partie 29

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Je ne sais si je dois m'eterniser sur cette période de ma vie mon chère journal. Car les jours se ressemblaient beaucoup. Je vais, je crois raconter les moments forts ou important pour que tu comprennes la suite.

C'était un soir d'automne Je marchais dans la rue à la recherche d'un magasin où je n'étais pas encore rentrée. je venais de laisser Teddy . Elle avait une chose à faire et ne voulait pas de moi dans ces parages.

Alors Je vagabondais dans la ville de Lyon je venais de lire minuit sur la grande cathédrale. Il était temps que je me trouve quelque chose à manger.

Je pensais aller voir Abdoul et le supplier de me donner l'invendu de son pain d'aujourd'hui. Mais je ne voulais pas y aller je n'étais pas encore assez affamée pour supporter ces avances dégoûtantes. Je pouvais aller jusqu'à la caravane de Teddy et regarder si il lui restait pas quelques vieilles choses à manger. J'étais persuadée qu'il n'y aurait rien mais cela vallait quand même le coup d'aller voir. Et puis il commençait à se faire tard et je ne voulais pas passer la nuit dehors. Un sac de couchage m'attendait dans la piaule de Teddy.

Je devais traverser la ville pour rejoindre le terrain vague où un groupe de jeunes SDF s'était installés à l'abri des regards. J'avais croisé Teddy une nuit alors que je cherchais à manger. Elle m'avait demandé une cigarette et moi affamait je lui avais répondu que je n'avais même pas une miette à me mettre sous la dent.

Je ne sais pas pourquoi j'ai dit ça ce n'est pourtant pas moi style. Mais cette nuit-là sous la pluie mes principes m'avait lâché je n'écoutais plus que mon ventre qui crier depuis déjà 2 jours.
Elle me répondit alors : tu es pire que moi pétasse viens je vais te payer un Grec.

Elle m'avait alors régalé dans sandwich avec de la viande cela faisait au moins 4 mois que je n'avais pas croisé ne serait-ce qu'un morceau miniscule de viande.

C'est à partir de ce moment qu'elle me prit sous son aile. De jour en jour j'apprenais à la connaître elle vivait tout juste de petits trafics et de quelques vols de gauche à à droite. Je l'avais prise pour un adolescent au début rien dans son physique ne laisser transparaître que c'était une femme. Elle s'était rasé le crâne il y a un an de ça et ses cheveux avaient commencé à repousser. Elle vivait dans la rue depuis son plus jeune âge. Elle avait tout appris là-bas et maintenant elle me renseigner.

Je traversais la ville endormie pensant à la chance que j'avais de l'avoir croisé. Quand j'arrivais dans le terrain vague il y avait un groupe de jeunes encore réveillé autour d'un feu, ils buvaient de la bière, ils commençaient à me connaître et je commençais à les connaître. il y avait une vingtaine de personnes dans ce terrain vague la plupart avait entre 18 et 35 ans et tout comme Teddy ils vivaient de petits trafics et de vols.

Je montais direct dans la caravane sans saluer personne, j'étais fatiguée. Je m'étais habitué à ma situation désastreuse d'ailleurs elle me paraissait beaucoup moins grave qu'au départ, je crois que c'est comme ça pour tout le monde on finit par s'adapter.
Il n'y avait rien dans le frigo de Teddy à part quelques bouteilles de bière, ça n'était pas très grave je trouverai à manger demain.

Je n'avais depuis ma sortie de prison jamais rendu visite à mes frères j'appréhendais leur réaction en me voyant je n'avais plus rien de la petite femme fragile et propre sur elle. J'avais coupé mes cheveux très court mon teint était devenue grisâtre j'avais des habits sales, qui le restait même quand je les lavais. Mes basket étaient troués à trois endroits différents.
Et pourtant ils me manquaient affreusement, je rêver d'eux presque chaque nuit.

Ce soir-là avant de rentrer dans mon sac de couchage et de m'endormir j'écris dans mon journal: Demain j'irai voir mes frères.

 VIVRE ou MOURIR ( terminée )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant