Partie 5

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On était tous près

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On était tous près. Il fallait juste que mon père rentre. Je pris dans la cuisine deux poêles et deux grands couteaux de viande. Je dis aux petits de rester dans la chambre. J'éteignis toute les lumières de la maison, toute étaient plongaient dans le noire. Je me positionnais derrière la porte d'entrée la poêle à la main et le couteau dans l'autre.

Je ne sais pas combien de temps je suis restée comme ça peut être une heure ou deux.

A un moment je finis par entendre le bruit des clés dans la porte.

*********

Mama je ne t'en veux pas du tout , je sais que si tu avais été en bonne santé tu aurais été une excellente mère. Mais Dieu à choisit autre chose pour toi. Tu étais peu être trop bonne pour la vie d'ici bas. C'est pour ça que tu souffrais tellement.

J'avais lu que les gens touchaient par ta maladie tentraient de mette fin à leur jours mais toi tu n'as jamais rien fait. Mama cette idée me terrifiait. Mama je regrette maintenant, je regrette tellement de ne t'avoir jamais vraiment témoignais d'Amour et de sympathie, mais je t'aimais, Mama je t'aimais de tout mon cœur.

Et je te demandes pardon. Pardon pour tout.

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La porte s'ouvrit et mon père entra dans le salon, je lui mis alors le coup le plus fort que je pouvais donner avec la poêle.

Mais il ne s'évanouit pas comme je l'avais prévu, non il chancela un peu sur le coté et se redressa. La poêle avait glissé de mes mains et c'était fracassée par terre. Mon père fonça sur moi et me pris le couteau des mains. Je n'avais pas eu le temps de réagir. J'étais foutue. Il alluma la lumière et s'approcha de moi avec le couteau dans la main.

- Tu contais faire quoi, me tuer. Ahaha pauvre merde que tu es, tu ne veux pas qu'on s'entende tout les deux. Non tu cherches le conflit tout de suite.

Il m'attrapa les cheveux et frappa ma tête contre le mur. Il pointa le couteau sur ma gorge.

- Et si je te tuais maintenant, pour être sur que tu ne tenteras plus de me faire du mal, tu n'as pas honte de toi, t'attaquer à ton père.

Il était presque collé à moi, dans sa voit il y avait du sarcasme, de la perversion.

Mon cerveau était en ébullition. Je ne voyais pas comment sortir de sa contrainte. Il me tenait toujours par les cheveux d'une main et l'autre tenait mon couteau qui touchait maintenant mon coup. J'étais en pleine réflexion, je ne calculais plus vraiment ce que disait mon père. Mais à un moment j'entendis un grand boum et je vis mon père s'écrouler devant moi.

Samy tenait dans sa main un grand vase en terre cuite qui venait du Maroc. Mon père était par terre mais il bougeait encore, je pris instinctivement le vase des mains de Samy et commença à le frapper contre la tête de mon père de toutes mes forces, au troisièmes coup le vase se brisa par terre. Mon père ne bougeait plus et sa tête pissait le sang. Je ne vérifiais pas si il était vivant ou mort. Je criais au petit de venir. Je ramassais mon sac et les clef et j'enfermais mon père de l'extérieure puis on descendis les escalier de l'immeuble et on s'ennala en courant.

Je tenais Ahmed de la main gauche et Sabri de la main droite. Amine et Samy couraient à coté. On rentra dans la première bouche de métro qui croisait notre route.

Le métro arrivait dans une minute et le panneau affiché minuit et quart. J'avançais jusqu'au bout du quai avec les petits quand le métro arriva on monta dedans,

Personne ne parlait, personne n'aurait brisé se silence. Les stations passaient les une après les autres. J'étais montée à Louis Blanc et je faisais toute la ligne 7 . Je ne savais franchement pas ou j'allais. En faite je n'allais nulle part, je fuyez juste.

On était déjà aux Gobelins. On descendit à Place d'Italie. Je me posais devant un plan d'île de France et me mis à réfléchir. Le plus intelligent est de quitter Paris. Mon père va me rechercher et me tuer et Dieu sait ce qu'il fera des petits. Il fallait partir le plus vite possible d'ici.

Je vais jusqu'à Gare du nord et la bas je prendrais un train pour quitter Paris. On prit donc la ligne 5 et on arriva à gare du nord peu après.

On était trop et des enfants qui revenait de l'école avec leurs cartables à une heure du matin attirait vraiment le regard.

Quand j,arrivais devant le panneau d'affichage. Il n'y avait presque plus aucuns trains qui partaient de la gare vers la banlieue. Les prochains étaient à 5h et ils étaient 1h45. J'avais donc trois heures à attendre. On était pas vraiment très loin de chez moi et ça me faisait très peur.

Il n'y avait plus de métro à cette heure là. On marcha dans la gare à la recherche de sièges. On en trouva pas très loin et on se posa dessus. Personne n'avait encore ouvert la bouche je pense qu'ils étaient les 4 dans un hébétement complet.

Moi j'étais complètement confuse, je demandais d'une voie presque irréel.

- Est-ce que tout va bien ?

Ils répondirent d'un hochement de tête.

Puis un grand silence de trois heures s'installa.

Je n'ai pas fermé l'œil de ces trois heures. Je guettais les moindres passages. Samy était aussi réveillé en face de moi, les autres s'étaient endormis. Chacun sur une des épaules de son frère. Vers 5h je pris 5 billets pour le train de banlieue qui allait le plus loin.

On monta dans ce train et on y resta une heure et demie. Plus on s'éloignait de Paris et mieux je me sentais.

 VIVRE ou MOURIR ( terminée )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant