Partie 31

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- Bonjour mademoiselle puis-je vous aider?

- Oui je viens voire mes frères.

La dame écarquilla ses grands yeux bleus, elle me regarda ensuite de haut en bas avant de rouvrir la bouche.

- Avez vous l'autorisation de venir les voire? Je voudrais la voire.

- Je suis autorisée à voire mes freres, là je n'ai aucune autorisation sur moi.

- je suis désolée si vous n'avez pas d'autorisation vous ne pourrez pas les voire.

- Vous vous foutez de moi ce sont mes frères s'est mon droit de les voire.

La dame sortit de chez elle et claqua la porte derrière elle. Elle se mit face à moi.

- Vous n'êtes rien pour eux à part celle qui a mit le cahot dans leur vie, ils ne veulent pas vous voire et sans autorisation je ne leur infligerais pas ça.

Je ne lui répondis pas la bouscula ouvrit la porte de chez elle et me mit à crier:

- AHMED AHMED SABRI SABRI vous êtes où c'est Rahma. AHMED SABRI OHHH!!

Je montais les escaliers en trombe consciente que la dame était derrière moi. Arrivée en haut j'ouvrais toutes les portes à la recherches de mes bébés.

Je finis par ouvrir la bonne porte et je les trouvais au fond de la piéce collés contre le mur. En les voyant mon coeur s'arrêta ainsi que mes jambes, ils étaient terrifiaient cela transparaissait clairement sur leur visage.

- Ahmed, Sabri qu'est ce qui y a? Ma voie n'était qu'un murmure.

La dame franchie le cadre de la porte et se dirigea vers mes frères, ils s'accrochèrent à elle et commencèrent à sangloter bruyamment dans ces bras. 

La dame se retourna vers moi.

- Allez vous en maintenant ou j'appelle la police.

Je ne bougeais pas d'un centimètre. J'étais en état de choc.

Je ne sais même plus de quelle façon je me suis retrouvée dans la rue devant chez elle. Si j'avais marché jusque là ou si elle m'avait poussé dehors. Ou si la police m'avait mit à la porte. Je n'en savais rien.

Je n'eu pas la force après ce qu'il venait de m'arriver d'aller voire Amine et Samy dans leur centre d'accueil.

Je me trainais jusqu'au terrain vague ou j'avais juste envie de m'endormir pour ne plus jamais me réveiller

Il faisait déjà nuit noire quand j'arrivais dans la caravane. Teddy n'était toujours pas passée par là. Je m'en foutais, je tirais mon sac de couchage et m'allongeai dedans. Je le refermais en entier sur moi.

Totalement enfermée dedans je me sentais un peu mieux, comme coupée sur l'extérieur.

Cette extérieur qui me faisait tellement souffrir. Je ne préférais pas réfléchir cette nuit. Nan il fallait que je m'endorme sinon je pourrais faire un geste que je regretterais. Une nouvelle journée me redonnera peut ėtre un peu d'espoir car là je pensais être au bout de ma vie.

Le sommeil ne tarda pas à venir j'avais accumulé une telle fatigue les derniers mois passées dans la rue que trouvais le sommeil rapidement était devenu un jeu d'enfants.

Je fus réveillee par des coups ke comprenais pas ce qui ce passait enfermee dans mon sac de couchage quelqu'un me donnait des coups de pieds dans les côtes, une douleur envahissait tout mon corps. Je crus au début que c'était un cauchemars mais la douleur ce faisait trop forte et je suffoquais dans le sac de couchage.

Je ne trouvais pas la fermeture avec mes doigts et je roulais de gauche à droite enfermée dans mon sac de couchage. Les coups pleuvaient sur moi de partout.

 VIVRE ou MOURIR ( terminée )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant