Chapitre 36

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Se réveillant en premier, Dakhir s'était appuyer sur son coude pour la regarder recroquevillé sur elle-même. Elle semblait si épanouie et belle qu'il n'osait pas la réveiller, mais une force l'avait poussé à l'obligeait à l'extirper de son sommeil.

Traçant le contour de ses lèvres, elle les avait remué en ouvrant les yeux timidement étirant son corps, il a avait pu le voir frissonner. Ramenant les draps vers elle Dakhir l'enveloppa dedans.

- bonjour. Murmura-t-elle à demi voix.

- comment tu te sens ?

Rosalie fut interloquée par sa question en fronçant des sourcils.

- bien pourquoi cette question ?

- tu trembles. Remarqua-t-il en frottant énergiquement son corps.

- ce n'est rien rassure toi.

Gardant ses yeux profondément ancré dans les siens, Rosalie venait une fois de plus sombrer dans ses bras, éprise depuis l'instant où ses yeux s'étaient posé sur elle Rosalie avait accepté sa demande sous ça douce exigence qu'elle avait pu entendre pendant l'amour.

Les jours suivant, Rosalie avait posé toute son attention sur sa mère après sa dernière opération, elle se portait sur la guérison petit à petit, et elle se savait bientôt obligé de lui dire qu'elle folie elle était sur le point de faire. Une folie mûrement réfléchi, elle avait aussi le droit à sa part de bonheur, Dakhir l'aimais du moins elle l'espérait, il ne lui avait pas encore dit alors qu'elle brûlait de lui dire. C'était un homme impérieux possessif mais mystérieux.

Submergée par tant de bonheur, Rosalie traversait le souk heureuse de faire une première sortie seule et découvrir enfin quelques merveilles de la ville.

- enfin vous êtes seule. Déclara une voix masculine dans une zone d'ombre.

Tournant la tête vers cette voix qu'elle jurait reconnaître, Rosalie en resta bloquée un moment avant de s'approcher.

- vous ! C'est vous qui me suivez ?

Chad l'homme dont elle avait été sauvé de justesse par Dakhir, se tentait en face d'elle avec un dangereux sourire sur les lèvres.

- vous jouez les maîtresses pour des roi maintenant ?

- Quesque vous voulez ? Demanda-t-elle en ignorant sa remarque.

Sortant de son coin, il l'avait saisi par le bras pour la traîner de force à travers le souk.

- lâcher moi ou je crie !

Grimaçant quand il l'avait relâché, Rosalie recula vers une stand en se mêlant à la foule.

- vous allez demandé au souverain de faire sortir au plus vite les claherfild c'est clair !

- vous êtes là en tant que leur avocat c'est ça ?

- demandez lui de cessez les poursuites et je vous laisse tranquille.

Rosalie demeura silencieuse un instant avant de le regarder droit dans les yeux pour enfin parler.

- je ne peux rien faire je suis désolée.

- mais je vous demande pas votre avis, si vous n'arrivez pas à le convaincre je lui ferait croire de n'importe quelle des manière que nous avons eu une liaison bien avant qu'il n'intervienne à notre mariage. Menaça ce dernier.

Rosalie trembla de tout son corps.

- il ne... il ne vous croira jamais !

- cet homme est orgueilleux il ne supporte pas le mensonge, je donne pas cher de votre peau.

Serrant son sac contre son ventre noué, Rosalie se retrouvait face au pire chantage qu'elle n'aurait jamais imaginé, elle venait à peine d'accepter de l'épouser et son petit bonheur devenait maintenant un cauchemar.

Chad se rapprocha d'elle lentement pour glisser un doigt le long de son bras.

- c'est tellement dommage que ce mariage n'ai pas eu lieux, je suis sûr que nous aurions pu nous amuser.

- ne me toucher pas ! Gronda-t-elle en le giflant.

Portant son sac près de son visage pour se protéger, il l'avait agrippé par le bras pour la traîner dans un recoin du souk, la peur au ventre elle avait essayé d'appeler au secours avant de sentir une brûlure sur sa joue. Terrifiée Rosalie ferma les yeux en tenant sa joue douloureuse, les larmes commençaient à lui piquer les yeux.

Ouvrant les yeux lentement, des passant l'avaient aidé à se relever, Chad avait disparu, le cœur battant elle avait balayé la foule en craignant qu'il soit toujours là.

Parcourant la foule pour retrouver la voiture, Rosalie avait vu son reflet dans l'un des miroir d'une boutique, sa joue enflée lui faisait terriblement mal et elle espérait rejoindre sa chambre sans croiser Dakhir.

Rosalie avait réussi à atteindre sa chambre pour s'enfermer dans la salle de bain, passant de l'eau son visage, elle avait gémi de douleur quand le froid n'avait fait qu'empirer les choses.

- mon amour ? Ouvre !

Rosalie sursauta en se retournant.

- deux minutes s'il te plait.

- ouvre ou je défonce la porte !

Rosalie ouvra la porte d'une main tremblante et il n'avait pas mis longtemps à l'examiner.

- on m'a bousculé ce n'est rien.

La vengeance du souverainOù les histoires vivent. Découvrez maintenant