THE TRUTH » a.griezmann

v i n g t e t u n

Point de vue Omniscient

Les deux proches amis arrivèrent à l'appartement d'Amanda après avoir passé un long moment avec Sam à l'hôpital. Les heures de visite s'étaient terminées et ils avaient dû partir. La brune jeta sa veste sur le canapé avant de se jeter dessus. Stefan se laisse tomber sur son amie qui jura et le poussa. Le brun termina sa course sur le sol tandis que l'Anglaise laissa un rire s'échapper de ses lèvres.

— Salope.

— Je t'aime aussi.

— Quel déclaration d'amour.

— Tu as vu ça ? Retiens-la bien, parce que c'est la dernière que je te fais.

— Ah oui ? Vraiment ?

— Hun hun. Elle hocha la tête, un petit sourire au coin des lèvres. Tu sais que tu ferais un bon paillasson ?

— Ah oui, donc tu es véritablement une salope.

Amanda secoua la tête. Elle était heureuse de retrouver Stefan. Il arrivait à rendre sa vie un peu plus joyeuse et lui permettait de se concentrer sur autre chose que ses problèmes.

— Pour me faire pardonner, on commande pizza.

— Enfin quelque chose de bien et gentil qui sort de ta bouche.

— Va te faire voir.

— Ah l'amour...

Amanda se leva du canapé et prit son portable qui était dans sa veste. Elle chercha le numéro de la pizzeria et appela. Elle commanda et raccrocha rapidement.

— Les amours de ta vie seront là dans trente minutes.

— Je me languis déjà de les voir.

En attendant l'arrivée des pizzas, les deux amis parlèrent de tout et de rien, se remémorant des souvenirs des années passées ensemble. Pas un seul moment, le silence prenait place. C'était ce qu'ils aimaient. Ils pouvaient parler pendant des heures sans s'arrêter et ne plus savoir quoi se dire. Ils trouvaient constamment quelque chose pour continuer la conversation et ils aimaient ça.

Les pizzas arrivèrent et Stefan se jeta dessus sous les yeux d'Amanda. Installés dans le salon, devant la télévision, une bière à la main, ils passaient un bon moment.

— Stefan ! Tu manges comme un porc.

— Je croirais entendre ma mère, Amanda.

— Mais tu t'en ais mis plein partout, idiot.

— Tu veux qu'on parle de toi quand tu manges des spaghettis à la bolognaise ?

— Sans façon.

— On est d'accord. Bon et sinon, comment se passe le divorce ?

— Bien.

— Bien ? Qu'est-ce que tu me caches ?

— Rien du tout.

— Est-ce qu'Antoine a dit ou fait quelque chose qu'il n'aurait pas dû ? Dis-le moi, Amanda. Parce que si c'est le cas, je peux te jurer que ce petit français va m'entendre et que je vais lui botter le derrière.

— On s'est juste un peu pris la tête. Stefan fronça les sourcils, en attendant d'avantage d'informations. On a parlé de Sam et il m'a dit que je m'empêchais d'être heureuse à cause de mon frère. Je me suis emportée et voilà, il n'y a rien de plus à dire.