Chapitre 23

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PDV Marie 

J'étais à la salle de sports tapent de toutes mes forces sur un punching ball. Je n'en revenais pas . Je venais d'apprendre qu'Élisabeth s'était barrée chez cette salope d'Amélie.
Élisabeth, je l'avais aimé. Ce que je l'avais aimé. S'en était presque impossible. Je savais qu'elle ne m'aimait pas, je les toujours su. Je n'étais pas dupe, pour elle je n'étais qu'un jeu. Et pourtant, pourtant je savais que si Amélie n'avait pas été là elle m'aurait aimé. Oui, il aurait eu un nous. Ma seule façon de me défendre était de chialer. Je me faisais pitié. Je le fais encore pitié d'ailleurs. Et dire qu'elle m'a pris mon innocence. Je la voyais tellement comme quelqu'un de parfait et maintenant qu'elle m'a brisé le cœur je vois tout clairement. Je pensais qu'elle m'aimait avant, c'était faux. Il y a cette colère qui monte de plus en plus en moi. Et puis y ont ses souvenirs qui ne cessent de remonter et se cicatrises qui refuse de disparaître. Ça fait maintenant 2 semaines que je la déteste. Pas autant qu'Amélie mais quand même.
Je tape sur le punching ball à m'en briser les mains. Je veux plus ressentir tout ça. Mon souffle est de plus en plus fort et je déverse toute ma haine dans mes coups. De lis en plus rapide et violent.
Essoufflée et couverte de transpiration, je me dirige vers les douches et repense à ses moments. Les moments où elle était si douce avec moi.

Flashback

Je suis assise entre ses jambes et on regarde nos étoiles contraires. Évidemment je me suis mise à pleurer à la fin. El me regarde tendrement, presque amoureusement.
Elle me sert encore plus dans ses bras et me chuchote à l'oreille.

-je déteste te voir pleurer, ne ruine pas ton joli visage mon ange.

-mais c'est tellement triste dit je en faisant la moue.

Elle rigole doucement

-il y tellement de chose triste dans le monde dit-elle soudain triste.

Je souris, sachant qu'elle commençait à sombrer dans ses idées noires, je me retourne et l'embrasse avec douceur.
Elle était ainsi notre relation douce. On se soutenait l'une et l'autre. Je savais qu'El avait quelques problèmes de dépression. Mais à ce moment-là je ne savais pas encore à quel point c'était grave.

-oui, mais il y a tellement de belle chose aussi lui chuchotais-je à mon tour.

Elle sourit à nouveau

-ouais ta raison, me dit elle, je sais pas trop ce que je ferai sans toi.

Je le re blottit contre elle et elle me caressa la joue comme elle aimait temps le faire.

Fin du flashback

Ce moment n'en était qu'un parmi des millions. Elle était ainsi presque tout le temps sauf quand Amélie était là. J'avais essayé de l'éloigner d'Amélie. Mais j'étais monde tout savoir. Pendant toute notre relation, j'ignorais qu'Amélie était le centre de tout ce bordel. Si je l'avais su. À cette pensée je serrai les poings.
De toute façon, tout ça était fini pour moi. C'était du passé. La petite marie fragile et innocente n'était plus là. Élisabeth m'avait fait souffrir, je me fichais des causes tout ce que je savais c'est que maintenant c'était à elle de souffrir. J'allais me venger.
Je courrai dans les rues sombres. Je n'avais pas fini ma séance fréquente de sport. Le sport était la seule échappatoire que j'avais trouvée. La seule chose qui ne me faisait pas pensée à mes putain de sentiments.
C'était décidé. Elle allait tout regretter. Ho oui, elle allait regretter de m'avoir rencontré. Je voulais voir ses larmes coulaient. Je voulais voir la tristesse dans ses yeux. Je voulais la voir se briser devant moi.
Elle ne se souvient pas de sa vie d'avant mais moi je on en souviens très bien. Je me souviens de chose qui pourrait ruiner toute sa vie. Je me souviens de chose qui la briserait à jamais. Je savais des choses qui l'empêcheront de dormir . Je savais des choses qui pouvaient la faire culpabiliser tellement qu'elle pourrait s'en couper les veines.

Elle avait mon cœur entre ses mains et elle la briser. J'allais briser beaucoup plus que son cœur. Elle allait me le payer de sa vie.
Je trépignais tellement de la voir s'écrouler. je voulais la voir mourir de chagrin devant mes yeux. Mais il fallait que je patiente. Il fallait qu'elle s'attache à Amélie avant. Oui et après je pourrai assouvir ma vengeance sans que personne ne soupçonne la pauvre petite Marie d'en être la cause.
Tu vois Élisabeth. On récolte ce que l'on sème. On en paye les conséquences. Tu as voulu jouer et tu as joué. C'était mon tour maintenant. J'ai les cartes entre mes mains. Il ne me reste plus qu'a les jouer contre toi. Et soit en sûr je gagnerai la bataille.
J'arrivai devant chez moi. Mon petit appartement était imprégné de ses souvenirs. Chaque pas que je faisais ici été un souvenir douloureux pour moi, un brisement de cœur. Chaque pas que je faisais augmenter ma peine et mon désir de vengeance.
Arrivé dans ma chambre, je me déshabillai. Et pris un des t-shirts d'Élisabeth. Oui, j'avais encore quelque faiblesse. Je retirai mes écouteurs qui émettaient "rolling in the deep" d'Adele en boucle. Cette chanson résumait tellement bien ma vie en ce moment.
Le t-shirt d'Élisabeth portait encore son odeur mais malheureusement elle s'atténuer de plus en plus. Ce parfum entêtant de vanille qui il y a moins d'un an régner en permanence chez moi me manquer tellement.

Je me détestais moi-même. Je me détestais de toujours l'aimer. De toujours avoir un faible pour elle et de ne savoir me défaire de son étreinte invisible. Elle m'avait rendu accro à elle. Je pensais que son coma était le plus dur moment de la vie et pourtant...
Amélie m'empêchait de la voir à l'hôpital. Résultat j'y allais très tôt le matin. Je ne comprenais pas pourquoi elle faisait ça. Mais j'avais compris quand après ma rupture avec Élisabeth, Amélie l'avait expliqué. Que je n'avais été qu'un jeu. Qu'Élisabeth ce servait de moi comme pion dans son jeu. Au début je n'y avais absolument pas cru et puis j'y avais pensé. Et je m'étais rendu compte que depuis toutes cette tempe j'avais été aveugle.
Mon regard se perdit dans le ciel sombre. Il était passé minuit. Je devrais dormir et pourtant cela faisait quelque temps que je ne savais plus dormir. Je passais mes nuits à pleurer et à me rappeler.

Flashback

Nous étions au téléphone. Élisabeth se moquait de moi par ce qu'elle pensait que je prenais les études trop au sérieux. Dans le fond, elle n'avait pas tort. J'étais ce genre de fille tout le temps stresser et h24 dans ses cahiers. Ce jour-là, je n'avais eu que 14 de moyenne en chimie et je ne cessais de lui répéter que j'allais rater ma vie. Elle le disait que si moi je ratais ma vie, elle ne savait pas ce qu'elle ferait. Il y eut un blanc au milieu de la conversation. On n'entendait que le bruit de nos respirations.

-je t'aime me dit soudain El'

-je t'aime aussi lui dis je

-beaucoup moins que moi je t'aime m'avait elle répondu

-ça m'étonnerait avais-je simplement dit

-tu ne sais à quel point je t'aime Marie. Je pourrai tout faire pour toi. Je pourrai prendre une balle ou même te donnais mon cœur . Ma vie tu es entièrement vouée.

J'avais été tellement surprise par sa déclaration que je n'avais sue quoi répondre.

-je pourrai faire tout ça pour toi aussi lui avais je finalement dis.

Finalement, el m avait rejoint chez moi et nous avions passé la nuit à discuter de sujet divers. On avait tellement rigolé...

Fin du flashback

Son sourire j'étais tellement accro à ça. Quand on la voyait rire, on avait envie de déplacer des montagnes pour elle, de se plier à ses quartes volontés . On avait envie de la rendre tellement heureuse. On avait juste envie qu'il reste plaquer sur son visage à jamais.
Je songeai à la déclaration qu'elles m'avaient faite. Était-ce vrai. En tout vas tout était vrai pour moi. J'aurai véritablement tout fait pour elle. Mon cerveau à me disait qu'elle avait menti et pour temps mon cœur me disait qu'elle avait dit vrai.
Allais-je un jour connaître la vérité ?
Je l'espérais...

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