Chapitre 18

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- Tu fais des caprices maintenant? Dit Seb d'une voix mielleuse.

- J'estime avoir le droit de danser quand j'en ai envie répliqua Tabita drapée dans sa serviette.

Assis sur le lit, Seb ôta sa veste et ses boutons de manchette avant de rouler les manches de sa chemise jusqu'à ses coudes. Il haussa les sourcils lorsque Tabita laissa tomber sa serviette au sol avant de se reluquer dans le miroir.

- Voyez-vous ça ! je te trouve bien prétentieuse depuis notre retour de Paris ! ce voyage t'aurais-t-il fait oublier que tu es la pour exécuter le moindre de mes désirs ? tu es ma pute.

- Ta pute ne veut pas danser pour toi ce soir rétorqua-t-elle en se parfumant sans le quitter des yeux à travers le miroir.

- Ah bon ? et que désire sa majesté ?railla-t-il en enlevant sa cravate puis ses souliers et ses chaussettes.

- Je veux que ce soir ce soit toi qui danses pour moi.

Seb partit d'un grand éclat de rire qui agita ses épaules alors qu'il rejetait la tête en arrière. Lorsqu'il cessa de rire il surprit le regard de Tabita et sut qu'elle était sérieuse. Très sérieuse.

- Tu...tu veux me voir danser ? pour toi ? c'est l'un de tes fantasmes c'est ça ?

- Peut-être répondit-elle en le fixant avec une moue insolente.

Il la regarda sortir de la commode une nuisette bleue qu'il lui avait achetée et l'enfiler a même la peau. Son sang ne fit qu'un tour et gonfla une partie de son anatomie située plein sud.

- Je veux voir comment tu bouges.

- Tu m'as vu bouger lorsqu'on est allés à cette boite de nuit lorsqu'on était encore là-bas.

- A peine une minute rectifia-t-elle. L'instant d'après tu cassais la gueule à un mec qui me touchais la cuisse.

- Je n'aime pas qu'on touche à ce qui est à moi répondit-il en la dévorant des yeux.

Elle s'approcha de lui lentement et lui tendit les mains pour qu'il se levé. Se penchant à côté de lui, elle saisit la cravate sur le lit et la lui noua autour du cou après l'avoir débarrassé de sa chemise. Elle caressa son torse nu et recula.

Sortant le téléphone qu'il lui avait acheté, elle s'assit sur le lit pour sélectionner un morceau. Lorsque la voix de Justin Timberlake emplit l'espace sur « MY LOVE », Seb recula, un frisson d'excitation le parcourant alors que le regard empreint de désir de Tabita était posé sur lui.

Sans réfléchir, il fit glisser sa main sur son torse sans la quitter des yeux. Lentement, il se mit à bouger au son de la musique, roulant des hanches, tournant sur lui-même, faisant saillir les muscles de ses bras...un sourire charmeur sur les lèvres, il enleva sa ceinture en la faisant coulisser dans les passants. Roulant les 2 extrémités autour de ses poignets, il s'approcha de Tabita lentement, tel un prédateur en chasse. Il passa la ceinture derrière les épaules de cette dernière, s'installa lentement à califourchon sur elle et commença à rouler des hanches, frottant sans vergogne son bas-ventre douloureux contre elle. Elle rougit violemment et cligna précipitamment des yeux lorsqu'il tira sur la ceinture pour rapprocher son visage du sien. Il lui mordilla doucement la lèvre inferieure et la fit s'allonger sur le dos. Lâchant la ceinture, il lui écarta les jambes et les replia. Il eut la satisfaction de la voir déglutir avant qu'elle ne se passe lentement la langue sur les lèvres. Il se mit alors à frotter son bas-ventre tendu derrière son pantalon contre la chair nue de Tabita qui poussa un soupir en fermant les yeux. Il la savait mouillée et prenait plaisir à se frotter ainsi contre elle.

- Seb !gémit-elle en lui griffant les épaules.

Il oublia la musique et s'égara dans la moiteur de sa bouche pour un baiser.

XXX

- Donc tu m'as suivie...tu as engagé quelqu'un pour me prendre en filature et tu es descendu dans le même hôtel que moi résuma Lindsay en marchant de long en large dans la chambre d'hôtel de son mari qui la regardait, assis sur le lit.

- C'est exact.

- Tu n'as donc pas confiance en moi, après toutes ces années...

- Ca fait seulement 3 ans.

Johnatan se mordit la lèvre en surprenant le regard blessé qu'elle lui lança.

- Excuse-moi... mais que voulais-tu que je fasse Lindsay ?s'écria-t-il en se levant. Tes appels mystérieux de nuit comme de jour, ton voyage soudain, ton refus de t'ouvrir à moi...la confiance ne doit pas être à sens unique Lindsay. Tu aurais dû te confier à moi. Te rends-tu compte que je te croyais infidèle ? seigneur ! j'ai failli étouffer de jalousie. Pourquoi ne m'as-tu pas parlé du petit ?

- Je...j'avais peur.

- Mais de quoi bon Dieu !?

- Que...que tu le rejettes et que tu ne veuilles plus de moi avoua-t-elle en essuyant une larme qui roulait sur sa joue. Mon fils...Tommy est différent des autres enfants, il mérite plus d'attention. Je...je voulais le protéger et ne surtout pas te l'imposer. Je suis désolée mais c'est mon p'tit bébé et...je ne voulais pas non plus le partager finit-elle alors que deux autres larmes roulaient sur ses joues.

Johnatan se rapprocha d'elle et prit son visage en coupe dans ses mains.

- Chuuuuut ne pleure pas. Tu n'es plus toute seule mon amour, je suis là. Regarde-moi. Hé...on ne doit plus rien se cacher. Quoi que ce soit. Je veux que l'on soit honnêtes l'un envers l'autre Lindsay...plus de secrets.

- Je ne te cache rien d'autre souffla-t-elle en reniflant. Je ne recommencerai plus c'est promis.

Johnatan effleura doucement ses lèvres de son pouce.

- Rentrons à la maison mon amour...mais d'abord, j'aimerais que tu me présentes à Tommy.


La famille FreizerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant