Chapitre 28

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Ian siffla entre ses dents et rejeta la tête en arrière. Les yeux clos, il savoura le flux de sensations qui le faisait frémir alors que cette petite bouche refermée sur lui le faisait jouir comme il ne l'avait fait depuis longtemps.

Lorsqu'il rouvrit les yeux, deux yeux magnifiques et pétillants de malice étaient posés sur lui. Les mains sur son torse et le menton posé dessus, Sorya lui offrit son plus grand sourire.

- Tu t'améliores drôlement vite dis donc !dit-il, la voix éraillée.

- J'aime que mon professeur soit content de moi.

- Tu es une excellente élève Sorya.

- Ah oui ?

- Oui. Très dévouée, très appliquée, qui se tue a la tâche.

Elle gloussa alors que le rouge lui montait aux joues.

- Approche ordonna-t-il sans quitter ses lèvres des yeux.

Elle glissa sur son grand corps pour remonter jusqu'à ses lèvres qui s'entrouvrirent pour accueillir les siennes pour un baiser lent et doux. Elle s'écarta un peu et frotta son nez contre le sien.

- Tu ne peux pas avoir comme j'ai rêvé de ces instants...dans ma tête tu n'étais que mon fantasme inatteignable, le mari de ma sœur...

- Chuuuuut...je suis la maintenant, à ta portée, rien qu'à toi.

- Soraya...

- Ne t'en fais pas pour elle, elle signera les papiers du divorce crois-moi.

- Et si elle ne le fait pas ?

- Elle le fera lui assura-t-il en caressant ses cheveux.

- Mais...après ? qu'est-ce qui va se passer après ? pour elle je veux dire. Tu vas la laisser...sans rien ? parce que papa ne lui donnera pas un centime je le sais il me l'a dit.

Ian soupira et regarda le plafond, entourant les épaules de Sorya de ses bras.

- Je sais pas...à vrai dire je n'y ai pas réfléchi, pas vraiment en tout cas... Ta sœur ne peut pas vivre indéfiniment aux crochets de sa famille tu le sais ça ? elle doit apprendre à se débrouiller d'elle-même sinon elle finira vieille fille dans cette maison a rendre tout le monde dingue.

- Vieille fille ? Non ca ne lui ressemble pas rigola-t-elle. A mon avis elle se remariera ou mettra le grappin sur un homme fortuné qui l'entretiendra pour ses beaux yeux.

- Elle est amoureuse d'une femme.

- Tu crois qu'elle va se gêner ? encore moins si celle qu'elle aime a le même caractère qu'elle, ce dont je suis quasiment certaine.

- En tout cas, je contacterai la banque et je ferai un virement sur son compte...mais ça ne durera pas éternellement, elle devra se trouver un travail.

- Elle n'est pas bête tu sais...c'est juste qu'elle n'a pas fait les bons choix et qu'elle a gaspillé ses chances.

- Oui je sais bien soupira-t-il. Mais si elle ne veut pas faire d'efforts pour son propre bien, alors il n'y a plus rien à faire...mais assez parlé d'elle. Je veux faire les choses bien. Avec toi je veux que les choses soient différentes.

- Elles le seront.

- Apres mon divorce, je veux qu'on sorte ensemble. Je veux dire...comme un couple normal. Je sais que mon état ne facilite pas les choses mais...je veux t'inviter à sortir. On irait au cinéma, au restaurant, ou même à la plage si tu veux...je veux te conquérir avant de te demander en mariage.

- Tu m'as déjà conquise Ian murmura Sorya la joue contre son torse en traçant des petits cercles autour d'un de ses tétons d'homme.

- Je vais quand même te faire la cour répliqua-t-il. Te faire livrer des fleurs, des petits cadeaux, et te rendre heureuse autant que je le peux tout en te disant combien je t'aime.

- Quoi ?

- Ne t'affole pas la pria-t-il alors qu'elle se redressait sur lui. Peut-être qu'il est trop tôt pour le dire, mais je le pense vraiment, et je le ressens tout au fond de moi. Je t'aime Sorya. Je n'attends pas à ce que tu me dises pareil tout de suite et...

Il fut interrompu dans sa tirade par le baiser que lui donna Sorya.

- Je t'aime aussi lui dit-elle en interrompant leur baiser. Je t'ai aimé bien avant que tu m'aimes, et le fait que tu me dises que tu ressens pareil pour moi me rend tellement heureuse Ian. Bien avant que tu ne me touches j'étais à toi.

- Mon amour...

- Je ne suis pas ma sœur Ian...je sais que la vie à ses côtés n'a pas toujours été rose, mais crois-moi nous deux ce sera différent.

- Même si je suis invalide ?

- Ian tu es tout ce que j'ai toujours voulu, mon rêve devenu réalité, que tu puisses marcher ou pas m'importe peu, le simple fait de t'avoir dans ma vie me suffit.

- Tu me le jures ?

- Je te le jure assura-t-elle en se rallongeant sur lui.

- Que va-t-on faire avec tes parents ?

- Bon...je crois que ma mère se doutait déjà de quelque chose. Apres la scène que nous a fait ma sœur et la capote, je crois que ces doutes se sont confirmés même si elle ne m'a encore rien dit à ce sujet. Nous devrons juste l'annoncer à mon père...et aux autres membres de la famille.

- Ce soir ?

- Non. Pas ce soir.

- Ah non ?

- Non...ce soir toi et moi nous ne bougerons pas de cette chambre.

- Ah non ?reprit-il alors qu'un lent sourire se dessinait sur son visage.

- Non. Tu as encore des cours à me donner tu ne crois pas ?susurra-t-elle.

- Mais quelle élève studieuse ! je ne pouvais demander mieux ! embrasse-moi.

La famille FreizerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant