Brandon s'assit derrière son bureau et croisa sa jambe droite par -dessus la gauche. Appuyant sa tête contre le dossier de son fauteuil il laissa son esprit partir à la dérive. Il pensait à sa femme. Malgré les nombreuses chaussures à talons hauts qu' elle chaussait quotidiennement, elle lui arrivait à peine aux épaules. Avec ses cheveux bruns, ses yeux verts et son sourire envoûtant elle était superbe; c'était sans compter les quelques kilos qu' elle avait pris durant sa grossesse. Loin de l'enlaidir ils la rendait ma-gni-fique! Ses seins avaient pris du volume, ses hanches étaient délicieusement rondes, et son cul était divin!
Brandon sourit et passa distraitement les doigts sur ses lèvres en repensant à ce qu' ils avaient fait durant la matinée. Cette femme était vraiment faite pour lui. Ils avaient une petite fille âgée maintenant de 2 ans, Annabella, une petite princesse rousse aux cheveux frisés comme lui.
Alors qu' il rêvassait toujours, son beau-frère entra dans son bureau sans frapper et s'assit devant lui.
-je t'en prie Seb fais comme chez toi!
- tu fais de l'ironie? Cela ne te vas pas. Tu es un homme qui aile dire ce qu'il pense alors ne te gêne pas pour me dire de dégager.
- puisque tu te sais indésirable ue fais-tu ici?
- je suis venu te prévenir que tu vas perdre.
- perdre?s'étonna Brandon. Mais enfin de quoi tu parles?
- tu es là assis derrière ton bureau avec tes discours pédants, ton costume chic, tes bouclettes de pédé, les membres de ma famille te mangent dans la main et te trouvent parfait! Mais moi je ne suis pas dupe. Il parait que mon père veut te céder la présidence de l'entreprise? Mais tu te fourres les doigts dans l'oeil si tu penses que je vais te laisser me prendre ce qui me revient de droit!
- quoi? Mais voyons je n'essaie de prendre la place de personne!
- ça fait maintenant 5 ans que je travaille ici. J'ai fini mes études très tôt parce que j'étais très appliqué et que je rêvais de succéder un jour à mon père. Mais toi tu viens à peine de débarquer et tu penses que tu peux faire mieux que moi?
- combien de fois dois-je te le répéter? Je ne cherche pas à prendre ce qui est à toi.
- et tu n'y arriveras pas! Parce que je suis le meilleur!
- puisque tu as autant confiance en toi Seb que fais-tu encore dans mon bureau? Tu me fais perdre mon temps...et il est très précieux!
Les yeux de Seb étincelèrent de haine et de détermination. Brandon l'affronta de ses yeux gris sans ciller. Finalement, son beau-frère se leva, il l'imita. Parvenu au seuil de la porte le jeune homme se retourna et lui jeta un sourire suave.
- tu sais quoi? Un jour ou l'autre mon père se rendra compte que tu ne vaux rien. Je vais mener mon enquête sur toi...et tu chuteras de tellement haut que tu ne t'en relèveras pas. Mon père n'aura alors plus jamais confiance en toi.
- tu perds ton temps Seb. Je n'ai rien à me reprocher.
- je suis sûr que tu as commis des écarts de conduite par le passé... et ces petites erreurs vont te rattraper et m'aider a atteindre mon objectif. ..Bonne journée beau-frère.
Brandon le toisa et se rassit en soupirant. Seb pouvait bien faire ce qu' il voulait il n'avait plus rien à se reprocher ...non,rien de rien.
"Tu en es sûr?"chuchota une petite voix dans sa tête.
Il secoua la tête pour la faire taire et se mit au travail.
XXX
Allongée sur son lit, Sorya lisait un roman d'Agatha Christie. Prendre une journée de congé aujourd'hui lui faisait le plus grand bien. À 25 ans, elle avait déjà rencontré et travaillé avec quelques uns des plus grands cuisiniers du monde. Elle avait passé 4 mois en Italie l'année dernière, elle en était revenue séduite et fascinée par tout ce qu' elle avait vu, goûté et appris.
Elle avait toujours aimer cuisiner. Aussi loin qu' elle s'en souvienne elle avait toujours passé son temps de libre dans la cuisine avec la gouvernante à préparer à manger ou inventer des plats. En ce point elle était très différente de sa jumelle qui préférait courrir les boutiques et faire la fête à toutes heures du jour et de la nuit. La porte de sa chambre s'ouvrit brusquement. C'était Soraya. Elle referma la porte derrière elle et vint s'asseoir à ses côtés sur le lit.
- qu' est-ce qu' on s'ennuie ici! Dis pourquoi t'es pas allée travailler aujourd'hui?
Sorya referma son livre et soutint le regard inquisiteur de sa soeur. Physiquement elles étaient pareilles. Elles ne se différenciaient qu' à leur manière de marcher, de s'habiller, de parler et de se comporter.
- tu te souviens de Caleb?
- euh...non
- c'est celui qui ne cesse de me poursuivre de ses assiduités. Il ne cesse de me dire qu' il m'aime et que je serai sa femme que je le veuille ou non.
- tu as employé le verbe cesser à deux reprises nota sa soeur. Ce gars te stresses à ce point?
- il me fait peur Soraya. Il insiste toujours alors que je lui dis non à chaque fois!
- arrogant et persévérant. Intéressant commenta Soraya. Il n'est pas laid au moins?
- non. Il est même plutôt beau mais ce n'est pas mon genre. Je le vois plus comme un ami potentiel que comme petit ami.
- oh ma soeur! Tu me désespéres!25ans et toujours célibataire et probablement vierge!...tu l'es encore Sorya?demanda-t-elle curieuse.
- ça ne te regardes pas!
- autant te faire nonne! Tu trouves l'occasion de flirter et de t'amuser avec un bel homme qui te trouves à son goût malgré ton look abominable au lieu de ça tu préfères passer ton temps à te rouler dans la farine et à préparer de la dinde rôtie! ?
- au moins moi j'ai un travail! Pas comme toi qui préfères dépenser l'argent des autres!
Sa jumelle lui lança un regard noir avant de s'allonger sur le dos.
- tu penses comme les autres pas vrai? Que je suis une mauvaise épouse et une incapable?
- non. Mais je te trouves lâche et indécise. Tu ne finis jamais ce que tu entreprends. Après le lycée tu as voulu étudier le stylisme, tu es d'ailleurs très douée en dessin, mais tu as arrêté avec les cours après 3 mois. Tu t'es ensuite intéressée au journalisme vu que tu étais rédactrice en chef du journal du lycée, tu as abandonné après 1an. Tu as essayé la comptabilité mais tu t'envoyais plus en l'air avec ton prof que tu ne t'appliquais vraiment dans tes études! Tu as 25 ans Soraya que vas-tu faire de ta vie? Être femme au foyer et rester chez nos patents jusqu'à ta mort? Tu es brillante tu pourrais aller tellement loin si tu t'appliquais!
- tu as appris à exprimer le fond de tes pensées sans baisser les yeux devant moi c'est bien. Mais dis-moi pourquoi t'es encore ic toi?demanda-t-elle en s'asseyant et en fixant sa soeur. Tu vas finir vieille fille chez nos parents et continuer de remuer de la farine?
- j'aime mon travail.
- mais bien sûr!railla Soraya. Cuisiner? Tout un travail ça!
- plus qu' un travail, c'est un art! J'ai appris avec les meilleurs. Pour ton information je suis à la tête de 4 restaurants qui ont beaucoup de renommée. Et je compte en ouvrir un spécialement pour les gens défavorisés.
- un resto avec plats gratis? Quelle générosité soeurette!railla-t-elle. Ce sera un échec.
- au contraire. ..j'ai confiance en ce projet.
- bientôt je devrai te prier vu que le pape te nommera sainte Sorya!rigola-t-elle en se levant du lit.
- non mais pourquoi tu réagis comme ça?s'emporta Sorya. Tu es loin d'être bête, tu as une famille qui te protège et un mari qui t'aimes...
- il ne m'aime pas.
- pourquoi? Parce qu' il ne te donne plus d'argent pour freiner ton envie de tout dépenser? Il t'aime.
- tais-toi Sorya.
- si tu te comportais mieux tu verrais que ta vie s'en porterait bien. Pourquoi tu ne te bats pas pour sauver ton mariage? Ian est malheureux et...
- pourquoi tu ne cours pas le consoler? Un plan à 3 ça ne te tentes pas? Je suis sûre que ça lui plairait une partie de jambe en l'air avec des jumelles. Déjà que notre vie sexuelle est au plus mal ajouta-t-elle en sortant une cigarette de l'intérieur de son blouson et en l'allumant.
Sa soeur la regarda d'un air à la fois choqué et écoeuré.
- sors de ma chambre Soraya tu me donnes la nausée.
Sa soeur se rapprocha lentement d'elle avant de lui souffler une bouffée de fumée au visage. En ricanant, elle recula et quitta la chambre.
XXX
Ses yeux verts quittèrent ses livres de cours pour se poser sur ces jambes bronzées. Elles brillaient et étaient longues, galbées, et étaient rehaussées d'une paire de sandales vertes qui s'attachaient autour des chevilles la rendant plus haute qu' elle ne l'était déjà. Le regard d'Ivan sortit de sous le bureau pour contempler la vue d'en haut. Le moins que l'on pouvait dire c'est que cette femme était sublime. Son visage à l'ossature fine était encadré de mèches de cheveux noirs, des verres rectangulaires à montures noires dissimulaient son regard, elle avait un nez fin et des lèvres charnues brillantes de gloss. Elle était vêtue d'une chemise verte avec les manches arrivant aux coudes et dont les pans disparaissaient dans une jupe noire lui arrivant au-dessus des genoux. Dieu qu' elle était divine! Et dire que cette beauté portoricaine était sa prof d'espagnol songea Ivan sans cesser de la reluquer.
Il sursauta lorsque la sonnerie retentit, annonçant la fin des cours. Et merde soupira-t-il en se levant comme les autres et en refermant son livre. La salle se vida en quelques secondes. Son sac nonchalamment portée sur une épaule, son livre et son cahier en mains, Ivan sortait en traînant des pieds lorsque...
- ivan?l'appella sa prof.
- oui señora Suarez?
- dis-moi...tu comprends ce que je dis lorsque je parle espagnol?
- euh ouais bien sûr. Avec vous j'ai appris des tas de choses!
"Menteur!souffla une voix dans sa tête. T'étais trop occupé à mater son cul lorsqu'elle était au tableau."
- Ivan, tu as eu un F en espagnol. Tu es le seul à avoir obtenu ce résultat décevant. Tu as besoin de cours particuliers. Et heureusement pour toi, je suis là tous les jeudis à 3h.
- jeudi? C'est demain fit-il remarquer.
- exact. On commence demain. Je suis sûre que d'ici quatre semaines tu auras rattrapé tes lacunes par rapport aux autres et que tu seras prêt pour les examens.
Elle parlait toujours mais les yeux de l'adolescent dévièrent de leur trajectoire pour atterrir dans son décolleté. Les 2 premiers boutons de sa chemise étaient ouverts et ils donnaient une vue agréable de sa poitrine ronde.
"Soutien-gorge en dentelle. C'est trop sexy! Oh la vache je craque!"
-Ivan? Ivan! Ivan!
Ce dernier sursauta. Vu la tête de sa prof cela devait faire un moment qu' elle l'appelait.
- pardon j'ai pas entendu.
- apporte tes livres demain on finira à 6h.
- si tard?se récria-t-il. je crois que 30 minutes suffiront pour l'espagnol non?
- tu ne me suivais vraiment pas on dirait. En plus de l'espagnol tu dois également te rattraper en chimie.
- quoi? Oh non. Pitié señora Suarez!
- pas de pitié. Demain 3h. Je t'attendrai ici.
Elle prit ses bouquins et son sac à main et quitta la salle de classe.
Ivan soupira bruyamment. L'avoir pour prof d'espagnol c'était bien mais l'avoir aussi comme peof de chimie c'était une autre affaire, surtout que l'ensemble des professeurs de chimie étaient des hommes.
Le jeune homme sortit de la classe et pila net sur Katia,sa petite amie. Une jolie cheerleader blonde mais aussi une sacrée garce. Il avait du mal à la supporter dernièrement.
- salut mon chou. Que fais-tu encore là? Ça fait un moment déjà qu' on a sonné.
- je sais.
- j'ai eu une super idée. Pourquoi ne changerais-tu pas de coupe?
- quoi?
- je parle de tes cheveux. Une nouvelle coupe serait top non? tes boucles te tombent presque dans les yeux. Une nouvelle couleur de cheveux serait cool aussi. Je te verrais bien en blond comme moi!
- je n'ai aucune intention de me couper les cheveux et encore moins de les teindre.
- et bien accepte au moins de te les faire lisser.
Ivan la regarda comme s'il se demandait si elle avait bien toutes les parties de son cerveau puis marcha à grands pas vers la cour qu'il traversa sans se soucier de Katia qui trottinait pour rester à sa hauteur.
- je ne voulais pas te vexer mon chou.
- fiche-moi la paix tu veux?
- c'est juste que je pense au bal de promo et je suis persuadée que nous serons élus roi et reine . Je veux juste qu' on soit tous beaux et parfaits.
- nul n'est parfait. On est venus le chercher. On en reparlera dit-il en lui jetant un regard qui en disait long.
Puis il monta sur le siège passager près de son chauffeur.
XXX
Assise dans le bureau de son père qui venait de rentrer du travail, Soraya entortilla distraitement une mèche de cheveu châtain autour de son index.
- ton comportement me déçois beaucoup ma fille. Mais que t'arrives-t-il? Je croyais que tu étais heureuse avec Ian.
- je ne sais pas papa...je pense que je n'aurais pas dû me marier si tôt c'était irréfléchi de ma part...je n'étais pas prête pour ce genre d'engagement qui nous lie jusqu'à la mort avec l'être aimé.
- mais Ian est amoureux de toi Sorya!
- je sais. Mais je ne suis plus aussi sûre de mes sentiments...j'aimerais assez m'éloigner de lui pour quelques temps.
Lorsqu'elle regagna sa chambre, elle trouva son mari qui l'attendait debout près de la fenêtre, un bouquet de tulipes dans une main et une boîte de chocolats dans l'autre.
- tes fleurs préférées dit-il en lui tendant le bouquet. J'ai aussi acheté des...des chocolats.
Soraya prit la boîte qu' il lui tendait en le regardant esquisser un sourire embarrassé comme un gamin mal à l'aise. Il avait l'air d'un idiot debout ainsi face à elle à chercher les mots justes pour s'exprimer.
- ça fait longtemps que t'es là?demanda-t-elle en déposant ses présents sur le lit.
- ça va faire près d'un quart d'heure que je t'attends. Je voulais qu' on parle tous les deux car je n'aime pas qu' on soit fâchés toute une journée...quoi que ça devient une habitude depuis un certain temps. J'y ai pensé quand j'étais au bureau et...
- Ian?le coupa-t-elle.
- oui?
- je pars en voyage demain.
- tu pars en voyage demain?répéta Ian étonné Mais pourquoi?
- j'ai besoin de réfléchir. Il faut que je m'éloigne de toi, de ma famille, le temps de remettre mes idées en place.
- tu veux partir sans moi? Mais enfin qu'est-ce qui ne va pas? On peut en discuter suggéra-t-il.
- justement non. Je ne veux pas discuter Ian, je veux qu' on prenne une pause, qu' on réfléchisse chacun de notre côté, à nous deux, à notre mariage...ces derniers jours ont été un véritable enfer. Je me rends bien compte que tu fais des efforts pour sauver notre couple mais moi j'ai besoin de faire le point sur ma vie, sur ce que je veux vraiment, sur ce que je ressens.
- tu veux divorcer?
- j'ai dit que je voulais prendre une pause corrigea-t-elle.
- on est pas simplement en couple on est mariés! Alors de quelle pause tu parles!? Tu pars où?
- aux Bahamas.
- pour combien de temps?
- je n'en sais encore rien...2 semaines? Ou un mois ou deux.
- un mois ou deux?s'écria Ian en écarquillant les yeux.
-du calme Ian je n'ai pas encore décidé.
- que je me calme? J'apprends que ma femme me quitte tout un mois pour aller sans moi aux Bahamas avec Dieu sait qui et tu veux que je reste calme?...Soraya si tu veux me quitter dis-le moi qu' on en finisse. J'en ai marre que tu me prennes pour ta marionnette!
Soraya leva un sourcil d'un air hautain et se détourna.
- je tenais juste à t'informer Ian. Mon vol est à 10h, papa se charge des frais de transport et de logement...
- j'aurais dû me douter que ta famille serait mêlée à ça!la coupa-t-il sèchement.
Ian la regarda comme s' il ne la connaissait pas, qu' il la voyait pour la première fois. Elle avait ce regard hautain et méprisant qu' il haïssait tant. Sans un mot,il prit ses clés sur la table de chevet et sortit calmement de la chambre.
Il descendit l'escalier qui menait au sous-sol les mains dans les poches. Il y avait du bruit en bas. Les Freizer semblaient s'amuser. Sorya discutait avec Ivan, Seb tapait quelque chose sur son ordinateur, Lindsay et Theodora riaient avec Anna Freizer, et Brandon et Johnatan parlaient politique avec John Freizer. Toute la famille semblait heureuse pendant que son monde s'écroulait lentement. Johnatan le vit et lui fit signe de s'approcher.
- Ian! On avait justement besoin d'un avocat pour appuyer nos dires à Brandon et à moi. Mais viens donc! On t'as réservé une place!
- non merci je dois sortir.
- Ian!
Il leva les yeux vers l'étage et regarda sa femme descendre le rejoindre.
- attends!
Parvenue à sa hauteur, elle s'arrêta et caressa doucement sa joue.
- essaie de me comprendre Ian.
- pour sauver un mariage il faut être deux. Si tu fuis à chaque problème qui se présente alors c'est perdu d'avance.
Le silence s'était fait dans la pièce sans qu' il s'en aperçoive.
- je ne veux pas partir en te sachant furieux après moi.
- arrête tes faux semblants ok? Tu ne te préoccupes pas de ce que je pense parce que tu t'en fous! Tu dis ça juste pour bien paraître devant ta famille. Tu sais quoi? Tu peux partir l'esprit en paix. Que tu sois là ou pas je ne vois pas la différence car on ne fait plus rien ensemble.
Il ouvrit la porte et sortit.
Sans se soucier des regards braqués sur elle, Soraya remonta à l'étage et s'enferma dans sa chambre juste au moment où son portable se mit à sonner. En voyant le numéro qui s'affichait,elle décrocha.
- je suis contente de t'entendre...oui tout est prêt je pars demain...tu es déjà là-bas? C'est tant mieux...non cet abruti de Ian est sorti...oui...on se verra aux Bahamas demain mon coeur. Je t'aime.
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La famille Freizer
RomanceFaire partie d'une richissime famille c'est bien; être entouré de gens aimants dans une maison familiale c'est également bien; mais découvrir que chacun à sa part de noirceur et de secrets peu provoquer une envie de fuir une famille trop envahissant...