chapitre 47: Celui qui aimait les grenouilles

3.3K 333 212
                                    

Harry

- Mon dieu qu'est-ce que je vais bien pouvoir mettre, s'escrime  Joey en faisant voler différent vêtements hors de sa valise éventree.

Elle la fouille depuis 20 minutes, à croire que cette derniere n'a pas de fond. Après la crise "que va t'on bien pouvoir leur raconter pendant tout le diner sans se griller? " s'ajoute maintenant l'angoisse de la tenue parfaite.

Depuis qu'on est remonté à l'étage pour se preparer pour le diner de ce soir Joey  est une véritable boule de nerfs. Résultat elle me rend dingue et me pose 1000 questions à propos de mon enfance, au cas ou on essayerait de la pieger.

"Tu comprends une petite amie doit tout savoir de son copain, m'a-t-elle soutenu, alors raconte moi tes secrets les plus honteux, je suis prete. "

J'ai vraiment pris peur quand je l'ai vu sortir un stylo et un calepin le regard déterminé prête à prendre des notes pour ne pas se louper. Joey a même donné un nom au diner de ce soir: Opération sentinelle.

Peut on faire plus cinglé que cette meuf ?

Franchement  j'ai des doutes et dire que je pensais naïvement qu'on allait reprendre les réjouissances là ou on les avaient laissé.

Embrasser Joey a été une expérience exceptionnelle, ses lèvres charnues sont a la fois douce et chaude et elle a beau soutenir qu'elle a peu d'expérience en matière de relations amoureuse elle embrasse mieux que la plupart des filles avec qui j'ai baisé. Elle met juste ce qu'il faut de langues pour eveiller mes sens et me faire bander douloureusement . J'ai hate de recommencer. Mais pour l'instant il faut que je réussisse à canaliser l'hysterie du moment.

J'ai cru avoir enfin reussi à l'apaiser lorsqu'elle s'est dirigé d'un pas décidé vers la salle de bain pour prendre une douche, mais une fois encore je me trompais. Elle a juste transféré son stress à un autre niveau.

Joey passe donc 300 ans à se laver, s'epiler et j'en passe, visiblement elle devait être aussi poilu qu'un yéti car la tache a pris un temps fou. Maintenant elle se promène devant moi en peignoir de bain, et cours dans tous les sens comme un poulet sans tête. Elle finit par s'assoir sur le lit ou je me trouve, et se prend la tête dans les mains, épuisée et résignée.

J'essaye d'ignorer les effluves délicieux qui émanent de sa peau propre, a moins que ça viennent de ses cheveux. Mangue? Fraise? Cerise? J'ai du mal à savoir tout ce que je sais c'est que ma bite apprécie.

- J'abandonne Harry! Lance-t-elle soudain, comme si j'étais sensé tout comprendre par ce simple mot.

- Tu abandonnes quoi Joséphine?

- D'essayer de plaire à ta famille, toutes les robes que j'ai apporté me semblent bien pale par rapport au sublime tailleur chanel que portait ta mère , quand au ravissant jumper de ta sœur, je n'ai même pas envie d'y penser. Le pire c'est que c'était des tenus juste pour trainer dans l'après-midi, Dieu seul sait ce qu'elles vont porter ce soir pendant le diner? alors moi et mes pauvres ensembles achetés chez Zara pendant les soldes je peux aller me rhabiller.

Elle soupire longuement en regardant ses pieds, qu'elle vient juste de vernir. Elle est mignonne de faire tous ses efforts pour moi, pour impressionner ma famille. Une vague de culpabilité m'envahit, je déteste la voir comme ça triste et angoissé on dirait que cette situation lui fait douter de son potentiel et si je l'ai amené jusqu'ici c'est justement pour qu'elle se sente mieux pour rebouster son moral pour lui faire oublier tous ses problèmes : le rejet de sa maison d'édition et on va pas se mentir l'éloigner d' Archi aussi.

Never out of StylesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant