Parie 24

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Je voulais pas sortir de ma cellule mais je ne voulais pas non plus perdre pied.

Je me décidais à sortir avant que le porte ne se referme.

*********

Je décidais de suivre les deux femmes qui marchaient devant moi, elle devait sûrement aussi aller manger quelque part.

Ai bout d'un petit moment à les suivre j'arrivais dans une sorte de cantine avec un self et des tables. Il n'y avait pas beaucoup de filles, les autres devaient peut être manger dans leur cellules.

Des femmes commençaient à me fixer, allez Rahma prend un plateau mange deux trois truk rapidement et rentre dans ta cellule au calme. Il faut juste que tu ne regarde personne dans les yeux. Regarde tes pieds. J'étais debout derrière les deux filles que j'avais suivis, elle récupère un plateau. Mon tour vint on me donna un plateau. Je le pris et alla m'asseoir a une table vide.

Je sentais qu'on me fixait mais je voulais pas relever la tête pour rencontrer les regards. Alez Rahma tu bouffes et tu te barres. Je commençais a prendre des cuillère d'une purée jaunâtre, je mangeais mécaniquement cuillère après cuillères sans même me soussier du goût. Je fis de même avec des lentilles, mon ventre fesait tout un tas de petits bruits. Vers la fin de ma portion de lentille, une grande fille blonde posa un plateau en face du miens et s'assit.

- Tu es nouvelle ici.

- Oui.

- Pourquoi tu es là?

- Pour pas grand chose et toi?

- Pas grand chose non plus. Elle me dit ça en me faisant un clin d'œil.

Un silence s'installa quelques secondes, elle mangeait sa pomme. Elle releva la tête vers moi.

- Putain comment tu peux manger ce truk?

Je regardais ce qu'elle regardait ma portion de lentille dans laquelle je venais de remettre ma cuillère, C'est vraie qu'elle n'avait pas une belle gueule, une bouilli grisâtre et fumante.

- Bah ça va c'est pas si dégeu que ça en faite ça n'a pas vraiment de goût comme la purè d'ailleurs.

- Et bah putain ça chlingue à 30 km cette merde, sans même gouter je peux te jurer que ça a un goût de chiottes. Tu dois avoir une de ces dalles.

- eh.

Je sentais rien du tout et pour moi ce que je mangeais été juste très très fade et sans vraie goût.

Et merde je crus comprendre, j'attrapa la pomme sur mon plateau et la croqua, je laissais le morceau fondre sur ma langue essayant de trouver son goût, mais rien, je croquais une deuxième fois puis une troisièmes fois, c'était peut être ce morceau de la pomme qui était pourris et qui n'avait plus de goût.

- Nan, nan, nan.

- Y a un problème?

Je me levais toujours la pomme dans ma main, sans prendre la peine de répondre à la blonde je marchais vers ma cellule.

Je venais de découvrir que j'avais perdu le goût et que je ne sentais peut être plus les odeurs non plus.

Je rentrais dans ma cellule, il faisait maintenant complètement nuit. Je m'allongeais sur ma couchette et me mis à penser au lendemain et à mon passage devant la juge. J'étais contente d'avoir pris un peu de force. Je ne voulais pas penser, je voulais juste dormir.

Heureusement le sommeil ne tarda pas.

Malheureusement je fus réveillée au milieu de la nuit par une tempête il pleuvait fort, les orages grondaient et un vent glacé entrait par ma fenêtre cassée.

 VIVRE ou MOURIR ( terminée )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant