Chapitre 8

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Je n'avais pratiquement pas dormi de la nuit .
J'étais fatigué et a bout de force et pourtant j'en avais besoin pour aujourd'hui .
J'avais répété des millions de scénarios dans ma tête .
Tous plus de débiles les uns que les autres .
Je m'étais même créé un discours mais je m'étais finalement résigné quelques heures plus tard.
J'allais le faire en Freestyle et temps pis si je lui disais des mots blessant ou choquants .
De toute façon , je devais la quitter alors elle allait forcément pleurer.

Vers huit heures , Liam monta dans la chambre et toqua .

-Vas-y entre dis je

Il pénétra dedans et observa l'intérieur sans un mot

-c'est différent, je n'étais jamais entré ici .

Marie m'avait déjà dit qu'elle est seule pouvez y pénétrer, je lui avais promis que l'on garderait cette tradition mais maintenant cette promesse n'était plus vraiment valable .
À cette époque qui en fait ne dater que de 2 jours aux parts avant je pensais que j'allais réussir à rester avec elle, très mauvaise supposition .

-heu...tu voulais me dire quelque chose lui demandait je le sortant de ses pensées .

-Oui...elle est en bas

Je déglutis, je savais qu'il parlait de Marie . À vrai dire j'avais espéré au plus profond de moi qu'elle n'allait pas venir .

-Tu as fait ton choix me demanda-t-il

-il était déjà fait hier matin

Il sourit

-Tu as fait le bon me chuchota-t-il avant de m'embrasser sur le front .

-dit lui de monter

Il hocha la tête

-bonne chance sœurette

Je lui souris et il quitta la pièce .

Deux minutes plus tard ce fut une Marie cernée qui entra dans ma chambre .
Elle avait l'air d'avoir passé une nuit blanche, comme moi en fait mais les marques de fatigue était bien plus présente sur elle .

-bonjour mon amour me dit elle d'une voix fébrile .

Je soupirai

-assis toi dis-je d'un ton neutre

Elle perdu toute trace d'émotion et s'installa devant moi .

-bon écoute, je ne sais pas comment te l'annoncer . Non tu sais quoi je vais te le dire franchement . Je te quitte dis je froidement en ne laissant transparaître aucune émotion .

J'étais résigné à ne pas lui montrer de signe de tristesse, de colère ou même de pitié .
Je ne voulais pas qu'elle se fasse d'espoir .

-quoi ?

Elle commença à pleurer .

-nous deux c'est fini

-Non pas après tout ce qu'on a vécu tout ce que j'ai vécu

Égoïste encore et encore . Mais je ne pouvais pas la critiquer car à cet instant j'étais moi-même égoïste .

-Marie je ne ressens plus rien pour toi, je pense que je n'ai jamais ressenti quoique ce soit pour toi en faites .

Son visage se décomposer à mesure du temps . J'avais affreusement envie de m'effondrer moi aussi mais il fallait que je ne montre aucune faiblesse .

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