Partie 28

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Je me posais sur un banc et commençai à somnoler. À un moment je sentis une main dans mon dos. Je sursautai et fis volte face.

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C'était juste un homme qui travaillait dans la gare.

- L'homme: Si vous ne voyagez pas vous ne pouvez pas rester ici.

- Moi: je voyage.

: Ah oui je veux voire votre tiquet.

- Moi: je l'ai pas encore acheter n'attend la personn e du guichet.

- L'homme: Il est 5h il n'y aura personne avant 7h30 il y a les bornes la bas.

- Moi: Merci j'y vais.

Je me levai les gembes engourdies et me dirigeai vers la borne. Je pris mon ticket et j'allai voir sur le panneau le premier train.

Il y en avait un dans une demie heure. La gare était vide en ce samedi matin. J'avais encore le temps de somnoler un peu.

A 6 heure je montais dans le train et j'arrivais dans la ville de Lilia vers 7h. Là-bas je pris une bonne heure pour retrouver le chemin de chez elle.

Arrivait devant chez elle je sonnai plusieurs fois à la porte. Personne ne m'ouvrit. Je sonnais encore plusieurs dois puis je me dis qu'elle devait être sortit. Alors je m'assis devant sa porte pour attendre son retour.

2h après un homme bronzé d'une vingtaine d'annees me demanda pourquoi j'étais assise devant sa parte d'entrée. Je me levai et lui dis que j'attendais ma copine Lilia.

Il me dit ne pas connaitre de Lilia et qu'il avait emmenagê ici la semaine dérniére.

C'était désastreux, Lilia était plus là et je supposais que l'argent été partit avec elle.

Je m'éffondrais, je retombais assise dans ma position initiale et j'explosai en sanglots.

Je n'avais pas d'autre plan, je n'avais pas d'endroit ou aller. J'étais dégoutée.

Alors qu'aucunes larmes étaient sorties de mes yeux depuis pas mal de temps, je m'étais crue devenue insensible., là elle coulait à flot continu.

J'étais foutue et je ne risquais pas de récupérer mes frères de sitôt.

Ou était elle? Pourquoi était elle partie? M'avait elle prit l'argent volontairement? M'avait elle livré à la police dans ce but? Mon esprit s'embrasé.

J'avais un hoquet, je faisais une grosse crise, la fatigue avait sensiblement amplifié mon état.

L'homme était encore debout devant moi mais je l'avais oublié, je bloquais l'entrée de sa porte. Il était géné et ne savait pas quoi faire.

À un moment il me mit la main sur l'épaule disant:

- Ça va aller, ça va aller.

Son geste me fis sursauter, je me relevais alors je séchai mes larmes avec mes manches, mis ma capuche et partit.

J'airés dans la rue comme une damné. Je n'avais plus la notion du temps. J'avais juste froid. Un froid extérieur mais aussi un gel intérieur.
Je me sentais exténué , comme dégoûté de la vie.

C'est à partir de ce moment que j'ai appris à connaître la rue et la débrouille, la rue et tous ses vices la rue et tous ses habitants.

Je ne sais si je dois m'eterniser sur cette période de ma vie mon chère journal. Car les jours se ressemblaient beaucoup. Je vais, je crois raconter les moments forts ou important pour que tu comprennes la suite.

 VIVRE ou MOURIR ( terminée )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant