Chapitre 36: Celui qui survivait à l' happy hour

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Harry

Nous sommes jeudi aujourd'hui, en temps normal, je retrouverais Joey après le boulot pour une séance de sexe torride. Mais malheureusement elle a décidé de mettre fin a notre petit arrangement sulfureux depuis qu'elle a terminé d'écrire son roman.

Dommage c'était devenu l'un de mes jours préféré, maintenant ce n'est plus qu'un jour comme les autres, alors lorsque Jeff , mon boss m'a demandé de faire des heures supplémentaires , je n'ai pas hésité longtemps avant d'accepter!

Qu'est-ce -ce que je serais en train de faire d'autres sinon? Traîner devant chez elle en essayant de me convaincre que ce n'est pas du tout bizarre de jouer aux voyeurs-harceleurs avec la petite soeur de son pote?

Comme mardi dernier ou j'ai passé une heure derrière mon volant, garé en face de son immeuble à debattre avec moi- même: Aurais-je du monter la voir ou pas? Est-ce qu'elle aurait été contente de ma visite ? Après tout nous sommes amis, enfin je crois!

Putain Harry qui crois tu berner avec tes conneries d'amitié? Si tu étais monté, tu sais ce qui se serait passé : tu n'aurais pas pu la garder dans ton pantalon! Et elle a été clair, plus question de s'envoyer en l'air, enfin elle a pas exactement dit ça dans ses termes, et puis il y'a eu le sexe au téléphone, qui m'a redonné espoir. Mais évidemment comme toujours avec Joey rien n'est simple , depuis cet échange torride, elle m'ignore complètement.

Satanée bouquin de merde ! Pourquoi fallait-il qu'il soit bouclé aussi vite? Je pensais que la mode était au trilogie moi! J'ai même pas eu la possibilité de lui faire toutes les cochonneries dont je rêvais et dont je rêve toujours.

J'avais fini par demarrer en trombe ce jour là direction Central  Park pour courir 20km car visiblement me branler ne me suffisait plus ces derniers temps, surtout depuis qu'on avait baisé à distance !

Mon Dieu son souffle haletant à mon oreille alors qu'elle se masurbait en suivant mes ordres, je bandais tellement fort en l'imaginant se caresser dans sa chambre de petite fille, qu'il m'en a fallu du temps pour faire redescendre la pression. Repenser à ça ne va pas aider mes affaires. Putain de Joey! Elle aura ma peau c'est une certitude, quand je pense me l'être enfin sorti de la tête elle trouve un moyen sournois de s'immiscer à nouveau dans ma chair.

Je deviens fou à tourner en rond comme un lion en cage même l'idée d'en sauter une autre pour compenser me paraît bien fade, j'en étais  là! Obsedé, énervé, les couilles  bleus  et de l'énergie à revendre. Alors bosser me permettait de ne pas trop penser à elle, à sa bouche sur ma queue à ses seins balottant sous mes coups de buttoir, à  son cul...

- Harry! Putain tu peux pas faire attention, regarde ce que tu as fait ! s'écrie  Aly interrompant ainsi mes pensées.

- Hein? Quoi? qu'est-ce que tu as encore à me reprocher   Dark vador?

Je l' appelle ainsi, car sa voix deja cassé à l'origine se transforme et s'aggrave d'autant plus lorsqu'elle est énervé me rappelant étrangement le héros de la guerre des étoiles. Elle lève les yeux au ciel puis repond en essayant de modérer son timbre.

- Tu as mélangé les pistaches et les amandes! Sérieux il y 'a rien que tu saches faire correctement?

Cette dernière renverse le récipient sur le bar et se met a trier les graines devant moi tout en soufflant exagérément. Comme toujours elle demarre au quart de tour et comme toujours je jubile et la taquine pour l'emmerder davantage.

Never out of StylesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant