""Yassine, prend mon journal et tu comprendras comment j'en suis arrivée là. Je t'en suplie veille sur eux et ne les laisse pas mourrir. Je crois que ma vie s'arrêtera bientôt mais ne soit pas triste mon amour, ne soit pas triste.""
Vu à 12h30
Bonne...
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Je grattais la terre avec mes ongles et un ange me mit sous la main une pierre de la taille d'une pomme.
Je la saisis et la fracassa contre la tête de mon assaillant. Il se renversa à côté de moi, je me relevais et continuais de le frapper avec la pierre.
Je lui mis le visage en sang. Il était inconscient mais je continuais à frapper. Je ne m'arrétais que quand je n'eut plus la force de relever ma main pour le frapper.
Je me levai difficilement et je titubais jusqu'à la caravane. Je ferma la porte était défoncée.
Je mis le premier pantalon qui croisa ma route. Je pris les maigres choses que je possédais et je sortis de la caravane toujours en titubant. L'homme était toujours là inconscient la tête en sang.
Je marchais toujours tout droit, ou plutôt je me trainais . il fallait que j'arrive jusqu'au commissariat sans m'effondrer. Les rues étaient désertes. Je m'étais un pas devant l'autre avec concentration en me suppliant moi même de ne pas tomber.
Une voiture s'approchait mon premier réflexe me fis reculer mais j'étais bien trop faible pour m'enfuir ou que ce soit. Je distinguait une femme au volant.
Je fis de grands signes avec mes bras et comme si mes gestes avaient prient toute mon énergie je m'effondrais sur le gravié.
La voiture s'arrêta à ma hauteur et la dame descendit en me voyant elle lâcha un cris d'horreur. Je pus juste dire: Emmenez moi à l'hôpital.
Elle me fit monter dans sa voiture et m'emmena aux urgence. Dans le parking de l'hôpital je perdis connaissance une seconde fois.
Mes yeux se rouvrirent dans une chambre d'hopital. J'étais allongée dans un lit. J'avais mal partout. Pleins de pansements recouvraient mon corp. Ma jambe gauche était dans un plâtre.
Un médecin entra dans ma chambre.
- Bonjours mademoiselle comment vous sentez vous?
Il s'approcha de moi et posa sa main sur mon front, je reculai alors ma tête instinctivement. Sa main sur mon front agissait comme un électro choc.
- NE ME TOUCHAIT PAS. Je vous en supplie me touchais pas. Le médecin recula et me fixa.
- Il faut que vous me racontiez ce qui vous est arrivé?
- Des hommes sont venu me tabasser pensant que j'étais quelqu'un d'autre. Quand ils se sont renduent compte que je ne l'étais pas ils sont partent. Je me suis évanouie et quand, quand je me suis réveillée quelqu'un était sur moi et et .....
Ma voie se brisa, et je commençais à sanglotter bruyamment. Mon corps se mit à trembler.
Le médecin me suplliais de me calmer n'osant pas me toucher il tournait autour de moi.
Il sortit et me laissa seule. Je continuais à pleurer longtemps. La fatigue finis par arrêter ma crise de larme et je tombais dans un sommeil profond.
Je passais trois jours à l'hopital. J'avais choisit de porter plainte et la police avait ouvert une enquète. Après trois jours l'hopital n'avait plus aucune raison de me garder et les policiers chargés de mon dossier m'avaient trouvé une place dans un centre pour femme.
