VIVRE ou MOURIR ( terminée )

Partie 1/2

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Ce soir là je sortis du travail assez tôt après avoir souhaitais bonsoir à la propriétaire
Comme tous les soirs je pris quelques croissants dans la vitrine pour le goûté des petits et je rentrais à la maison qui était à une dizaine de minutes de la boumangerie.

Quand je franchis le seuil de la porte je trouvais tout le monde déjà là.
Les petits étaient rentrés de l'école. Ils étaient tous en train de regarder les desseins animés confortablement installés sur le canapé.

Mama était assise au milieu des petits, elle avait cette air abscent qui lui était propre.

Après m'être changée, j'allais préparer le dîner.
Amine et Samy faisaient leurs devoirs à coté de moi sur la table de la cuisine. Mama et les jumeaux étaient toujours devant la télé. Après avoir mis le repas en route et avoir aidée  les petits avec leurs devoirs je me mis à faire un peu de rangement dans la maison.

C'était un soir comme tous les soirs et je faisais ce que je faisais tous les soirs. Et pourtant cette soirée était pour moi le début des problèmes

Quand le dîner fut prêt je préparais les assiettes et on mangea devant la télé.

Il y avait un film pour enfant ce soir là.
On était tranquil, c'était une soirée normal.
Je débarrassais la table et aidait de Samy et Amine on mit les matelas dans le salon pour dormir.

Les petits s'endormaient toujours avant la fin du film et s'était encore le cas ce soir.

Mama dormait sur le canapé, je la couvris avec une couverture.
Amine et Samy dormaient ensemble sur un matelas, et nous dormions à coté avec Ahmed et Sabri sur un autre matelas.

Le film terminait tout le monde dormait sauf Samy qui l'avait suivit jusqu'au bout. J'étais fatiguée, j'éteignais la télé et je m'endormis rapidement blottie entre les jumaux.

Des hurlements m'ont réveillé ce soir là.

Mon père était là titubant au milieu du salon, il criait des insultes. Il se dirigea vers ma mère allongée sur le canapé et commença à l'agiter. Je me levais prient les petits qui étaient déjà tous réveillés et leur dis d'aller s'enfermer dans la chambre.

Ils y allèrent, pour eux c'était une routine. Mon père insultait ma mère de tous les noms et l'agitait comme un chiffon.

- Mon père: Sale pute tu sers à rien tu es qu'une merde, j'ai laissé une bonnasse pour ta sale gueule et tes sales mômes.

Ma mère ne réagissait pas, elle se laissait secouer comme un chiffon.

Mon père commença alors à lui mettre des gifles.

Je courus chercher de l'argent pensant régler le problème et les tendis à mon père.

-Moi: Prend ça et barre toi, si c'est ça le problème. Tu as pas honte elle est malade.

Mon père me pris l'argent des mains et le jeta par terre. Il m'attrape par les cheveux et commença à me frapper. Il ne s'arrêtait pas, j'étais à terre et il me donnait des coups de pieds dans le ventre. Jusqu'à ce que je n'arrive plus à respirer. Les coups s'enchainaient les uns dernières les autres, je croyais que j'allais mourir ce soir là au milieu du salon.
Mais ma mère est intervenue pour m'aider, comme dans un élan sauvage elle me défendit de tout son être une chose qu'elle n'aurait jamais dû faire. Elle attrapa mon père par derrière, le tira en arrière et cria:

- Lâche ma fille je t'en suppli lâche ma fille.

Mon père enragé l'avait alors repoussé violemment en arrière et elle était tombé, sa tête avait tapé le coin de la table basse.

Je cherchais de l'aire. Je n'arrivais pas à respirer.

Mon père c'est penché vers ma mère et a essayé de la relever pour continuer à la frapper.

Mais ma mère était inerte et du sang coulait de derrière sa tète, il la reposa par terre.

L'air commençait à revenir dans mes poumons, je partis voire ce qu'avait Mama, mon père c'était assit sur le canapé.

Mama ne réagissait pas, elle était évanouie elle respirait encore et elle saignait beaucoup de la tête.

- Moi: Babaaaa mais qu'est ce que tu as fais !!

- Mama, Mama ça va, Mama, Mamaaa !! Il faut l'amener à l'hôpital, il faut l'amener à l'hôpital.

Je répétais "il faut l'emmener à l'hôpital' en cherchant de l'air pour respirer, mon père très lentement prit son portable et téléphona aux pompiers.

Ils arrivèrent quelques minutes après et embarquèrent ma mère, c'était la dernière fois que je la voyais mais je ne le savais pas encore.