Partie 19

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À mon tour je le regardais droit dans les yeux. Je n'avais aucunes réponses à lui donner, aucunes réponses qui le satisferait. Moi même je ne savais pas.

- Je ne sais pas Rayan, je ne sais pas quoi répondre.
- Je n'ai aucune envie de te laisser seule, je voudrais pouvoir t'aider.
- Et tu ne peux pas c'est ça?
Il baissa les yeux et ne me répondis pas. Je repris la parole et lui dit.
- Ça ne fais rien Rayan on va s'en sortir.
Je me levais et remontait dans la voiture, les petits dormaient tranquillement à l'arrière. Je ne pouvais pas rester plus longtemps à-côté de lui, mes yeux se remplirent de larmes. Rahma c'est pas le moment je t'en supplie reprend toi. Rayan arrive, Rahma allais j'ai besoin que tu sois forte, qui le sera si tu l'est pas. Ne t'inquiète pas tu vas te de merder, tu t'es toujours de merdé. J'essayais de me reprendre. Rayan entra dans la voiture je venais d'essuyer su revers de la main mes dernières larmes.
Rayan démarra la voiture et on reprit la route. Un silence lourd pesé dans la voiture. Je regardais la route défiler la tête posé contre la vitre. L'aire chaud du chauffage me soufflait sur le visage, les respirations des petits me rassuraient. Alors je fermais mes yeux et la fatigue prit le devant je sombrais dans un sommeil lourd.

Je fis un beau rêve où Rayan, mes frères et moi étions au bord de la plage, on était tellement bien, tous heureux.

Quand j'ouvris les yeux il faisait grand jour dehors mon siège avait été allongé en arrière et personne était dans la voiture qui était garée dans une station service. Je remontais le siège et me rattacha les cheveux en une queue de cheval bien serré. Je sortis et vu mes quatre petit bonshommes posaient sur une table en pierre. Rayan n'était pas avec eux.
- Bonjour mes anges, vous avez bien dormient.
Je fis le tour de la table et déposa un gros bisou sur chaque joues. J'allais demander à Samy où était Rayan mais celui_ci apparut avec un plateau de gobelets et plusieurs gros sachets. Il me vit et me fit un gros sourire que je lui rendis. Il posa tout sur la table et je l'aida à partager les chocolats chauds et les croissants à mes frère, il m'avait prit un double café, il me mit su sucre et me le tendit.
- Merci Rayan, tu aurais du me réveiller.
- Non tu étais tellement bien, je crois que même si c'était la fin du monde je n'aurais pus te réveiller.
Un sourire s'échappa de mes lèvres. Il reprit alors.
- Et puis tes frères sont mignons et j'aime les avoir à moi tout seule.
Sa phrase fit écho avec mon rêve et je lui souris.
- Je sais ce sont mes petits anges.

Les petits mangèrent comme de gros voraces et puis ils se mirent à jouer sur le gazon. Il ne restait que Rayan et moi assit.

Rayan prit alors la parole.
- Rahma je crois que je te dois des excuses.
Je le coupa pour ne pas le rendre plus géner qu'il l'était.
- Rayan je t'ai tout pardonné et je suis aussi en tort, tu,  enfin vous avez fait beaucoup pour nous et moi je, je suis ingrate et je m'en rend compte maintenant sans vous ça ferait déjà longtemps qu'il serait arrivé Dieu c'est quoi.
Je te demande pardon pour tout Rayan et ça serais vraiment merveilleux si l'on pouvait repartir de zéro.
Rayan me regardais presque incrédule et me fit un grand sourire avec ses jolies petites dents blanche, et je vais pas vous mentir mon coeur se souleva, mais attendez vous ne savez pas ce qui va suivre.

- Ma petite Rahma, tu es la fille la plus bizarre que j'ai rencontré, et crois moi j'en ai connu des filles.
Un petit rire me prit et pourtant je savais que les gens me trouvaient en générale bizarre. Rayan continua.
- Mais comment ne pas craquer.
Il se leva fit le tour de la table et me prit la main qu'il me serra super fort.
- Bonjour moi c'est Rayan et vous mademoiselle qui êtes vous et qui sont ces charmants petits monstre qui crient et se courent après.
Il fit ça en faisant une tel mimique que je riais sans plus me retenir et me prit à son jeu.
- Très an chanter monsieur, cette bandes de petits monstres sont mes très chères frères.
Je leur jeta alors un regard, ils se couraient après en criant. Et je me mis alors à rire le coeur Legé. Et pourtant je savais que dans quelques heures je serais livrée à moi même sans plus de beau Rayan.
- An chanter ma belle et ces petits monstres ont l'aire très gzntil.
J'avais perdu mon sourir et je crois que Rayan qui venait de s'asseoir à coté de moi remarqua mon changement d'humeur.
- Rahma je crois que je ne pourrais pas vous laisser, ça sera dure et on va sûrement avoir des ennuis mais on peut essayer.
- Mais, mais je croyais que tu ne pouvais pas t'encombrer de nous, que l'on représente un trop grand risque.
- C'est toujours vraie Rahma mais je ne peux pas non plus vous laisser, et puis je vais pas te mentir tu es devenue avec tes frères importante pour moi.
À ce moment je me sentis très heureuse, j'étais contente et je lui souris. Pour la première fois de ma vie j'étais importante pour quelqu'un.

 VIVRE ou MOURIR ( terminée )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant