Niccolò Machiavelli. Principum Specula

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nice :) mais mon ordi est muet  ~(nn) Watson, 5 mai

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Les mots ! Rien que des mots ! Mais qu'ils étaient donc redoutables ! Qu'ils étaient clairs, vifs et cruels ! On ne pouvait leur échapper. Et pourtant ils contenaient une magie subtile. Ils semblaient capables de donner une forme plastique à des choses informes et de répandre une musique à eux, aussi douce que celle de la viole ou du luth. Rien que des mots ! Y a-t-il rien de plus réel que les mots ? ~ Oscar Wilde, Le Portrait de Dorian Gray

 Rien que des mots ! Y a-t-il rien de plus réel que les mots ? ~ Oscar Wilde, Le Portrait de Dorian Gray

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(nn) Sherlock Heaulmes Caca dans les prout. Résumé de l'entretien de groupe L/S du 07.03.2015

Tout d'abord, notons que pour une fois je n'ai pas réellement fait quelque chose de mal. 

Bien, aujourd'hui je fais un entretien en présence de L. J'aimerais avoir la fierté de l'appeler mon amie mais je ne suis pas assez amical pour ça. La psy me dit que je dois expliquer à L mon parcours jusqu'à présent. Comme vous le savez tous, mon parcours est parfaitement ennuyeux, je ne vais donc pas m'attarder là-dessus. Ensuite elle demande à L de faire de même. L n'a pas l'air à l'aise, ce qui est compréhensible. J'essaie de la mettre en confiance parce que je ne sais faire que ça (et encore) ce qui s'avère être sans résultat concluant. Watson me fait la leçon sur le fait que je ne dois pas utiliser les noms des autres pour me justifier, assumer mes blablabla et patapouf. Ensuite j'ai dormi (je plaisante, je crois). Quand je me suis réveillé on m'a demandé pourquoi je portais tant d'intérêt à L. j'ai simplifié la chose en disant qu'elle était spéciale. Et en soi, ce n'est pas un mensonge, juste une abréviation. J'ai beaucoup fumé aussi. L aussi. Watson a oppressé L pour qu'elle lui dise des choses très personnelles sous le simple prétexte que j'avais fait pareil. J'avais de la peine pour L et j'espérais aussi que si elle se mettait en colère elle ne se mette pas en colère contre moi. Oui, je suis une lopette. Maintenant, silence, insolent lecteur fictif que je viens d'inventer. Je vais te conter la suite de ma merveilleusement ennuyeuse histoire.

Watson (à ce qu'il paraît faut dire Watsonou ou un truc dans le genre), après trente deux (j'ai compté) appels téléphoniques surprise, se ramène avec notre projet littéraire (ce lui que tu as dans les mains, imbécile). L semble ne rien oser dire et Watson est comme un gros nuage noir = c'est gros et c'est noir. Et surtout, on sait pas si ça va péter ou pas. Je garde la tête baissée parce qu'on m'a toujours dit « attention aux yeux, pauvre con ! » enfin je crois. À un moment je ressens tant de honte que je vais chialer. Je crois que j'aurais reçu une médaille pour le titre de « la plus misérable des petites crottes ». j'ai quand même réussi à m'humidifier les yeux gratos avec ça. Faut que j'arrête d'être sérieux, ça devient chiant. Bref. En plus de toutes ces conneries, j'arrète pas de jeter des regards « discrets » à L parce que je ne peux pas m'empécher de l'admirer. Ce qui se passe dans mon cœur ne regarde personne (surtout pas moi, si j'ai bien compris) et donc je vous épargne les détails mais BORDEL qu'est-ce qu'elle est belle ! pardon... je dois me reprendre. Nous disions donc... ah oui, en gros on s'est fait un câlin avant qu'elle s'en aille. Vous pensez que j'aurais pas dû ? c'est quand même un contact assez proche. Enfin bref, je suis pas sur un blog ou un journal intime là. 

Ulysse sans IthaqueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant