Partie 46 La fin est proche

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Je vous fais toutes mes excuses pour ma longue absence, profitez bien.

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Quand je rouvris mes yeux j'étais étendue sur le sol, la chambre baignait dans une lumière aveuglante, je me relevais difficilement et me dirigea vers la salle de bain. Je me déshabillais et fis une douche pour dégager cette odeur de vomie qui m'empêchait de réfléchir. Ma douche finis je me rendis compte que je n'avais rien à me mettre dessus, j'étais complètement perdue nue au milieu de cette salle de bain, le miroir m'envoyait un portrait de moi effrayant, je peinais à me reconnaître. Je me demandais si il était possible que mon corp ressemble à cette chose. Je ressemblais plus à une morte qu'à une vivante, ma peau semblait être devenue transparente, mes yeux excessivement grands semblaient vouloir s'enfuir de mon visage.

Quelque chose dans ma tête me demandé de réfléchir, d'agir et une autre chose me faisait fixer le ciseau sur la commode. Je n'en pouvais plus, j'étais dans cette salle de bain en train de réfléchir au moyen le plus rapide d'en finir avec tout ça. C'est la première et seule fois de toute ma vie que j'ai envisageais sérieusement de mettre fin à mes jours.

Des coups dans la porte me sortirent de mes pensées, j'avais oublié que je n'étais pas seule. Je ne voulais pas parler et je ne pouvais pas sortir car il m'était hors de question de remettre mes fringues remplies de vomie.

Il ne m'avait pas parlé, il n'avait fait que frapper à la porte. Et je ne pouvais pas parler pour lui expliquer ma situation. Alors je m'assis sur le carrelage glacé murée dans mon silence. Je ne voulais plus penser, je ne voulais plus rien, je voulais juste mourir mais je ne savais pas comment faire.

Je ne sais combien de temps je suis restée dans cette position avant d'entendre des bruits de fer. Yassine démontait la porte. Je me précipitais vers ma culotte et mon débardeur que je pue mettre avant qu'il n'ai totalement décroché la porte. Il prit la porte la pausa à cõté de lui et se tourna vers moi ; On était face à face, on resta de longues secondes à se fixer jusqu'à ce qu'une merveilleuse odeur de café viennent me piquer le nez, la nausée me montait et il me fallait aller vomir dans la cuvette. Une chose très bizarre se passa à ce moment, Yassine s'accroupit à côté de moi et ramassa mes cheveux qui flottaient un peu partout autour de ma tête. Je n'avais clairement pas la force de me rebeller. Quand j'eu terminé je me sentais tellement mal que je n'arrivais même plus à me relever, alors je restais assise et toute honteuse à moitié nue je fixais mes mains n'osant même pas relever la tête. Des mains me saisirent alors et m'élevèrent en l'air.

Je me retrouvais dans ses bras, il m'amena jusqu'à ma chambre me pausa dans mon lit et mis des couvertures sur moi et il partit.

Je fermais les yeux avec l'envie de m'endormir pour ne plus jamais me réveiller.

Malheureusement je rouvris les yeux quelques heures plus tard sur Yassine qui pausait un survêtement et un sweet à côté de moi, il voulait que l'on aille quelque part. je lui fis non de la tête, je ne pouvais et voulais aller nulle part, je voulais juste dormir.
Mais il insista et je finis par comprendre qu'il voulait m'emmener à l'hopital et comme je ne réagissais plus il se mit en tête de m'habillait lui même mais il abandonna rapidement l'idée de me mettre le survêtement, il tira une robe de chambre sans manche me la passa autour du coup et la tirra tout au long de mon corps, il me prit ensuite dans ses bras et sortit de l'apartement avec moi, je me voyais dans le miroir de l'assensseure et je fis un sourire à l'image plus qu'improbable que celui-ci me renvoyait, et pourtant je ne pouvais riien faire pour stopper cette blague.

Il faisait froid et noir dehors, il ouvrit la portière et m'installa du côté passager. Il s'installa à son tour et il partit, une chaleur m'enveloppa et me réconforta un peu, un silence de mort régnait dans la voiture et le sommeil m'emporta une nouvelle fois.

Yassine me réveilla encore une fois il était arrêté, il me prit dans ses bras pour la énième fois et m'emmena à l'hôpital, on me prit tout de suite en charge et après mettre fais piquée plusieurs fois pour je ne sais quellesa analyses, on me laissa enfin tranquile. Yassine était assis sur une chaise à l'autre bout de la chambre ; il traficotait son téléphone. Je me mis à fixer le plafond, je savais ce qu'il allait se passer, on allait m'annoncer que j'étais enceinte.

Quelques heures après un médecin entra dans la chambre, Yassine se leva et prit l'aire grave. On aurait dit que le médecin allait annoncer ma mort. Moi je ne bougais pas, j'étais dans une position confortable pour assister à la scène improbable qui allait suivre.

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 VIVRE ou MOURIR ( terminée )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant