Un coup de pieds dans le ventre me réveilla. C'était Dwight. Il faisait jour, et tout le monde était déjà sortit de son lit, mis-à-part moi. Je lui soutient un regard méchant, et vue ma tête au matin, il devait être encore pire que d'habitude.
- Lève-toi. Gill va parler.
Mais qu'est ce que je m'en foutais des discours de ce dictateur. Il me pointa son arme en plein dans le front. Sympathique ce réveil. Apparement, je n'avais pas vraiment le choix. Je me leva de mon lit et Dwight me conduit jusqu'à la grille, sans baisser son arme. Quand j'arriva, la grille s'ouvrit et le groupe se tenait devant celle-ci. Carter débarqua.
- Le nombre de rôdeurs a augmenter le long de la clôture. Nous devons donc redoubler notre prudence dans nos sorties, dit-il. La horde s'est un peu rapprochée ce matin. Mais rien n'indique pour autant qu'elle passera par ici. Sachez que nous surveillons la situation. Sans transition... Bon, certaines personnes l'ont peut-être mauvaise après... Ce qui s'est passé. Janet lui lança un regard foudroyant. Mais tout ça, c'est du passé maintenant. Certains d'entre vous viennent de joindre notre communauté, dit-il se tournant particulièrement vers moi. D'autres sont des membres égarés. Mais sachez qu'ici, vous trouverez la rédemption... Le pardon... En prouvant votre valeur, ce qui sera sans aucun doute un dur labeur. Il se tourna vers Mike. Mike, tu es pratiquement revenu l'un des nôtres maintenant. Continue sur ce chemin et nous t'accueillerons à bras ouverts.
- Tu as bien dormi ? Me murmura Hanna, tandis que Carter continuait son monologue. Je tombe de sommeil.
- Ça va, répondis-je.
- Cool. Tant mieux. Je me disais juste que c'était bien de pouvoir enfin...
- VERNON ! Hurla soudainement Carter.
- Oui ?
- Ta fille a visiblement besoin d'une correction.
- Pardon, j'ai... Hanna, fais des excuses à M. Carter...
- Pardon, monsieur, dit-elle en faisant les yeux de chien battu.
- Non, non. Ça ne suffit pas. Je ne peux pas tolérer un tel comportement lors du premier jour de ta réforme. Inculpe-lui la discipline, Vernon.
- Je suis censé faire q...
- Une bonne trempe en travers de la figure devrait suffire. Elle y réfléchira à deux fois avant de la rouvrir. Vas-y, on t'attend, dit-il en croisant les bras, patient. Tout le monde fit surpris et inquiet.
- Je... Ne sais pas si avec ma main... Je... Dit-il en montrant ses bandages aux doigts.
- C'est bien pour ça que tu en as deux, Vernon. Allez, elle ne te retient pas. Une bonne gifle dans la figure. Sans quoi Dwight s'en chargera, et je ne pense pas que ça va te plaire...
- C'est ma faute ! L'interrompit-je.
- Personne t'a demandé ton putain d'avis ! Dit Dwight. Il devait vraiment avoir un problème avec moi. Carter lui fit signe de la main qu'il s'en chargeait. Il se tourna vers moi.
- A ta place, à moins de vouloir la même correction, je la bouclerais, me dit-il. Il se tenait alors devant Vernon, attendant son petit caprice. Ce dernier baissa la tête et se tourna vers sa fille.
- Désolée, papa... Je suis désolée... pleurnichait-elle.
- Ferme les yeux, ma chérie. Ça ne fera mal qu'une seconde. Il ferma les yeux pendant plusieurs secondes.
- FAIS-LE ! Cria Carter. Sur ce, Vernon leva la main, et la claqua contre la joue de Hanna. Le choc l'a fit tomber au sol. Elle se tenait la joue en pleurant.
- Pardon, Hanna... Il se rapprocha d'elle avant que Carter lui bloqua le passage.
- Arrête ! Elle n'est plus en âge d'être maternée. Qu'elle reste là pour réfléchir à ce qu'elle a fait. Dwight, amène Vernon à son poste. Tous les autres devraient avoir reçu une assignation. Au travail. Carter partit après avoir donné ses ordres. Dwight se rapprocha de Vernon, puis se tourne vers Hanna.
- La vache, Doc, tu lui as carrément refait le portrait, ricanait-il.
Tout le monde disposa et obéis aux ordres de Carter. Une femme noire vêtue comme les autres hommes de Carter vient vers moi.
- Toi, tu bosses à l'armurerie. Suis-moi, me dit-elle. Elle avait l'air gentille. Et ça me plaisait l'armurerie. Ça pourrait peut-être nous être utile afin de sortir d'ici, si on s'allie Nate et moi, comme nous l'avons prévu hier soir.
- Terreau chaud devant ! Crie soudainement une voix féminine. Un énorme sac de terreau s'écrasa au sol, devant moi. Je releva la tête. C'était la femme bizarre dont nous parlait Mike. Hé merde !
- Hayley ? La femme noire m'appela. Je l'a suivit. Rentre. Phoebe t'attend.
J'entra dans la pièce et vit la rouquine assise sur un siège au beau milieu de toutes ces armes. Le plan allait se compliqué si elle était là. J'aurai préférée être avec quelqu'un d'autre qu'une traîtresse. La pièce était immense et des tonnes d'armes étaient accrochées aux murs, d'autres rassemblées au sol, sur des tables...
- Hey, euh... Tu commence la journée avec moi, on dirait, me dit-elle. Elle me montra un siège à côté d'elle. Je m'assieds. On charge les munitions. Je pris un revolver sur le côté, et des munitions qui se trouvaient dans de grands sceaux sur la table en face de nous. Je chargea le revolver, ça n'avait rien de bien compliqué. J'espérais seulement que nous n'allions pas faire ça toute la journée. Tu t'y prend bien ! Je crois que je te dois des excuses, dit-elle tout en travaillant. Je n'ai pas été réglo quand je vous ai rencontrés au pavillon... Et je ne m'attendais pas à ce qu'un groupe d'inconnus soit aussi gentil avec moi. Mais... Il y a eu des morts... Et je ne peux pas m'empêcher de me sentir responsable...
- C'était juste une sale situation... Qui a dégénéré. Ce ne sont pas les responsables qui manquent, dis-je.
- C'est gentil de ta part, mais... Je sais ce que j'ai fait. Mais je tenais à te dire que je regrette le rôle que j'ai joué. Je te présente mes excuses, qui valent ce qu'elles valent. Mais c'est tout ce que j'ai à t'offrir pour l'instant. Un silence s'abat avant qu'elle reprenne. Comment a été ta première nuit dans la cour ?
- En prison, tu veux dire ?
- Ce n'est pas une prison. Plutôt une résidence surveillée.
- C'est une forme d'emprisonnement, non ?
- Possible... Je ne sais pas. Je n'ai jamais fait de prison. Ne le dis à personne, j'essaie de jouer les dures, me dit-elle en me faisant un clin d'œil. J'étais censée partir... Quand Liam, Vernon et les autres sont partis, je comptais y aller aussi.
- Pourquoi tu es restée ?
- Très franchement... Je me suis dégonflée. Je justifiais mon choix en me disant qu'il était plus facile de changer une pièce cassée que de repartir à zéro. La menace de cette horde... C'est le genre de chose qui peut déchirer une communauté. Carter est d'une part courageux d'assurer l'alimentation et la sécurité d'une telle communauté. Je ne cautionne pas ses actes... Mais je suis en vie grâce à lui. Je n'en revenais pas, je ne sais pas ce qu'il leur fait avaler. Mais les gens ici pensent qu'ils sont en vie grâce à ce taré ?! Je ne comprenais pas leur raisonnement, on se croirait dans une secte.
- Je pense qu'il est complètement barré, dis-je, honnêtement.
- Il est... Surmené.
- Barré, ça sonne mieux.
- Liam avait sa conception des choses et Gill la sienne, diamétralement opposée... Il y a eu un clash, puis Janet a commencé à s'arrondir, et ça n'a rien arrangé... Peut-être que Liam avait raison à propos de Gill. J'aimerais qu'il soit là, mais... En tout cas, j'espère qu'il va bien. Soudain, le talkie-walkie s'alluma.
- Hey Pheobe. Elle est avec toi la p'tite ? Il faut que je vienne la chercher, c'était la voix de la femme noire.
- Ouais, elle est ici, répond-t-elle.
- Ok, j'arrive.
- Je suis sûr que tout va bien, me dit-elle. Oh, j'allais oublié : je t'ai pris ça. Elle se leva et me donna un gros k-way bleu rembourré d'une fourrure à l'intérieur. A vrai dire, il était affreux. Mais ça me serait sûrement utile cet hiver. Qu'est ce que t'en penses ? Demanda-t-elle, toute excitée. Je l'ai trouvée dans votre ex pavillon. Oh, elle ne te plait pas ?
- C'est pas ça...
- Je l'a trouvais mignonne.
- Ouais, mais on est pas dans un défilé de mode de toute manière. Elle me tiendra chaud, alors merci.
- Fais attention à toi, ta super veste risque de faire des jaloux, rigolait-elle.
La femme noire entra dans la pièce.
- Ah te voilà. C'est quoi cette veste immonde ?
- Michelle !
- Quoi ? Dit-elle, très sérieusement, tandis que je me mit à rire.
- Peu importe. A plus, Hayley.
- Allez, suis-moi. Je me demandais où elle pouvait bien m'emmener. Et pourquoi ? Peut-être Dwight, vue que je suis sa tête de turc. Où bien Carter, après le numéro de ce matin... Nous montions des marches, plusieurs étages. Mais où m'emmenait-elle ?
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Survive : Tome 2
FanfictionSuite aux événements tragiques se déroulant à Boston, Hayley tente de suivre les conseils de Shawn et de survivre. Elle va vite se rendre compte qu'il faut se méfier autant des vivants, que des morts au cours de ses aventures. *inspiré de The Walkin...