- Je suis contente de le savoir...oui, dans trois semaines je reviendrai le voir...d'accord je lui dirai...bonne nuit ajouta-t-elle en raccrochant.
- Alors ?fit Johnatan curieux.
- Il va bien répondit Lindsay en souriant rêveusement.
Johnatan lui prit le téléphone des mains et le posa sur la table de chevet près de lui.
- Il te manque beaucoup n'est-ce pas ?
- Oui...mais il a ses habitudes là-bas et pour rien au monde je ne voudrais le bouleverser en changeant son environnement en le ramenant aux États-Unis avec moi.
- Ton fils est un bel enfant murmura Johnatan un brin pensif, les mains sous sa tête, ce qui fit saillir ses biceps.
Assise près de son grand corps, Lindsay l'observa, devinant ce qu'il ne disait pas par l'expression e son visage.
- Au fait, tu es rentre plutôt tard aujourd'hui.
- Oh ça !marmonna-t-il en se tournant sur le cote, une main sous la joue. Un lent sourire se dessina sur ses lèvres.
- Qu'est-ce que tu manigances Johnatan Freizer ?
- Rien de bien important. J'ai juste visité une ou deux maisons qui pourraient convenir aux goûts de ma charmante épouse dit-il mine de rien.
Lindsay se figea, les yeux écarquillés de surprise.
- Attends...quoi ? tu-tu cherches une maison pour nous ?
- Oui ca m'est venu comme ça répondit-il en faisant courir distraitement un index sur sa cuisse.
- Ça t'es venu comme ça ?
- Oui comme ça.
- Et tu n'as pas songé à me le dire plus tôt ?
- C'aurait dû être une surprise en fait.
- Ah ça oui je suis surprise !s'exclama-t-elle en souriant, fouillant des yeux le visage de son mari en quête d'une quelconque trace de regret de sa part. Mais tout ce qu'elle vit fut ses yeux brillants de malice fixes sur elle. Il semblait content de la voir bouche bée. Elle savait que Johnatan n'avait jamais manifesté ni l'envie ni même le souhait de quitter la maison familiale un jour. Ils avaient souvent eu des discussions à ce sujet mais il n'avait jamais adhéré à son vœu de fonder son foyer ailleurs.
Elle était certes attachée à chacun des membres de cette famille mais rien au monde n'aurait pu la rendre plus heureuse que cette nouvelle.
- Oh mon amour ! je suis tellement contente !s'extasia-t-elle en s'allongeant près de lui.
- Je pense avoir trouvé quelque chose qui nous convienne à tous les deux, mais c'est à toi que reviens la décision finale. On ira la voir demain.
Lindsay hocha la tête, incapable de faire plus que sourire tant cette nouvelle la réjouissait.
- Qu'est-ce que tu as en tête femme ?questionna-t-il en lui caressant la joue après quelques minutes de silence.
- Et bien...je me disais que, puisqu'on va avoir notre maison, on devrait commencer à agrandir notre famille non ?
- Agrandir ?
- Oui l'agrandir...avec un ou deux membres supplémentaires ajouta-t-elle en battant innocemment des cils.
Elle savait que ce geste le rendait dingue. Déjà qu'elle avait de grands yeux gris de Barbie !
- Un bébé contre une maison résuma-t-il en la fixant intensément.
- Ne le dis pas comme ça ! on croirait qu'on marchande !grommela-t-elle en lui donna une tape sur le torse.
Il sourit lentement, d'une manière que nul autre ne faisait aussi bien. Il était si sexy !
- Tu veux qu'on fasse des bébés, dit-il les yeux fixés sur sa bouche. Je savais que prendre la pilule te faisais chier mais utiliser le projet bébé ? franchement Lindsay tu n'as pas honte !
- Imbécile !s'exclama-t-elle en riant.
Il rit avec elle avant de lui prendre la main et de la glisser lentement dans son boxer gris. Elle saisit son sexe tendu en une semi-érection et se mit à le branler doucement.
- Il est tout à toi bébé. Utilise mon corps comme il te plaira pour satisfaire toutes tes envies.
- Tu as envie d'un bébé de moi ?lui demanda-t-elle en le regardant dans les yeux.
- Une troupe de ballerines ou une équipe de football...une ribambelle de Lindsay miniatures pour me souvenir perpétuellement que je t'aime.
- Je t'aime aussi.
- Ouais ?
- Ouais.
- Pour fabriquer notre bébé tu veux quelle position ?
- Tu es vraiment en train de me demander ça ainsi ?
Johnatan se mordit la lèvre pour retenir le fou rire qui le gagnait. Il haleta brusquement lorsqu'elle le serra encore plus fort sans cesser de le regarder. Il saisit l'ourlet de son maillot et le passa par-dessus sa tête.
S'écartant pour le laisser se débarrasser de son boxer, elle en profita pour enlever sa nuisette avant de se pencher sur lui pour le prendre dans sa bouche. Johnatan lui tira la jambe et elle se retrouva tête-bêche au-dessus de lui, s'occupant de lui alors qu'il s'occupait d'elle. Distraite par ses caresses, elle délaissa sa besogne pour gémir doucement sous les assauts de cette bouche si douée. Il lui claqua brusquement les fesses, lui tirant un hoquet de surprise. Il recommença une, puis deux, puis trois fois avant de la mordre au plus sensible de son intimité.
- Oh !
- Tu aimes ?
- Oui...oui !
- Suce-moi ordonna-t-il d'une voix rauque.
Elle obtempéra avec joie, le léchant longuement avant de le prendre tout au fond de sa bouche avec avidité. Il grogna et encercla sa taille de ses bras pour l'attirer plus près afin de la dévorer au mieux. Le souffle court, des fourmis plein les orteils, Lindsay se sentit perdre pied et libera sa bouche pour gémir comme elle seule savait le faire tout en continuant de masturber son mari de la main, satisfaite de voir les cuisses de ce dernier trembler, sentant son plaisir approcher. Elle se pencha sur lui encore une fois et lui mordilla le gland.
- Oh gémit-il contre son sexe, les hanches se soulevant du matelas. Je vais...Lindsay arrête...bébé...bon dieu !
Il lui repoussa brusquement la taille, la propulsant au niveau de son sexe sur lequel il l'empala. Se redressant sur les coudes, il la regarda ruer sur lui avec gourmandise, ses cuisses claquant contre les siennes. C'était tellement bon ! Chaud, mouillé et glissant ! Il rejeta la tête en arrière pour gémir alors que son plaisir allait crescendo.
- Lindsay...
- Oh mon Dieu ! oh mon Dieu !
Il se mordit la lèvre jusqu'au sang alors qu'il se laissait retomber sur les oreillers, les yeux fixés sur le dos de sa femme et sa crinière blonde rejetée en arrière alors qu'elle se laissait glisser dans les abimes du plaisir. C'était le plus beau spectacle qu'il avait sous les yeux. Bien qu'il ne voyait que son dos et sa tête rejetée vers le plafond, il percevait son souffle saccadé, les muscles qui frémissaient sous sa peau alors que ses ongles étaient enfoncés dans ses jambes qu'elle serrait de toutes ses forces.
Si elle n'était pas enceinte rien que cette fois, il n'hésiterait pas à recommencer se dit-il en fermant les yeux, un léger sourire aux lèvres.
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La famille Freizer
RomanceFaire partie d'une richissime famille c'est bien; être entouré de gens aimants dans une maison familiale c'est également bien; mais découvrir que chacun à sa part de noirceur et de secrets peu provoquer une envie de fuir une famille trop envahissant...