La vengeance du souverain

Chapitre 38

Pénétrant dans la prison peuplé de gardes qui s'étaient empressés de la saluer, Dakhir retira la ceinture de son sabre pour pénétrer dans la salle.

Revoir les deux femmes ne lui donnait toujours aucunes satisfactions de vengeance, mais voir l'agresseur de sa femme l'avait rendu fou de rage.

- vous n'auriez pas du faire ça. Siffla Dakhir entre ses dents.

La sombre pièce rendait d'avantage à sa vue l'envie de le tuer.

- Rosalie a du oublier de vous dire la bref aventure que nous avons eu votre majesté. Déclara-t-il en se raclant la gorge.

- une aventure ? Répéta Dakhir en riant dangereusement.

L'attrapant par la gorge pour le coller à la grille, Dakhir s'était approcher de son visage.

- vous mentez si mal que s'en est pathétique ! Siffla-t-il entre ses dents.

Sous les cris des deux jeunes femmes, Dakhir avait peu tenu compte de leurs plaintes en resserrant sa prise sur sa gorge.

- vous avez touché ma femme ! Rugit-il et vous pensiez que je n'en saurais rien peut-être !

Dakhir leva le poing afin d'abattre sa victime au sol une fois chose faîte, il avait posé un genou à terre.

- sachez que Rosalie et dorénavant entre mes mains l'idée même qu'elle soit approché est passible d'emprisonnement.

L'homme se redressa maladroitement pour se remettre sur ses jambes.

- je voulais simplement qu'elle...

- qu'elle rien. Trancha Dakhir en se relevant. Vous vouliez qu'elle tente de me convaincre de les relâcher ? J'ai une mauvaise nouvelle, ils leurs reste un mois à tirer ici et je ne changerai pas d'avis.

L'homme essuya sa bouche en tournant son regard un bref instants sur elles.

- bien alors si c'est comme ça je n'ai plus rien à faire ici.

Prêt à partir, Dakhir le rattrapa par le bras en souriant dangereusement.

- où allez-vous comme ça ? Je pense qu'un petit tour en prison vous donnera à réfléchir !

L'homme eu le mouvement de recule qu'il désirait.

Satisfait, Dakhir s'en était allé en desserrant son poing fermé, il fallait qu'il retrouve Rosalie au plus vite.

Il avait beaucoup de choses à lui dire, assez pour écrire la fin d'une page afin d'en ouvrir une autre.

Rosalie scrutait l'arrivé de Dakhir terriblement angoissée, mentir ne lui avait servi à rien sauf à le rendre en colère.

Elle s'était fait démasqué à la seconde ou son regard avait croisé le sien, Dakhir lisait en elle comme dans un livre ouvert, serait-il capable de voir dans ses yeux que cet homme lui avait menti ?

Serrant ses mains contre son ventre, la chaleur venait se déposer sur son visage en l'obligeant à mettre ses mains en visière de façon à ne pas rater son arrivé, et si elle espérait le retrouver vite, Rosalie s'était violemment mordu la lèvre quand deux voitures avaient passés le portail. Rentrant à l'intérieur, elle s'était mise devant le lit prête à l'affronter.

Son cœur tambourinait à l'allure d'une course de chevaux, au son de ses pas qui s'approchaient. Une fois la porte ouvert, Rosalie étudiait son visage fermé perplexe pour la suite.

- tu devrais être au lit Rosalie.

- Dakhir tu ne m'a pas laissé finir tout à l'heure où était tu ?

Refermant la porte sans lui répondre, il s'était approché jusqu'à l'atteindre pour toucher sa joue blessé.

- parti régler cette affaire.

Rosalie avait dégluti péniblement.

- et... et alors ?

- alors il m'a dit que vous aviez eu une liaison, c'est pour ça que tu ne voulais pas m'en parler ?

Se dégageant de son emprise, Rosalie s'était retournée en fermant les yeux.

- tu la cru je suppose ? Demanda-t-elle d'une voix tremblante.

Un long silence se fit entendre avant de le sentir tout proche.

- bien sûr que non !

Fermant les yeux bouleversée Rosalie s'était retournée.

- comment peut tu me faire encore confiance ? Je t'ai menti tellement de fois.

- cela n'a rien avoir avec la confiance Rosalie.

Ses mains c'étaient posés sur sa taille pour l'attirer à lui.

- tu crois que je m'en étais pas aperçu ? pendant notre nuit d'amour ?

Incrédule Rosalie avait froncés des sourcils.

- que j'étais le premier. Rajouta-t-il sérieusement.