Partie 42

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Deux coeurs déchirés collé l'un à l'autre. Je perdais pied. Ne me rendant plus compte de rien j'évacuais la douleur accumulée depuis ce qui me semblait être des siècles. Je ne sentais pas Salim, il avait disparu dans le décor.
Je pleurais, pleurais et pleurais encore. Je n'aurais jamais cru que mon corp contenait autant de larmes.

Je finis par toutes les user pourtant et je fus forcée de revenir à la réalité. Salim s'était calmé et il avait déposé sa main sur ma tête l'enfoncant encore un peu plus dans son coup. Notre proximité me paru d'un coup dangereuse. Je relevais ma tête et fis un geste pour l'écarter mais il me reteint.

- Rahma je t'en supplie reste.

Je ne répondis rien à sa suplication et sans un mot de plus de sa part je me blottie contre lui. Il enlaça de ses bras mon corp douloureux et il m'allongea sur le lit. Il s'allongea à mes côté et alors je me dis que je rêvais sûrement. Au chaud contre lui le sommeil me prit sans que je ne m'en rende compte.

Le lendemain matin je me réveillais seule et complètement enmitouflée dans deux couvertures.

Étonnamment ce matin là je me sentais forte, bien plus forte que les autres matins. Dans la maison il flottait une bonne odeur de pain grillé et de café. Et pour la première fois depuis très longtemps je ressentis la fin.

Salim était dans la cuisine et je vins m'asseoir à côté de lui. Je ne dis rien. Il finit par se retourner et me sourit de toutes ces dents.

- Ma petite Rahma comment tu vas? Je nous ai préparais un festin, tu as faim?

Je lui fis un vague signe de tête et j'attendis qu'il me serve.

Je mangais son omelette avec appétit, je n'arrivais pas à croire que j'étais guéris que j'avais re faim. Que ce passait il? Je n'étais pas vouée à la mort Dieu avait décidé de m'aider?

Pour remettre les choses dans leurs contextes je ne le savais pas mais j'étais en état de dépression avancé pendant tous ces mois, dans certaines de ces dépression la faim disparait: mon corp ne voulant plus se nourrir car mon subconscient m lui demandé de mourir. La psy m'a dit quelque chose comme cela.

j'avais finis mon omelette, le paim et mes yeux arpenté le plan de travail à la recherche d'autre chose.

- Rahma ça va? je croyais que tu faisais la grève de la faim.

Oh mon Dieu j'avais oublié Salim. Qu''est ce qu'il voulait lui?
Je lui fis un signe de la tête positif et un peu gênée et agacée par sa remarque je me levai et alla dans ma chambre. Je me sentais très sale, et je l'étais sans doute.
Il etait temps que je fasse une douche. Je choisis des vêtements propre à la soeur de Salim et j'allais prendre une très très longue douche.
Après une heure je sortais enfin avec une sensation de propreté et de fraicheur.
Salim n'était plus là, j'entrepris de faire un peu de ménage dans l'appartement et tranquillement je me mis à ranger.
Je déplaçais le canapé pour passer la serpière en dessous quand ma tête se mit à tourner et je sentis venir la nausée. Je courue jusqu'aux toilette et vomis mon petit déjeuner. Ma tête tournait encore. Je m'assis sur le canapé et j'attendais que cela passe. Quelques minutes après et après un grand verre d'eau je me ressentais tout à fait bien.

Je mis cela sur le compte du fait que je prenais mon premier repas depuis longtemps et, je me remis tranquillement a rangé l'apparte.

 VIVRE ou MOURIR ( terminée )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant