Chapitre 14

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Ivan entra dans la maison d'un pas confiant, Isabella à sa suite. C'était plus une garçonnière qu'une maison mais bon, elle ferait l'affaire. Il avait chipé les clés a Johnatan sans que ce dernier ne le remarque. Il se demandait toujours pourquoi son frère ne l'avait pas encore vendue vu qu'il était maintenant marié et n'en avait plus besoin. Mais cela ne le concernait pas, pour l'instant, il avait mieux à faire. Il se tourna vers Isabella et vit qu'elle regardait autour d'elle avec intérêt.

- Cet appartement est à tes parents ?demanda-t-elle en s'avançant dans le salon.

- Non, à mon grand frère, Johnatan.

Elle déambula de long en large dans la pièce, son sac à main toujours sur l'épaule. Elle semblait nerveuse.

- Bon ! fit-elle avec un sourire crispé.

Ivan la regarda intensément des pieds a la tête avant de s'approcher d'elle. Perchée sur ses talons hauts, elle était de la même hauteur que lui. Vêtue d'une d'une jupe grise taille haute dont l'extrémité lui arrivait sur les genoux, et d'un chemisier turquoise, ses cheveux étaient soigneusement attachés en catogan sur sa nuque. Ses verres sr le nez, elle le regardait avancer, le corps tendu dans une attente silencieuse.

Parvenu en face d'elle, Ivan posa une main sur son épaule et fit glisser son sac le long de son bras avant de le lancer sur le canapé.

- Euh...Ivan je ne pense pas qu'on devrait faire ça...j'y ai bien réfléchi sur la route et les relations entre élèves et professeurs sont inter-terdites bafouilla-t-elle tandis qu'il relâchait ses cheveux sur ses épaules.

- Peut-être, murmura-t-il concentré dans sa tâche. Mais les relations entre une femme mûre et un homme fou de désir ne sont pas interdites.

- Un adolescent avec les hormones en feu rectifia-t-elle en fermant les yeux alors qu'il sortait les pans de son chemisier de sa jupe pour le déboutonner lentement en commençant par le bas.

- Pas un adolescent...un homme...un vrai, chuchota-t-il en détachant son soutien-gorge qui s'ouvrait en avant. Il fit glisser les bretelles du sous-vêtement le long de ses bras et le laissa atterrir sur le plancher.

- Je...tu-tu es mineur balbutia-t-elle alors qu'il descendait le zip de sa jupe tout en posant des petits baisers sur ses joues et son cou.

- Et alors ?souffla-t-il en se baissant lentement, descendant dans son mouvement la jupe long des jambes fuselées de sa prof qui prit appui sur ses épaules pour garder l'équilibre.

- Et-et alors je risque la prison.

- Génial chuchota-t-il en se redressant tout aussi lentement en caressant du bout de doigts la peau soyeuse des cuisses d'Isabella qui se mordit la lèvre inférieure.

- Non...ce n'est pas génial du tout chuchota-t-elle en le regardant sucer son index avant de le faire tourner autour de l'auréole d'un de ses seins.

- Si ça l'est...parce que le gardien de ta prison c'est moi.

Sur ces mots, il l'attira contre lui, une main derrière sa nuque et une autre sur sa fesse gauche qu'il pressa en forçant les lèvres de la jeune femme de sa langue. Isabella gémit et glissa les mains sous son maillot pour sentir ses abdos sous ses doigts. Les mains d'Ivan soupesèrent ses seins qu'il prit plaisir à caresser de ses doigts il but le gémissement que poussa Isabella et s'écarta pour enlever son maillot alors qu'elle délaissait son ventre pour toucher la bosse qui tendait son pantalon avant de le débarrasser de sa ceinture pour lui enlever son jean. Tendu comme un arc, il regarda cette femme qu'il avait tant désiré s'agenouiller devant lui et lever les mains pour ôter ses verres, mais il l'en empêcha en couvrant sa main de la sienne.

- Non. Garde-les, ainsi que tes chaussures.

- C'est ça ton fantasme ?

Il hocha la tête en souriant avant de fermer les yeux lorsqu'elle le prit dans sa bouche.

XXX

Allongé sur le dos, une main sous la tête et l'autre parcourant doucement le corps d'Isabella qui était pressé tout contre lui, Ivan se sentit comblé il venait de vivre la journée la plus torride de sa vie.

- Ca faisait longtemps murmura la voix ensommeillée d'Isabella.

Il sursauta et baissa les yeux vers les yeux endormis que la femme qu'il tenait dans ses bras levait sur lui. Dieu qu'elle était belle au réveil !

- C'est quand la dernière fois qu'il t'a touchée ?demanda-t-il.

- Ce n'est pas ce que je veux dire... C'est juste que je n'avais pas pris autant de plaisir depuis un bon bout de temps...l'alchimie qu'il y avait entre Tom et moi a disparu, et je crois qu'il s'en est rendu compte et que c'est pour cela qu'il a tant changé.

- Pourquoi tu restes avec lui ?

Elle poussa un soupir et reposa la tête sur son torse alors qu'il lui caressait tendrement les cheveux.

- Je ne sais pas...l'habitude peut-être.

- Tu l'aimes ?

- Je ne le déteste pas.

- Mais tu ne l'aimes pas non plus.

- ...non, répondit-elle après une brève hésitation.

Ivan décida de ne pas revenir sur le sujet. Il ne voulait pas l'entendre parler de ce connard. Pourtant elle poursuivit :

- Il va me tuer s'il découvre que je le trompe...je devrais me sentir coupable d'abuser d'un adolescent et d'être infidèle mais je ne ressens rien de tout cela c'est dingue !

- Tu n'as pas à te sentir coupable de quoi que ce soit. Et tu ne devrais pas dire que tu abuses de moi car ce n'est pas le cas. J'ai peut-être seulement 17 ans jamais je ne suis plus un enfant depuis longtemps déjà. Et physiquement et moralement.

- J'aime tellement te sentir contre moi murmura-t-elle.

Ivan l'entoura de ses bras et elle se blottit un peu plus contre lui avant de se figer.

- Ivan ?

- Mmh ?

- Qu'est-ce que c'est que ça ? gloussa-t-elle en touchant doucement son sexe qui se redressait.

- Désolé mais tu me transformes en érection ambulante.

Elle éclata de rire sans le lâcher.

- Mmh, c'est très flatteur ça. Deux fois sur le canapé du salon et une fois ici, et tu en veux encore ?

- Et toi ?rétorqua-t-il en haussant un sourcil alors qu'elle souriait et se plaçait à califourchon sur lui

- Tu n'es pas a cours de capotes ?susurra-t-elle.

- Non...ton mari pense que tu donnes des cours de rattrapage. Et il n'est que midi, et on est samedi.

- Presque 1h en fait...tu as des idées pour la suite ?

- Même une balle a la tête ne me débarrasserait pas de tout ce que j'ai envie de te faire mi amor.

Elle éclata de rire avant de se pencher pour l'embrasser.

- Tant mieux.

La famille FreizerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant