Chapitre 42

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PDV Amélie

Je déteste le 2 novembre. Pourquoi faut-il qu'il y est un jour pour voir les morts ? Je n'ai pas besoin d'aller au cimetière pour me souvenir d'Éden. Mais mes parents veulent absolument que l'aientse réunisse au cimetière le 2 novembre.

Éden...ça va bientôt faire 10 ans qu'il est mort. Nous avions 5 ans d'écart. J'avais plus ou moins 14 ans quand il a eu cet accident de voiture. Éden a toujours été celui qui réussissait tout. Ha seulement 18 ans, il avait été repérer par des patrons. Il avait entamé des études d'architecte et il était déjà sur d'avoir un emploi. Il travaillait déjà pour eux. D'ailleurs, c'est en allant à une de ces réunions qu'il avait eu accident. Un type lui était rentré dedans. Je me souviens du jour où mes parents avaient appris sa mort. J'avais entendu ma mère cirer et pleurer. Ça m'a énormément choqué. Ma mère est le genre de femme qui garde tout pour elle, qui a le contrôle sur tout même ses émotions.

Après sa mort, mes parents se sont mis en tete à me faire devenir comme lui, parfaite. Sauf que c'était peiné perdue. Ma sœur qui n'avait que 8 ans, à été envoyer en internat. Elle n'a jamais vraiment compris.

D'ailleurs je ne pense pas qu'elle est beaucoup de souvenir de lui. Ça me fait de la peine. Même si je le haïssais d'être si parfait, il était un rand frère, toujours là pour nous. D'ailleurs, il avait des amis qui l'adoraient.

Quand il est mort, ils sont venu au cimetière chaque jour. Ils ont même aidé mes parents qui à cette époque n'étaient plus vraiment aptes à faire quoi que ce soit.
Charly lui ressemble même si elle ne le sait pas. Elle a cette façon d'imposer ses idées aux autres. Elle sait ce qu'elle veut et elle l'a. Ça m'énerve un peu, moi je ne ressemble en rien à ses deux là. Je suis un peu l'intruse dans cette famille.

Charly, elle est partie avec Élisabeth. Je lui en veux un peu. Je ne sais pas pourquoi j'ai dit ça à Élisabeth. Évidemment que chaque joue je pense à elle. Je me demande où elle est avec qui et que ce qu'elle fait. Je ne sais plus du tout où j'en suis. Moi qui d'habitude à une certaine confiance en moi, je ne l'ai plus.

J'ai passé ses deux mois à déprimer dans mon bureau. Mais j'ai vraiment bien avancé dans mon nouveau projet de livre.

J'ai écrit ce qui s'tait passé dans "because I love you" à vrai dire je pense que ce sera le dernier tome. J'en ai marre de cette histoire. J'en ai marre de tout. J'aimerais avoir une histoire normale, sans embuche.
Je veux juste récupérer Élisabeth. Je veux que l'ont vive ensemble. Je veux la voir sourire chaque fois que je lui parle, je veux voir ses yeux fatigués chaque fois qu'elle se réveille, je veux la voir rigoler à mes blagues débiles et je veux l'embrasser chaque fois que je la vois. Je veux lui montrer que je l'aime. Je veux la demander en mariage et peut-être avoir des enfants. Je veux que l'on vieillisse ensemble mains dans la main avec nos souvenirs et nos peines.

Dans le fond, tout ça aura servi, je veux vraiment tout recommençait. Je sais que cela fait mille fois que je me le dis mais cette fois-ci rien ne peut m'en empêcher et tempi pour les imprévus. Je me demande si elle va venir aujourd'hui j'espère que oui.

Je me lève de mon lit paresseusement. Il est 8 heures. Je n'ai absolument pas faim mais je me force à manger un bole de céréale. Je vais ensuite dans mon dressing. Que mettre .

Je penche pour un jean et une chemise que j'assortis à des bottes à talon. J'enfile quelque bracelet et mon collier fétiches. Je me maquille les yeux légèrement et je prends mon sac à main. J'aime m'habiller chic et simplement.

Je monte dans ma voiture et enclenche le moteur. J'aime conduire, ça me détend énormément. J'allume la radio et tombe sur une émission de cuisine. J'en ai l'eau à la bouche.

Après quelques heures de trajet, je sors enfin de ma voiture. J'en profite pour dégourdir mes jambes qui sont complètement endormies.

Mes parents sont là, habiller de façon strict comme d'habitude.

-bonjour dis je en m'approchant d'eux

Je suis de bonne humeur aujourd'hui. Il fait frais dehors mais le ciel est bleu et aucun nuage ne se profile à l'horizon. C'est rare pour un mois de novembre.

Quand nous entrons dans le cimetière tout le monde se tait. Je n'aime pas trop ses moments tristes où tout le bonheur semble quitter se monde. Après tout, il est bien le haut. Ça fait 10 ans maintenant et même si ça a été plus que dur, j'ai fini par faire mon deuil. Je me dis qu'ait fond, il est bien et puis de toute façon qui sait vraiment ce qui arrive dès que l'on meurt. Peut-être veille t'il sur nous ou peut-être qu'il sait réincarner. Aucun vivant ne le sera jamais, c'est le mystère de toute une vie.

Charly n'est pas là. Ça ne m'étonne pas. Chaque année c'est pareil. Elle vient au cimetière quand nous partons. Elle déteste plus que tous nos parents, plus que moi. Je la comprends après tout ils l'ont abandonné.
Elle s'est fait elle-même son éducation. Je me dis que Charly est la plus forte de nous tous. Elle a subi la mort de son frère et l'abandon de ses parents. Évidemment j'allais la voir tout le weekend. Et chaque année je la retrouvais plus forte et plus sûre d'elle que l'autre. Chaque fois qu'elle prenait en maturité, elle prenait en courage. Ça a dû être dur pour elle dans cet internat de fille, où uniforme et les bonnes manières étaient de rigueur. J'en ai des frissons rien qu'ai y repensé.

Et comme je l'avais prédit elle était arrivé quand l'on sortait. Elle rigolait avec Élisabeth. Elle était toutes les deux habillés en noir. Je ne put m'empêcher de me dire que cela rend encore plus sexy El'. Et en plus elle avait remis son piercing aux lèvres

Mes parents les regardèrent de façon réprobatrice et commencèrent à entamer un débat sur leurs habits. Sur les piercings et les tatouages.

- naissent pas Amélie ?

-oui dis je simplement je n'avais pas envie de prendre part à leur débat.

-tu viens à la maison ou tu dois déjà repartir .

-je passerai après j'ai quelque chose à régler avant.

-À tout à l'heure alors.

Mes parents gentils. Mais que ce qu'il sait passer .

Je leur souris. Je me mis sur le murer. Il fallait que je parle à Élisabeth. Je n'avais plus qu'ai attendu.

life backOù les histoires vivent. Découvrez maintenant