DASHI

24.

Je vois un homme assis sur une chaise, entouré d'au moins une trentaine d'autres hommes autour de lui.

L'homme sur la chaise est remplie de sang et est gonflé sur le visage.

Lui : alors ?

Il tourne la tête vers moi et me scrute comme pour voir à quoi je pense.

Moi : mais c'est dégueulasse ce que vous faites là

Lui : je t'ai pas demandé si c'est dégueulasse ou pas

Moi : bah c'est mieux on arrête là. Moi je pensais que t'allais m'apprendre à me battre mais pas à voir des trucs comme sa

Je tourne les talons pour partir mais un petit clic m'arrête dans mon élan.
Je me retourne lentement et voit une arme posée sur mon front.

Moi : c'est comme sa que tu traite tout le monde alors. Quelque chose te satisfait pas et tu le tue

Lui : ece que t'es sur de ce que tu dit là ?

Moi : si ta envie de tirer tire je m'en fou. Je deviendrai jamais comme vous alors autant mourir avec la conscience tranquille.

Il me regarde longuement dans les yeux mais ne bouge pas.

Je sents mon coeur battre la chamade. Encore un peu et il sort de ma poitrine. En réalité je fais celle qui s'en fiche mais je prie au fond de moi pour qu'il ne tire pas.

Je le vois sourire, baissée son arme et s'approcher de moi. Il s'arrête à quelques millimètres de mon visage et fixe mes lèvres.

Ma respiration s'accélère de plus en plus et je ne sais pas quoi faire. Il y a deux secondes il voulait me tuer et maintenant j'ai absolument aucune idée de ce qu'il veut faire.

Il remonte son regard jusqu'à mes yeux et dégage une mèche de cheveux de mon visage.

Lui : ece que t'es sur de vouloir partir ?

Il a chuchoté sa tellement doucement que sa m'a déstabilisé.
Je ne sais plus où me mettre.

Devant mon silence il souri et range son arme.

Lui : c'est bien ce que je pensais. La seule chose que t'a à faire c'est regarder. Oublie jamais ton objectif Alima

C'est la première fois qu'il m'appel par mon prénom et l'entendre sortir de sa bouche me fait du bien. Je ne saurai expliquer pourquoi mais je me sents comme en sécurité avec lui.

Il se dirige vers l'entrée et je le suis sans parler. Il referme la porte derrière lui et tout le monde se retourne.

Lui : lâchez vous les gars. Faut que ce fils de pute paye ce qu'il a fait

Ils acquiescent tous et le frappe. La haine qu'ils mettent dans leur coups est juste horrible.

Moi : mais pourquoi ils s'acharnent comme sa ?

Lui : il a pas payé sa dette

Moi : quelle dette ?

Lui : ferme ta gueule tu parle trop

Moi : t'es sérieux toi tchip

Il se retourne vers moi et me met une droite sur l'épaule.

Moi : AÏE PUTAIN

Lui : ferme ta gueule

Je ne répond pas et regarde le sol. J'ai horreur de voir du sang alors j'ai pas envie de regarder le spectable qui s'offre à moi.

Lui : je t'ai dit de regarder

Moi : je sais mais il y avait une bête par terre

Il ne me réponds pas et je regarde contre mon gré.

Le spectacle terminé, il reprend la route direction la maison.

Moi : je vais rester ici combien de temps ?

Lui : jusqu'à que j'aurai décidé de te lâcher

Moi : mais mes proches me manque en fait

Lui : c'est pas mon problème

Je sents les nerfs me monter mais pour mon bien je préfère ne rien dire. J'ai tellement envie de l'insulter que les larmes me montent.

Lui : bon viens

Moi : je dois monter vite fait

Lui : j'ai dit tu viens c'est tout

Moi : je suis pas ta chienne donc ne me parle pas comme sa. Je sais pas si c'est comme sa que tu traite les autres filles mais moi tu me parle pas comme sa en tout cas

Je tourne les talons et monte les escaliers. Aucune résistance de sa part et c'est tant mieux.

Je m'enferme dans ma chambre et me glisse contre la porte.

J'en peux plus d'être ici c'est vraiment trop lourd. Je ne connais personne, je suis livrée à moi même et par dessus tout on me traite comme une moins que rien.

Je finis par me relever et part laver mon visage. Je ne craquerai pas ici et j'attend mon départ avec hâte.

J'entends la porte s'ouvrir alors je part voir qui c'est et trouve mon beau brun.

Moi : tu serai gentil de toquer la prochaine fois

Lui : c'est chez moi ici

Moi : oui mais c'est ma chambre

Lui :  que JE t'ai attribué

Moi : bref j'ai envie de dormir je suis fatigué

Lui : mais on a pas fini en fait

Moi : je m'en fou je suis fatigué

Lui : depuis tout à l'heure je dis rien mais calme toi parce que je vais pas rigoler longtemps avec toi

Moi : j'avais pas vraiment l'impression que tu rigolais moi

Il se rapproche super rapidement et me plaque contre la porte de la salle de bain.
Il met sa main sur mon cou mais ne serre pas.

Moi : lâche moi

Lui : ferme ta gueule

Moi : arrête de me parler comme sa

Il ne me réponds pas mais me regarde toujours droit dans les yeux. Son regard se dirige ensuite vers mes lèvres.

Les battements de mon coeur s'accélèrent comme à chaque fois que je suis proche de lui et je lutte pour garder une respiration normal.

Moi : lâche m..

Je n'ai pas le temps de finir ma phrase que ces lèvres sont déjà posées sur les miennes...

***Peace✌😘***