Partie 47

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Voila, voila............

« Toute mes félicitations monsieur vous êtes père »
Yassine devenait complètement rouge et après m'avoir jeter un regard "colère"  il se rapprocha du médecin et cria :

"JE SUIS PAS SON MARI" "

Le médecin prit peur et se plia en excuses en reculant de trois pas et continua :

« Madame présente aussi plusieurs carences en fer magnésium, vitamine A, E et D qui pourront être nocives pour le bébé. Le stade de la grossesse est de deux mois, je vous ai fais des ordonnances vous pouvez y aller »

Sur ces mots il sortit de la pièce et je restais face à Yassine qui me regardait incrédul, il n'avait pas l'air bien du tout on aurait dit qu'il était lui enceinte. À côté de lui je prenais bien la nouvelle.

Je me levais et lui demanda de rentrer, il ne me répondit pas prit sa veste et sorti, je me mis alors à le suivre dans les couloirs, j'étais pieds nues et en robe de chambre. il ne se retourna pas, m'igniorant déliberement, j'essayais de le suivre, je ne voulais pas rester ici. Ça me rappelait trop de souvenir. Je sortie dehors toujours derrière lui ; IL monta dans sa voiture et mit le contacte, j'arrivais tout juste à sa hauteur. Je montais derrière terrifiait par l'idée de restée ici. Il ne me demanda pas de descendre, il se retourna et me regarda, je ne pourrais définir ce que je lisais dans ses yeux. une sorte de haine mêlée à de la déception.

Il reprit alors la route dans un silence de tombe.

Quand on arriva il se passa exactement la même chose, il sortit de la voiture sans m'attendre et fonça à l'intérieur, je le suivais tant bien que mal, mais l'assensseur partit et j'attendis le suivant. Arrivé devant la porte de chez Salim, je pris conscience que je n'avais pas les clefs et sans même penser à sonner je m'assis sur la moquette dos au mur. Je mis ma tête dans mes mains et je me mis à pleurer. Cela me procura un bien fou, je pleurais silencieusement et cela m'apaisa considérablement. Après un long moment dans cette position, mes sanglots s'atténuèrent et je repris une respiration à peu près normal, je sentis alors un regard sur moi.

Je relevais ma tête et Yassine était devant moi accolé contre le mur, je ne savais pas depuis combien de temps il était présent. Il s'approcha alors et me releva sans trop de ménagement, il me fit entrer à l'intérieur.

Allait-il me demander des explications, je ne pensais pas. Il claqua la porte derière nous et partit ; J'allais droit dans la chambre et m'étendis sur le lit. L'horloge affichait 8h30 du matin ; Je n'avais pas de notion du temps. Je n'avais pas sommeil, et je restais allongée en train de fixer l'horloge. Yassine fit son apparition avec un espèce de plateau oû il y avait de l'eau, une pomme et ce qui semblait être un sandwich.

Je m'assis sûr le lit et j'accueillis son plateau avec appétit, je ne cherchait plus à le comprendre, ni à le rembarrer, je n'avais plus envie de comprendre personne, je ne me comprenais pas moi-même. J'avais fin et je me mis à dévorer ce qu'il me donnait sans qu'il ai à me demander quoi que se soit. Il s'assit sur le lit à côté de moi et me regarda manger, je savais qu'il voulait qu'on parle, que je lui éxplique de qui j'étais enceinte peut être se disait il que Salim était le père. Je repris des forces tout de suite après avoir mangé et mon cerveau recommença à fonctionner à peu près correctement. Yassine était toujours assit à côté de moi silencieux. Je pris la parole en première :

« ça n'est pas ce que tu penses Yassine »

Il ne répondit pas et son regard semblait me demander de continuer. Alors je me mis à chercher comment le dire, comment présenter les choses. Mais juste la pensée de le raconter je me remis à pleurer. Je devais être pitoyable, toujours en train de pleurer. Je pensais qu'il alait s'énerver et partir, mais non bien au contraire, il se baissa et me fit un câlin, je me laissais faire, trop fatiguée pour lutter. Je réussis alors à sortir entre deux sanglots :

" Je me suis faite violée Yassine "

Son étreinte se fit alors plus forte autour de moi, et je me remis à pleurer de plus belle. Je ne peux pas vous mentir ou du moins me mentir à moi-même, je n'avais jamais étais aussi bien de toute ma vie et comme la nuit de la station service je voulais pas qu'il se détache de moi. Je voulais rester pour l'éternité coller contre lui.

Je pensais détester cette personne de toute mon âme. La haïr profondément, mais à chaque fois qu'il me touchait un frisson chaud parcourait l'ensemble de mon corp. Je ne comprenais pas. Et je ne voulais pas comprendre. Je me laissais allé persuadée que j'avais déjà tout perdu et qu'il me serait difficile de tomber plus bas. Et bah bien-sûr j'avais tort.

il finit par se décoller de moi, je le regardais déçue ? il me dit alors :

« La personne qui t'a fait ça va mourir »

Je ne dis rien, je n'avais rien à dire, moi-même je ne savais qui s'était, et je doutais qu'il le retrouve un jour. Pourtant il ne me pausa pas d'autres questions. Il s'allongea à côté de moi les bras pliaient derrière sa tête et fixa le plafond. Au bout d'un moment il se tourna vers moi me fixa un moment et dit :

« Rahma smeh Wallah smeh »

Je n'avais toujours rien à dire, mais je ne voulais pas qu'il prenne mon silence pour de la méchanceté alors je lui pris la main et ne pouvant pas me retenir je m'allongeais à côté de lui et mis ma tête dans son coup. Yassine avait un effet incroyable sur moi toute ma personne le réclamait, et jamais au grand jamais quelqu'un avait eu un tel impacte sur moi. Il me laissa me coller à lui et tira une main de sous sa tête avec laquel il caressa mes cheveux. Je ne lui en voulais plus, je voulais plus rien, si ce n'est mourir et si possible dans ces bras. Je pensais fort, me persuadans moi même.

Il m'entendit et entoura son autre bras autour de moi, je me sentais tellement bien et en même temps tellement bizarre, tout mon corps frémissait. Il me fit un premier baiser timide sur le front puis m'embrassa partout sur le visage me serrant de plus en plus fort contrre lui. Je me sentais partir quelque part, je voulais lui dire stop, mais une autre force avait prit le contrôle de mon corps, une force que je ne pensais même pas exister en moi.

C'est alors que j'entendis des bruits de clés, la porte de l'apparte souvrait. Cela eu un effet immédiat sur moi je fis un effort pour me dégager de Yassine, mais il ne me laissa pas faire serrant plus son étreinte contre moi. Il avait pas du entendre les bruits de clés ou alors il le faisait éxprès. Je n'eu pas plus de temps Salim était debout à l'entrée de la chambre.

Suite qui arrive --> -->

 VIVRE ou MOURIR ( terminée )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant