28. Rochester, Kent. Great Expectations

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 Once for all; I knew to my sorrow, often and often, if not always, that I loved her against reason, against promise, against peace, against hope, against happiness, against all discouragement that could be. ~ Charles Dickens, Great Expectations 

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  it is a principle of his that no man who was not a true gentleman at heart, ever was, since the world began, a true gentleman in manner. He says, no varnish can hide the grain of the wood; and that the more varnish you put on, the more the grain will express itself.~ Charles Dickens, Great Expectations

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 The broken heart. You think you will die, but you just keep living, day after day after terrible day. ~ Charles Dickens

Adolescence sans natel et sans Internet

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Adolescence sans natel et sans Internet. 2 h TV par jour. Les mardis: soirée BBC. C'est ainsi que j'ai découvert ... Shakespeare... Thackeray ... l'humour anglais .... Dickens.... Personnage central du roman Great Expectations, Miss Havisham est une vieille femme rendu folle par un amour inachevé et par sa vengeance, mise silencieusement en oeuvre par la suite durant des années.

Je me souviens encore la révolte de ma conscience morale adolescente (16 ans ?? ) en train de déchiffrer le message du Dickens. Miss Havisham s'intéresse au caractère de sa pupille Estella, pour laquelle elle assure désormais une éducation perverse..... Fine réflexion autour de la psychopathologie développementale des troubles de la personnalité narcissique.

La maison de Miss Havisham porte visiblement l'empreinte de la folie, dans une maniéré romantique victorienne. .... Par contre, dans le cas d'Estella, rien laisse soupçonner le monstre humain camouflé derriere une beauté angélique.

Miss Havisham brûle comme une torche vivante dans sa robe de mariage, parmi toiles d'araignée, poussière et candélabres d'argent.... L'image - et surtout les hurlements - de Joan Hickson (extraordinaire dans son rôle) - me hantent en flash-back, notamment dans les ambiances victoriennes... .

Si le discours est argumentatif, l'histoire est indicative

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Si le discours est argumentatif, l'histoire est indicative. Une histoire n'expose pas une théorie; elle montre un fait, relate une situation, sans une explicite intention démonstrative. Elle ne fournit pas des réponses, mais incite plutôt a les rechercher. Par rapport a l'argument logique, l'histoire représente ce que l'image est par rapport au concept. Tout comme l'image, elle est moins explicite, mais plus compréhensive.  

C'est beaucoup plus facile a apprendre - quoi que ce soit - quand on assiste a une démonstration, sans mots (ex: faire le nœud de cravate). Pas par hasard, l'éducation de chaque de nous commence par imitation et par des histoires - contes racontées par les parents ou grand-parents. 

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Développement du délire - encore un exemple, dans le film du Julie Delpy inspiré  par la comtesse hongroise Erzsebet Báthory.  Delpy s'intéresse au développement (psychopathologique) d'une de plus fameuses serial killer, dans le contexte socio-culturel du 16eme siècle.  Et y arrive bien. 

Un délire SANS caractéristiques erotomanes (du syndrome de Clerambault): 

Ulysse sans IthaqueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant