Chapitre 30

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Dans la chambre de sa mère, Rosalie retrouvait un peu de calme loin de Dakhir, elle arrivait à mieux réfléchir pour pouvoir se concentrer uniquement sur elle.

- comment tu vas maman ?

- de mieux en mieux mon ange !

Rosalie voyait le teint de sa mère devenir plus lumineux depuis son arrivé dans cette clinique, l'instant était agréable presque irréel.

- je suis si contente maman. Murmura-t-elle contre sa joue.

- et toi chérie ?

- très bien ! Avait-elle menti en se redressant.

- oh un ami à toi est passé me voir hier.

Rosalie fronça des sourcils.

- quel ami ? Dakhir ?

Sa mère avait rit en secouant de la tête.

- crois moi chérie si savait été lui, je te l'aurai dit il est tellement beau.

Rosalie s'efforçait de sourire pour ne rien montrer de ses rougeurs apparente.

- non c'était un homme plus jeune, brun.

Rosalie l'a considéré avec perplexité.

- maman je n'ai aucun ami ici je ne connais personne tu es sûr ?

- je ne suis pas folle enfin ! Riposta sa mère en faisant grimper les palpitations de son coeur. 

Aussitôt, Rosalie sentait la peur envahir son corps sa mère affichait un regard très sérieux. Le seul homme qu'elle connaissait était Dakhir. 

- il ta dit quoi ?

Elle se redressa sur son oreiller avant de répondre.

- qu'il espérait te voir très bientôt.

Rosalie avait blêmi.

Sans rien lui montrer, Rosalie s'efforçait de garder une attitude normal alors que son cœur battait à tout rompre.

Elle ignorait qui pouvait bien être cet homme et surtout ce qu'il lui voulait.

Sortant de la clinique d'un pas pressé, Rosalie ne voyait plus la présence des gardes de Dakhir comme un moment gênant mais comme un soulagement.

Restant précieusement à leurs coté pour rejoindre la voiture, Rosalie devait absolument découvrir qui était cet homme et surtout l'empêchait d'approcher sa mère de nouveau.

De retour au château, Rosalie n'avait pas revu Dakhir, et se sentiment d'abandon renaissait en elle à chaque fois qu'il était loin d'elle, malgré les nombreux rebondissements qui l'avait bousculé. Elle avait besoin de sa présence en ce moment précis et pourtant il semblait s'être volatilisé 

Le reste de la journée se fit dans le silence, un silence insupportable qu'elle essayait de comblé en rangeant les étagères de sa chambre machinalement pour évacuer son stress.

— Rosalie ?

La voix de Dakhir l'extirpa de ses pensées, et elle se retourna vivement pour la contempler à l'encadrement de la porte.

Angoissée à l'extrême, Rosalie le contempla longuement avant qu'il ne s'approche d'elle d'un pas lent

- Où était tu passé ? 

- Régler des affaires urgentes. 

Il s'approcha davantage en passant le deuxième encadrement du grand passage qui séparer le petit salon de sa chambre. 

— Que fais-tu ? demanda-t-il en rentrant dans la chambre les bras croisés.

— Du ménage pour éviter l'ennui.

— Tu n'as pas à faire ça Rosalie. Protesta l'homme en effleurant ses doigts pour récupérer le torchon. Tu as l'air nerveuse tout va bien ?

Une fois de plus son visage l'avait trahi.

- oui je suis juste un peu fatiguée.

D'un geste vif, il s'était saisi de son visage en l'étudiant sombrement.

- tu peux trouver mieux comme mensonge celui-là ne marche pas.

Posant ses mains sur son torse pour tentait de le repousser, Rosalie réprima une vague de frissons quand elle avait senti ses pectoraux.

- c'est la vérité je suis épuisée, je crois que la chaleur me joue des tours.

Il avait relâché son visage lentement en dardant un regard sur elle avant de répondre.

- dans ce cas je dois annuler la visite de ma tante. Annonça-t-il en reculant.

- pourquoi ?

- parce que elle voulait nous rendre visite.

Nous ?

Rosalie ne manqua pas de rougir avant de se retourner pour cacher son visage.

- je peux faire un effort.

- tu es sûr ? Demanda-t-il tout proche d'elle.

- ou... oui. Bredouilla-t-elle.

Ses doigts c'étaient glissé contre sa nuque pour dégager ses cheveux. Laissant un souffle s'échapper de ses lèvres, Rosalie ferma les yeux un instant avant de les rouvrir.

- je dois changer de tenu ou....

La fin de sa phrase était restée au fond de sa gorge, quand les lèvres du souverain c'étaient déposés contre son cou.

Son cœur palpitait jusqu'à ses tempes, tant l'effleurement de sa bouche se transformer en caresse.

- tu es très bien comme ça. Avait-il fini par dire en se détachant de sa peau.

Il avait fait basculer ses cheveux dans son dos pour mettre fin à ce moment.

Et elle avait du s'armer de courage pour reprendre ses esprits.

- prends ton temps rejoint moi quand tu sera prête.

Sa voix était vaguement parvenu à ses oreilles.

Se retournant une fois seule, Rosalie avait tenté de faire tenir le poids de son corps grâce à ses jambes. La gorge sèche elle peinait à déglutir jusqu'à se la tenir pour étouffer un souffle d'excitation. 

La vengeance du souverainOù les histoires vivent. Découvrez maintenant