partie 30

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Le lendemain matin je me réveillais motivée Teddy n'était pas rentrée de la nuit cela n'était pas inhabituel, je me levais,  je rangais mon sac de couchage, j'avais décidé qu'aujourd'hui était le jour où j'allais aller voir mes frères.

Je  me mis à fouiller dans le bordel de Teddy à la recherche de vêtements à peu près propre. Après avoir fouillée pendant un quart d'heure je finis par trouver un survêt et un t-shirt pas trop crade.

je m'habillais et je frottai mon visage avec le peu d'eau dans Teddy disposait dans ces bouteilles après ça je me secha avec une serviette douteuse.

Je me considérais comme prête.

je cherchais la feuille que l'avocat m'avait donné où il y avait marqué l'adresse de la famille d'accueil et du centre social,  quand je l'eu trouvé je la prie avec moi est sortie dans le terrain vague.

Tout le monde dormait encore, je traversai rapidement sans faire de bruit.

J'attendis devant la bibliothèque, elle n'ouvrait qu'à 10h j'avais besoin de regarder comment je pouvais y aller.

Quand la bibliothèque ouvrit je fis rapidement mes recherches et je les notais sur un bout de papier.

La famille d'accueil d'Ahmed et Sabri se trouvait dans la banlieue proche de Lion.
Après un court trajet j'arrivais à l'adresse inscrite sur mon bout de papier il était midi, la maison semblait vide je pris mon courage à deux mains et je sonnais à la porte.

Personne ne m'ouvrit et j'avais raison la maison était vide. Je m'éloignai un peu et j'allais m'asseoir sur le banc qui était sur la rue d'en face.

Je surveillais leur retour, 2 ou 3 heures après, je ne sais plus exactement une dame propre sur elle et bien coiffée semblait revenir de l'école avec deux petits garçons.

Je les ai reconnu de loin c'était Ahmed et Sabri. Ahmed parlait à la dame il souriait je ne sais pas ce qu'il lui racontait.

Sabri à côté manger un pain au raisins, ils semblaient heureux tous les trois aucune tristesse ne se voyait  sur leurs visages.

Je voulais courir vers eux, les prendre dans mes bras et leur faire un gros câlin qui durerait l'éternité mais mes jambes ne bougèrent pas d'un centimètre comme si j'étais paralysée

je ne pouvais agiter aucun de mes membres.

La dame à la longue chevelure blonde ouvrir la porte de la maison et fit rentrer mes frères devant elle.
Il me fallait un peu de temps pour reprendre mes esprits je ne comprenais pas pourquoi je ne pouvais plus bouger quand j'aurais dû allez les voir en courant mes yeux  fixaient mes pieds à la vue de mes baskets et du survetement bien trop grand que j'avais emprunter à Teddy je compris ce qui m'avait arrêté.

Je faisais peur à voir c'était le cas de le dire et mes frères semblaient trop bien pour que je puisse leur infliger ma souffrance.

Mon cœur se gonflait tout d'un coup il m'avait sûrement oublié j'étais dans leur tête associées aux problèmes à la mort à la tristesse et à l'insécurité.
Quand on est petit on s'adapte vite et on oublie vite, ainsi je ne devais être maintenant qu'un souvenir. Cela faisait combien de temps déjà 5 mois, 6 mois ce n'est pas assez pour m'oublier.

Une voie intérieur me souffla alors: Rahma tu n'es pas venu jusqu'ici pour rien il faut que tu les vois que tu leur parles qu'ils se souviennent que tu existes que tu es leur grande sœur et que pour eux tu pourrais mourir.

Poussée d'une vague de courage qui me prenait soudainement je traversai la rue et frappa à la porte.

J'entendis alors la dame dire: aller ranger vos affaires dans vos chambres. Ensuite des pas se dirigaient vers la porte la dame ouvrit.

 VIVRE ou MOURIR ( terminée )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant