Partie 8

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Suite_

On le suivit en silence jusqu'à une jolie voiture grise. Il me fit signe de monter à côté de lui et installa les petits derrières. Il s'installa ensuite côté conducteur et on partit.

La route se passa en silence, je regardais par la fenêtre la nouvelle ville qui ce dessinée devant moi. Yacine n'essaya pas de discuter avec moi. Il semblait ailleurs comme pensif et on ne semblait pas m'intéresser plus que ça. au bout d'une quinzaine de minutes passaient dans se silence il se retourna vers moi et me demanda:

- Tu as quoi au visage.

- C'est rien je me suis ouverte en tombant.

- Tu t'es fais ça en tombant?

- Oui.

il ne me croyais pas il fit un oui de la tête en se mordant la lèvre et reprit.

- Vous restez combien de temps ici?

- je ne sais pas, pas très longtemps je pense.

- pourquoi vous êtes venus à Marseille.

Ces questions commencaient vraiment à me tapper sur le système j'avais déjà super mal au crâne, je lui répondis donc sèchement.

- Je sais pas.

- Fous toi de ma gueule, tu veux pas me dire OK!

Je retournais mon visage vers la fenêtre ce mec me laissait pas indifférente quelque chose chez lui était spéciale.

C'était un homme avec du charme, grand et musclé. Il avait un visage fin mais qui dégagé une certaine dureté. Sa personne dégagait de la suffisance. En tout cas c'est ce que je pus voire de lui depuis que je le connaissais.
Il ne me disait rien de bon, ni particulièrement quelque chose de mauvais.

Mais je n'aimais la sorte de mépris qu'il dégagait et sa fierté. On aurait dit que ça le soulait d'être là et qu'il avait mieux à faire.

Il reçu d'ailleurs un appel et y répondis.

- Ouai Rho tranquille.
.. ...... .....
- Non j'ai pas pus.
..............
-Mais la livraison arrive demain.
.......
- Ouai, mec jte rappelle talheur azy.

Après une demie heure de route on arriva dans un grand ensemble d'immeuble pas très loin de la mer.

Yacine gara la voiture en face d'une des tours et attendit que mes frères descendent.

On entra dans l'immeuble et on monta jusqu'au 15e étage.
Quant Yacine ouvrit la porte ma respiration se coupa.

J'avais devant moi le sosie de Mama. Une femme un peu rondelette, un hijab autour de la tête qui ressemblait énormément à Mama. Seul ses jolie yeux verts non cernaient de noire comme étaient ce de ma mère permettaient de la différencier.

En la regardant je me rendis compte que ma vue lui avait aussi créait m un certain choc.

Je savais que j'avais quelques ouvertures sur le visage mais je ne m'étais pas vu dans un miroir.

Ahmed et Sabri ne firent pas tout de suite la différence et je vis la joie se dessiner sur leurs petits visages et ensuite leur expressions changa en incompréhension. Ma tante me pris dans ces bras.

- Salam ma fille comme tu as grandis, je ne t'ai pas reconnu, tu es devenue tellement belle. Et tes frères sont si beau.

Elle alla ensuite vers mes freres:

- N'ayez pas peur de moi. Je suis votre tante. Vous ètes magnifiques. Masha Allah,  kAllah y berek

- Ahmed : Tu sais elle est où Mama.

 VIVRE ou MOURIR ( terminée )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant