elle, la tirer sur une pente raide qu'elle ne réussirait sûrement pas à contrôler.

Sa relation avec Mark ne lui avait-elle pas servi de leçon ? D'autant plus que l'homme en face d'elle était bien plus beau que Mark.

- c'est ridicule ! Protesta Rosalie le cœur battant.

S'approchant d'elle jusqu'à lui faire de l'ombre, Rosalie recula d'un pas.

- non Rosalie c'est ce que je veux et c'est aussi ce que tu veux.

A quelques millimètres de ses lèvres, elle sentait son souffle chaud se déposer comme une caresse sur son visage.

- je ne veux pas devenir une distraction pour un milliardaire qui semble s'ennuyer.

Se reculant jusqu'à reprendre sa haute taille, il l'avait considéré froidement avant de le voir complètement disparaître en claquant la porte.

Aussitôt, elle regretta amèrement ses propos peut-être trop violent. 

La vengeance du souverainOù les histoires vivent. Découvrez maintenant