Partie 4

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-Samy: Rahma, Rahma, Rahma s'il te plait Rahmaaa.

Il me donnait des petites claques en tirant sur mon bras.

- Samy: Rahma Baba ment il faut pas le croire, il dit ça pour faire pleurer Ahmed et Sabri, moi je sais que Mama n'est pas morte. Baba ment.

Je le regardais et mon esprit commencait à revenir. Si seulement il mentait Samy, si seulement il blaguait de son humour sadique, mais non là je le sentais c'était bien la vérité.

*****


Je suis restée allonger des heures entières par terre, j'entendais les pleurs de Ahmed et Sabri qui répétaient au milieu de leur larmes :

- Mama, Mama, Mama je veux Mama.

Quand Ahmed s'arrêtait Sabri reprenait de plus belle et Ahmed s'y remettait. Samy me tirait le bras en me suppliant de réagir. Mais c'était inutile, mon corps ne voulait plus bouger, comme  il refusait de m'obéir, J'avais la tête qui me faisait affreusement mal comme si quelqu'un me donnait des coups de marteaux.
Je me sentais partir les cris des petits me semblaient de plus en plus loin.

Mes yeux se fermèrent et je perdis connaissance.

Quand je rouvris les yeux il faisait nuit noir dehors, quelqu'un avait mis un oreiller sous ma tète.

J'ouvris les yeux difficilement, mon crâne me faisait encore terriblement mal. Amine et Samy étaient assis et ils parlaient ensemble.

Amine à remarquait que je bougeais.

-Amine: Rahma, Rahma pourquoi tu ne voulais pas te réveiller. On a tout fait, mais on n'arrivait pas. C'était pas le moment de dormir.

Il continua

- Heureusement que tu respirais sinon on aurait cru que tu étais morte. Mais Hamdoulillah tu t'es réveillée

. Moi: Ahh Amine, mon cràne. Où sont Ahmed et Sabri?

.Amine:  Ahmed et Sabri se sont pas arrêtaient de pleure pendant longtemps et ils ne voulaient pas nous écouter quand on leur disaient d'arrêter. Ils se sont endormis après et avec Samy on les à mis sur le lit comme tu le fais.

-Moi: Ohhh merci Amine et Baba il est encore là. Je commençais à essayer de me lever doucement

- Baba est parti et ils nous a enfermé à clef poursuivis Samy.

-Moi: Il est quel heure la Samy.

Il regarda sa petite montre Casio et me dit 21h23.

Puis il se mordit la lèvre et me regarda :,

- Rahma on fait quoi maintenant, Amine dis qu'il faut aller voire la police, mais baba nous a enfermé.

J'avais perdu connaissance  toute la journée

Moi: Samy je sais pas ce qu'on va faire. Il faut que vous me laissiez reflechir un peu.

Je ne savais absolument pas quoi faire pour de vraie et je devais réfléchir vite et trouver un plan.
Mais j'avais tellement mal au crâne que ça me paraissait impossible de réfléchit.
Et pourtant toute sorte d'idées passait dans ma têtes, je les rejetée toutes une par une.
Samy et Amine me fixaient en silence comme si il attendait une révélation.
Mais je savais pas quoi faire, on ne pouvait pas rester dans cette situation. Mon regard se posa sur le Sac à dos de Samy et une idée que j'avais déjà eu plutôt me revent.

Elle me semblait risquée, dangereuse et difficile. Mais je ne trouvais pas mieux , quand je réussis à me décider je dis:

- On va partir ce soir dès que Baba revient. Je veux que vous alliez remplir vos cartables avec des habits à vous et aux petits et après je veux que vous vous habillez comme si vous allez aller à l'école, Allez!

Je me levais alla dans la salle de bain et me lavai le visage avec de l'eau glacé.

Je fis un tour dans la cuisine tirai tout ce qui pouvait se manger et s'emporter. Je ne trouvais pas grand chose. Du pain et des gâteaux, quelques pommes. Je mis tout dans un sac à dos. Je courus dans ma chambre pris quelques vêtement les remplis dans mon sac. Je tirais de sous la moquette les minces économies que j'avais réussis à amasser en deux ans,
je devais avoir un peu moins de mille euros. Je me mis à compter. J'avais 975 euros. Je mis 50 euros sur le côté.
Je pris mon soutient gorge trouai le tissus d'un des coussins et commençai à renplir les billets pliaient en cigarette à l'intérieure. Puis je m'habillais rapidement. Je mis un jeans noir, un gros sweet chaud et ma veste en cuire par-dessus. Je mis le reste de l'argent dans mon sac et rajoutai un petit couteau en argent qui appartenait à ma mère.

Je me retournais vers les deux anges qui dormaient paisiblement. Ils étaient magnifiques, leur innocence me transperçait le cœur. Il n'avait rien fait et ne méritait pas leur malheur. Ils ne méritaient pas de devenir orphelin, il ne méritait pas un psychopathe comme père. Ils ne méritaient rien de ce qu'ils leurs arrivaient. A 6 ans ils étaient maintenant orphelin de mère. Je repris mon calme sentant les larmes me monter aux yeux, je n'avais pas le temps de laisser cour à mes émotions.

j'avançais vers eux et commençai à les agiter délicatement.

Debout mes bisous on va aller faire une promenade, allez debout.

- On va trouver Mama, me demanda Ahmed en se grattant les yeux.

- Oui mon cœur, mais il faut se dépêcher.

Je commençais à les habiller rapidement, je les habillaient le plus chaudement possible. Je leur mis leur chaussure, leur manteau.

On était tous près. Il fallait juste que mon père rentre. Je pris dans la cuisine deux poêles et deux grands couteaux de viande. Je dis aux petits de rester dans la chambre. J'éteignis toute les lumières de la maison, tout était plongé dans le noire. Je me positionnais derrière la porte d'entrée la poêle à la main et le couteau dans l'autre.

Je ne sais pas combien de temps je suis restée comme ça peut être une heure ou deux.

A un moment je finis par entendre le bruit des clés dans la porte.

 VIVRE ou MOURIR ( terminée )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant