Chapitre 27

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- Merci pour cette balade j'ai adoré. Lança Rosalie une fois les marches du château remontés.

Un doigt brûlant se posa sur sa joue en la caressant avec une délicatesse qui n'avait pas manqué de la faire frissonner. Perdu dans son regard, elle avait savourait cette caresse sans un mot de peur de perdre l'instant agréable.

- ravis de vous avoir fait plaisir Rosalie je....

Un brouhaha au loin le stoppa dans son élan, Rosalie qui attendait la fin de sa phrase avec impatience, fut totalement déçu de sentir son doigt disparaître de sa joue pour considérer froidement le bout de couloir.

Forcée de tourner la tête pour découvrir ce qui l'avait interrompu, Rosalie étouffa un souffle d'inquiétude quand elle vit au loin des femmes aussi belle les une que les autres se tenir au fond de la salle.

- on peut savoir ce qu'il ce passe ! Gronda-t-il.

Rosalie ne mis pas longtemps à comprendre ce qu'il se passait et elle ne pu réprimer ce sentiment de jalousie qui la rongeait à l'intérieur.

- ces femmes sont là pour avoir vos faveurs je pense. Lança Rosalie avant que l'homme arrive à leurs hauteur.

Dakhir tourna la tête vers Rosalie et une sentiment de colère naissait en lui, car elle avait raison cette comédie sous ses yeux était rien d'autre ce que lui-même avait organisé.

Mais bien avant de la rencontrer.

La jeune femme s'écartait de lui chaque seconde un peu plus comme pour s'effacer.

Dakhir lui agrippa le bras pour la ramener à lui.

- ne bouger pas ! Gronda-t-il d'une voix vibrante de colère.

La jeune femme s'arracha de son emprise, les yeux brillant de colère.

- mais qu'est ce qui vous prend ! Protesta cette dernière.

- rester ici ! Fit-il sur le même ton.

Sa longue chevelure rousse attaché dans un chignon désordonné ne l'aidait en rien pour réfléchir.

- je suis fatigué la chaleur me tape sur la tête, je peux me retirer s'il vous plaît ?

Dakhir n'avait pas la moindre envie de la laisser partir.

- c'est d'accord . Céda Dakhir à contre cœur.

Sans lui laisser le temps d'imprimer son image, elle s'en était allée d'un pas pressé.

Reportant son attention sur le groupe de femmes qui gloussaient être elles, Dakhir les survola les une après les autres, avant de voir sa tante, d'un signe de tête son ordre silencieux avait été compris d'un simple regard.

- je t'avais pourtant dit d'annuler ça ! Gronda Dakhir une fois la porte de son bureau fermée.

Sa tante pris possession d'un siège avant de répondre.

- tu sais très bien que tu dois....

- prendre une femme je sais ! Mais c'est moi qui décide qui c'est bien clair ?

Demeurant silencieuse, sa tante le considéra avec inquiétude.

- c'est un devoir politique Dakhir.

- plus maintenant. Annonça Dakhir imperturbable en contournant son bureau.

- quoi ?

Admirant la vue jusqu'à déposer ses yeux sur les écuries au loin, Dakhir reprit.

- je ne veux plus d'une femme seulement pour des devoir politique.

- mais enfin Dakhir il ne reste plus longtemps avant ton couronnement. Protesta sa tante d'un ton épris d'une panique.

- je sais. Murmura-t-il. Je veux aimer et je veux être aimé.

Sa tante se leva pour le rejoindre.

- écoute Dakhir je sais que tout est différent pour toi, mais tu n'es pas de ses hommes qui ont le temps d'attendre le grand amour. Débuta cette dernière en posant une main sur son épaule. Tu va sur trente-trois ans tu n'as plus le temps de......

- de quoi ma tante ? Coupa-t-il d'un ton dure. Tu parle de moi comme si j'étais un monstre sans cœur passible de resté à jamais seul.

- non enfin Dakhir je t'interdit de dire ça!

Contractant sa mâchoire en reportant ses yeux sur la vue, Dakhir ne voulait plus perdre un seul instant dans sa vie, il passait plus de temps à repousser les femmes encombrantes que de les courtiser.

Mais aujourd'hui il voulait courtiser en homme honorable la seule femme qui pour l'instant, donnait à sa vie un tournant agréable empreints de sensations délicieuses.

Il brûlait littéralement de désirs pour elle.

Elle était différente presque précieuse, elle s'écartait sans mal des autres femmes pressés de plaire, elle était simplement l'unique chose qui émanait en lui le frisson encore jamais connu.

La tâche ne sera pas aisé, Dakhir le savait mais il prendrait tout le temps nécessaire pour l'atteindre et confirmer ce sentiment qui n'avait de cesse de naître.

- je déciderai de qui sera ma femme et personne d'autre ! dit à toutes ces femmes qu'aucune d'entre saura me satisfaire. Tonna-t-il en sortant de son bureau. 

La vengeance du souverainOù les histoires vivent. Découvrez maintenant