Partie 48 : Un déclic malheureux

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Comme promis et avec un peu de retard je vous poste la suite, on arrive à la fin de la nouvelle, elle se termine dans pas longtemps. Profitez bien.

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Yassine prit enfin conscience que l'on était plus seul dans la chambre, il me lâcha et je m'éloignais rapidement de lui. Il se leva et se dirigea vers la sortie, Salim avait déjà disparu. Je me retrouvais seule livrée à moi-même. Je n'entendais rien, il devait être dans la cuisine. Ce qu'ils se racontaient m'étais égale et ce que pensait Salim de moi m'était aussi égale. Je me sentais très bizarre. Pourtant je n'étais pas aussi déprimée que quelques heures auparavant.

Je me sentais soulagée, je n'allais pas bien c'était évident, mais je reprenais confiance. Tout n'était pas perdu, je m'assis sur mon lit et je me mis à prier. Je priais ou plutôt j'invoquais Dieu, lui demandant de m'éclairer. J'avais la sensation étrange d'être écoutée. Des frissons parcoururent mon corp et pour la première fois je sentis le petit être qui grandissait en moi.

C'est à ce moment que ce produisit un déclic à l'intérieur de moi. J'étais en train de donner la vie. Comment était il possible que je ne veuille pas d'une chose que Dieu m'avait donné. La chose en moi n'avait rien à voir avec tout cela, elle était une conséquence autonome. Je ne pouvais pas imaginer me débarrasser d'elle, même si c'état le résultat d'un acte de souffrance et d'horreur. Je prenais conscience de la nouvelle mission que j'allais devoir porter et je n'en avais pas peur, au contraire j'avais l'étrange impression que la solution viendrait de là.

A ce moment précis je me sentais capable de faire face. Je compris alors que je ne pouvais pas abandonner, pas maintenant. Je devais continuer, me battre jusqu'à ce que les choses s'arranges. Dieu existait et Dieu m'aiderait j'en étais sûr.

Des bruits de vaisselle cassées me firent sursauter. J'enflais un survêtement à l'arrache et je fonçais dans la cuisine.

;;;;;;;;;;;QUELQUES MINUTES PLUS TÖT ;;;;;;;;;;;

--------------------------------SALIM---------------------------------

Je n'arrivais pas à sortir cette image de ma tête, je me demandais si je n'avais pas rêvais. Comment j'avais pu être aussi con, j'aurais du me douter qu'il y avait quelque chose entre eux. Ce chien avait tout fait pour la retrouver. Comment j'avais pu croire qu'elle s'était attachée à moi et que peut être elle m'aimait. Ces semaines entières je n'avais fais que penser à elle, l'imaginant dans mes bras. Starfoullah toutes les femmes n'étaient  pas dignes de confiance. Même la plus hnina de toute. J'eu envie de tout péter et de défoncer la gueule de cette enculé. Il fallait que je me casse de là sinon ça allait partir en couille. Et puis merde je ne bougerais pas de chez moi, s'était à lui d'aller se faire mettre ailleurs avec sa putain dépressive.

Il entra dans la cuisine comme une fleur, un sourire de satisfaction sur la gueule qui me donna envie de lui sauter dessus. Il se dirigea vers moi et me demanda si il y avait un problème.

Je n'ai pas réussis à me retenir et je lui mis mon poing dans la gueule, il me le rendit et on s'envoya nos poings défonçant tout ce qui pouvait y avoir autour de nous. Je voulais lui péter la gueule, lui faire regretter de s'être approché d'elle. Il commença à pisser le sang. Je saignais aussi mais j'en avais rien à faire. Je voulais juste le défoncer.

Yassine finit par se dégager et s'enfui comme une merde. Je risquais gros, je le savais et il allait me le faire payer. J'entendis la porte de l'apparte claquer. Rahma apparu dans la cuisine toute affolée, elle me regardais droit dans les yeux, j'avais envie de la tuer, elle avait tout gâché pour rien, pour un enculé qui se tapait tout ce qui bougeait. Pourtant elle ne sembla pas comprendre la haine que j'avais en vers elle à ce moment. Elle alla mouiller une serviette et vint vers moi avec. Je la repoussais violemment, je ne voulais plus qu'elle s'approche de moi. Elle tomba en arrière sur le sol de la cuisine et je la vis faire quelque chose de très bizarre elle tenait son ventre des deux côtés en faisant une grimace de douleur. J'avais étais trop fort mais rien à foutre. Elle se releva et je la vis enfiler une paire de basket dans le couloir, elle tenait toujours son ventre. 2 minutes plus tard elle était partie. Pauvre chienne qu'elle crève pensait une partie de moi. Une autre voulait la suivre dehors.

Je récupérais la serviette mouillée et tamponna mon visage avec. Je m'assis sur une chaise et alluma une clope. Qu'est ce qu'elle avait au ventre cette petite conne. Même si je lui en voulais à mort je n'arrivais pas à me décider et ne rien faire. Je sortis alors derière elle en trombe. Je la retrouvais assise pliée en deux dans la cage d'escalier, toujours accrochée à son ventre. Elle leva la tête vers moi et me dit : « Il faut que j'aille à l'hôpital, le bébé, le bébé » Je ne cherchais même pas à comprendre je l'a pris dans mes bras et descendis les escaliers en trombe. Je ne comprenais rien à part que c'était urgent et qu'il y avait un bébé dans l'affaire.

En arrivant dans le hall je tombais nez à nez avec Yassine qui était accompagné de ces deux shlags.

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La suite arrive--> -->

 VIVRE ou MOURIR ( terminée )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant