Entre ce que je vois et ce que je dis, Entre ce que je dis et ce que je ne dis pas, Entre ce que je ne dis pas et ce dont je rêve, Entre ce dont je rêve et ce que j'oublie - La poésie. Se délie Entre le oui et le non: Dit Ce que je ne dis pas, Se ta...
§|Prin cenusa imperiului (Par le cendres de l'empire) est le titre d'un film d'Andrei Blaier d'après le roman Jocul cu moartea de Zaharia Stancu. Le livre c'est Bildungsroman, histoire picaresque et drame historique a la fois (l'inimitable et inconfondable façon roumaine). Le film - sorti en 1976 - ajoute la perspective existentialiste de la quête du sens. Dans son périple "par les cendres de l'empire" austro-hongrois, Darie (adolescent naïf, encore préservé de la misère du monde) lutte pour survivre; Il rencontre ainsi le Diplomate, misanthrope cynique avec prétentions d'aristocrate. Sancho et Quijotte ? En tout cas, les deux personnages quasi - spectrales - Darie boîte... - tentent de survivre le Fin du Monde. Du leur Monde: l'empire s'effondre; les nations revendiquent leur indépendance; c'est la première guerre mondiale. C'est la Götterdämmerung. În Jocul cu moartea am văzut pur și simplu Decalogul. Era în cartea asta tot răul și tot binele și eram hotărât să-l fac cu orice preț, disait Andrei Blaier a l'époque. Le film surprit, d'une manière métaphorique, l'agonie de l'empire avant sa disparition et l'ardu chemin du Devenir : quête du sens de la vie dans un univers soumis au hasard; racines du Mal; prix de la vie. Un film comme une ballade.
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— Cher Socrate ! Quel rapport entre cette excursion du côté de l'amour et la définition du philosophe ?
— Ah, les voilà bien, nos jeunes amoureuses ! Incapables de reconnaître que, comme l'a dit le grand poète portugais, Fernando Pessoa, l'amour est une pensée. Je vous le dis, jeunes gens: qui ne commence pas par l'amour ne saura jamais ce que c'est que la philosophie. ~ La République de Platon, Alain Badiou
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A Belvedere, les allées du Palais sont bordes avec des Sphinges. Pourquoi Sphinges et pas Sphinx ? Effémination impériale ?
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L'ouverture de la Conférence de Psychopharmacologie rend hommage aux geants de la psychiatrie viennoise : Sigmund Freud et Victor Frankl. La psychothérapie, un sine qua non de la psychiatrie, malgré les progrès du néo-rationalisme biologique récent. La dérive actuelle de la psychanalyse, argumentée par toute une série des changements du XXIème siècle (par rapport à la Vienne impériale): le féminisme, la révolution sociale, la redéfinition de la famille; la mobilité du quotidien et la globalisation.
On oublie que le noyau de la doctrine freudienne fait référence au développement du psychisme humain, a l'introjection des imagos parentaux qui deviennent les porteurs de la civilisation dans la demeure même de l'âme....
Et si on pose le problème ainsi : Conformément a la psychanalyse, chaque individu porte en lui-même, depuis l'enfance, sa propre famille et ses rapports avec celle-ci ?
