Partie 10

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Suite❤

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-Fais ce que je t'ai dis grouilles toi.

J'attrapais la télécommande et mis la 16. Et la j'eu un choc.

""Le corps d'un père de famille sans vie a était retrouvé à Paris cette après midi dans un appartement. On recherche activement les enfants de cet homme. Sa fille aînée de 19 ans et ces quatre fils âgés de 6 ans, 7 ans et 9 ans. La police privilégie pour le moment la thèse du règlement de compte, si vous avez des informations on vous demandera de contacter ce numéro vert 01 52 48 76 23.""
Des photos de mes frères et moi étaient à l'écran.

J'entendais Yacine qui criait tout seule au téléphone.

- RAHMA TU VAS ME DIRE CE QUI CE PASSE PUTAIN?

- JE L'AI TUÉ TU COMPRENDS JE L'AI TUÉ, J'AI tué mon père.

Ces mots étaient sortis de ma bouche comme si je cherchais moi-même à leur donner une signification, à les rendre réels, à y croire.

Les coups de vase que je lui avais asséné se soir là l'avait belle et bien tué. Yacine continuait de me parler mais je ne l'entendais plus j'avais lâché le téléphone et j'avais mis mon visage dans mes mains.

J'avais arraché la vie de mon père. Je l'avais tué. J'étais maintenant une meurtrière, une criminelle, un monstre.

Je ne ressentais aucun remord ni aucun regret il méritait de mourir. Sa n'était pas mon intention première mais le destin avait fait qu'il était mort et ce n'était pas plus mal.

Mon téléphone n'arrêtait pas de sonner Yacine m'appelais encore et encore et je ne décrochait plus.

Je suis restée la tète dans les mains assise sur le canapé quelques temps quant la porte de la maison c'est ouverte brusquement sur Yacine.

Yacine a foncé sur moi et ma asséné violemment deux paires de gifles.

Ensuite il m'attrapa par le colle de ma veste et me poussa contre le dos du canapé. Je me débattais comme je pouvais mais cela ne servait à rien son emprise était ferme.

Ses yeux fixés les miens. Il me faisait froid dans le dos, j'avais peur de lui. Il ouvrit sa bouche pour me parler mais se ravisa. Une de ces mains attrapa ma gorge. là il parla d'une voit glaciale.

-La prochaine fois que tu ne me réponds pas quand je t'appelle ou que tu ne répond pas quand je te pause une question je te tord le coup est ce que tu as compris?
Je fis un oui de la tête pour qu'il me lâche.

- Va chercher tes frères et cassez vous d'ici. Je ne veux pas d'une tueuse dans ma baraque.

Je ne pouvais presque pas respirer et ma réponse ne s'entendit pas. Il me fixait toujours, son visage était extrêmement dur. Sa mâchoire était serré et ses sourcils froncés, ses yeux d'envoyés des éclaires noirs. J'avais peur de lui.

Il finit par me lâcher. Je restais quelques temps à essayée de récupérer ma respiration, puis je me levais et me mis face à lui.

-Remercie ta tante pour tout ce qu'elle à fait pour nous, on vous posera plus de problèmes. Salamou3leykoum.

J'allais dans la chambre où dormait les petits et je les réveilla, leur expliqua rapidement qu'il y avait un problème et qu'il fallait partir très vite. Âpres l'incompréhension générale que je lus sur leurs visage. Ils commencèrent à s'habiller en silence et dix minutes après on était prêt à s'en aller. Yacine était debout dans le salon. Samy alla vers lui et lui dit "Yacine on s'en va au revoir." Son visage n'avait pas changé il était toujours aussi dur et crispé. Il n'eut aucune réponse pour mon frère. J'allais ouvrir la porte pour sortir quand Yacine fonça vers moi il me pris le bras, me fis sortir dans l'immeuble et ferma la porte de l'appartement derrière moi. Il me plaqua contre cette porte mis ces deux brats de part et d'autre de ma tête et me dis.

-Maintenant tu vas m'écouter d'accord.

Sa tête touchait presque la mienne, je ne répondis pas.

-Répond ta race.

-Oui.

-Vous allez venir avec moi toi et les gosses je vais vous cacher quelques temps quelque part le temps de voire comment sa ce passe. On part maintenant.

Je bougeais ma tête pour approuver.

On rentra à l'intérieure de la maison, il se prépara rapidement et quelques temps après nous étions dans la voiture. Il était minuit et quart. Je ne savais pas ou l'on allait. Les petits étaent emmitouflés dans leurs doudounes et s'étaient assis à l'arrière, et moi j'étais devant à coté de Yacine qui conduisait en silence. Sa fenêtre était ouverte et un aire glaciale me congelais littéralement les os.

Je voulais lui demander où l'on allait, si je pouvais allumer la radio et mettre France infos. Mais je ne fis rien, j'avais trop peur de lui, de ses réaction. Je regardais devant moi. Un des petits étérnua. Yacine referma alors sa fenêtre et mis le chauffage. On roulait toujours en silence sur l'autoroute. Vers quatre heures du Matin on s'arrêta dans une station service. Yacine refis le pleins puis on alla se garer un peu plus loin. Les petits dormaient profondément leurs têtes couchés sur les épaules de leurs frères. Le parking était presque désert, deux gros camion poids lourds étaient garés plus loin. Yacine me dis de descendre. C'est ce que je fis. L'aire dehors était glacé, il faisait encore bien nuit. Je descendis de la voiture et m'assis sur de l'herbe en face.

-Yacine : Je vais nous chercher deux cafés, ne bouge pas d'ici. Il me parlait comme si j'étais une enfant. Je restais assise à fixer mes mains. Il revint quelques minutes plus tard avec deux gobelets. Il m'en tendis un et alluma une cigarette qu'il me tandis.

-Non sa ira.

Il la mit lui dans sa bouche et s'assit à coté de moi. De ma place je voyais la tête d'un de mes frères appuyait contre la vitre. J'essayais de deviner lequel s'était quand Yacine coupa court à mes réflexions.

-Tu as froid ?

-Non sa va.

-Raconte-moi ce qui t'est arrivée Rahma.

Je le retournais vers lui et le regardai. Il me fixait de ces grands yeux. Je ne voulais pas raconter, je ne voulais pas agiter des souvenirs douloureux. J'avais besoin de garder la tête froide et le cœur dur et je savais que raconter à cette homme mon histoire ne me le permettrais pas.

La suite juste après, Bonne lecture ❤

 VIVRE ou MOURIR ( terminée )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant