Ulysse sans Ithaque

17. Berlin. Ich hab noch einen Koffer...

Pourquoi nous retirer et abandonner la partie, quand il nous reste tant d'êtres à décevoir? ~ Emil Cioran

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La relation professeur - disciple entre Haydn et Beethoven fut pas facile; pourtant, Haydn n'hésite pas a exprimer son estime pour  son indiscipline élève:  Vous avez beaucoup de talent et vous en acquerrez encore plus, énormément plus. Vous avez une abondance inépuisable d'inspiration, vous aurez des pensées que personne n'a encore eues, vous ne sacrifierez jamais votre pensée à une règle tyrannique, mais vous sacrifierez les règles à vos fantaisies ; car vous me faites l'impression d'un homme qui a plusieurs têtes, plusieurs cœurs, plusieurs âmes.

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Sherlock Heaulmes, BLAVLABALALALADEMACHINAVECRESUME:  Sherlock et Watson se dirigent en voiture vers un emplacement calme et sympathique. Divers sujets inintéressants (tels que le voyage en Allemagne du Watson, des conseils dignes de weight watchers pour perdre du poids, et j'en passe) sont abordés avant que les thèmes réellement importants soient mentionnés.

Le premier sujet étant l'assurance invalidité. Watson estime que Sherlock devrait avoir une rente plus ou moins légitime face à son trouble psychologique plus ou moins présent. Sherlock lui fait clairement comprendre qu'il ne comprend rien à tout ça et qu'il préfère rester en dehors de tout ça si il ne veut pas risquer de provoquer le prochain déclin de Wall Street. Tout cela malgré les répétitions du Watson que ce serait superbe d'exploiter un système œuvrant pour notre bien. Le sujet reste ouvert.

Puis vient le sujet de la vie quotidienne à domicile. Sherlock explique que de toute façon il ne doit tenir qu'un an (jusqu'au démarrage de son emploi) et que, aussi invivable soit-elle, sa mère peut être tolérée ou du moins supportée. Sa sœur est sensé partir vivre à Lyon et ne représente donc aucune menace au système familial actuel. La décision est néanmoins prise qu'ait lieu un entretien familial au cours de la semaine à venir. Ce qui ennuie fortement Sherlock (ceci est un mensonge. En réalité c'est à la demande du Sherlock qu'un entretien sera planifié. Watson n'a fait qu'approuver). Le sujet reste (évidemment) ouvert jusqu'à l'entretien, voire plus longtemps selon le déroulement des événements.

Ensuite, Sherlock a droit à quelques élucubrations sur le thème de travailler c'est mal. Tu es sûr de vouloir obtenir un travail bénéfique et agréable alors que tu pourrais vivre à la rue, ce qui est nettement plus chouette ? Sherlock, étant un esprit logique et supérieur, ne fera pas même mine de considérer la question. 

On passe au sujet suivant : les soi-disants troubles d'origine éducationnels dans le domaine sexuel et du blablabla. Sherlock clarifie qu'il n'a aucun problème sur le plan sexuel. Qu'il n'en a jamais eu. Puis, de fil en aiguille ils en arrivent au sujet de Mlle Christine Bach**. Sherlock signale au Watson que cette personne est aussi ennuyeuse que la plupart des personnes*** dans son entourage, il ne souhaite que la trépaner, pénétrer, poutrer, entuber (je vais pas vous faire un dessin non plus) sexuellement de toutes les manières possibles et imaginables. Il prétend ne plus être capable de ressentir de l'amour, ou plutôt, être capable de ne plus en ressentir. Car, selon lui, l'amour est, comme toutes les émotions, le fruit de réactions chimiques basiques et peut être contourné une fois qu'on a compris son fonctionnement. Il considère aussi que la priorité dans sa vie n'a jamais été dans le domaine sentimental. Il ne doit accorder d'importance qu'à sa survie (nourriture, sommeil) et à son avenir professionnel et, par la même occasion, financier*****. Watson reste sceptique face au prétendu arrêt émotionnel du Sherlock. Sherlock lui fait remarquer que de continuer à en débattre reviendrait à une perte de temps, car l'un comme l'autre, ils sont convaincus que leur opinion respective est la bonne.