Partie 23

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J'entendais des bruits, des voix enfantines

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J'entendais des bruits, des voix enfantines. Ce sont sûrement les petits, ils se sont encore réveillé tôt pour voir les dessins animés. J'espère qu'ils se sont lavés le visage avant d'aller s'asseoir devant la télé. Allez Rahma lève toi ils faut leur préparer un petit déjeuné.

Mes yeux s'ouvrirent sur la couchette du haut en fer.

*********

Le son de la télé était encore là, je me levais et me dirigeais vers l'endroit d'où me semblait venir le bruit. Une petite fenêtré cassée avec une grille me donné la vue sur une sorte de cours le son dz la télé venait de dehors. Peut être de la cellule d'à coté.

Je me rassis sur mon lit et mit ma tête dans mes mains, je n'arrivais pas à croire que j'étais ici. Après tout ce que j'avais fais pour ne pas en arriver là, j'en étais quand même arrivée là.

Les petits commençaient à me manquer affreusement, j'espèrée qu'ils soient en sécurité, a l'abri du froid, de la fin et de tout ce qui pourraient leur faire du mal.

Il y eu plusieurs sonnerie. À chaque fois ma porte se déverrouillée 2 minutes, je ne savais pas comment la maison d'arrêt fonctionnée. Mais je sortais pas, je restais assise sur mon lit. J'avais limite envie de me lever et de me mettre contre la porte comme ça si quelqu'un voulait l'ouvrir je l'en n'empêcherais.

Mais personnes n'ouvrit ma porte pendant ces sorte de pause qui servaient à la promenade et au déjeuner.

En début d'après midi on vint me chercher pour que le rencontre mon avocat qui m'avait été commis d'office
Il me demanda si tout ce qui était écris dans ma déposition éte vraie, je lui dis oui. Il m'expliqua qu'il était la pour m'aider et qu'il avait étudié mon dossier. Pour lui je ne eisquais pas beaucoup car il y avait beaucoup de circonstances atténuantes dans mon dossier. Qu'il y avait très peu de chance que j'écope d'une peine de prison.

Je revins dans ma cellule plus confiante, je devais passé devant la juge demain matin à 11h et j'allais être emmenée vers 8h aux tribunal.

Quand je revins dans ma cellule il allait bientôt faire nuit. Je m'allongea sur ma couchette et me mis à penser à ce que je pourrais dire à la juge demain pour qu'elle me croit et qu'elle m'aide, est ce que j'aurais l'occasion de lui parler de lui raconter mon histoire, c'est une femme elle me comprendra sûrement. Il faudra que j'essaie d'être convainquante. Pleurer pourrais m'aider. Je pris alors conscience que je n'avais versé aucunes larmes depuis que je m'étais retrouvée arrêtée. Moi d'habitude est si émotive. J'avais pourtant raconté mon histoire plusieurs fois dès le debut sans qu'aucune larmes n'ai coulé de mes yeux. Je en ai peut être même plus la force. Je me sentais faible, putain Rahma ça fais combien de temps que tu n'as pas bouffé un truk, imagine tu fais un malaise demain devant la juge ou pire tu n'as même pas la force d'y aller.

Et merde je foncais sur le petit pâque qu'on m'avait donné la veille à la recherche de truk à manger. Mais à part du PQ du dentifrice et du savon il y avait rien..

Fais chier je me rassis sur mon lit, au bout d'un moment une sonnerie retentit et ma porte se déverrouilla. J'allais à la fenêtre pour voire si des gens sortaient dans la cour. Non personne s'était donc le dîner.

Je voulais pas sortir de ma cellule mais je ne voulais pas non plus perdre pied.

Je me décidais à sortir avant que le porte ne se referme.

 VIVRE ou MOURIR ( terminée )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant