Never out of Styles

chapitre 53: Celui qui disait tout

Joey

Mon coeur est sur le point d'exploser tellement j'appréhende le discours de Harry. Que va-t-il bien pouvoir dire. Il a dit qu'il ne voulait pas mentir, mais est-ce que cela signifie qu'il va leur cracher leur 4 vérités . Des images d'une foule outrée et choquée qui quitte l'assemblée en jurant de ne plus jamais remettre les pieds ici envahissent mon esprits.

Mon stressomometre est en train de s'affoler et le faite que cet abruti prenne tout son temps pour ajuster son micro et derouler son papier ne fait rien pour me rassurer. Mon dieu faite-qu'il s'en tienne uniquement au discours qu'on a écrit ensemble.

- Tout va bien Joey? Tu as l'air anxieuse? Demande gentiment Gemma qui s'est joint a moi suivi de sa horde de copines.

- Harry Styles qui fait un discours au gala de son grand père c'est une première, remarque la grande rousse discrètement.

- Oui d'habitude il refuse de parler en public, je crois qu'il souffre d'une forme de phobie.

- En tout cas, c'est dommage car il est vraiment sexy. Et sa voix est un véritable plaisir orgasmique pour les oreilles. Il pourrait me reciter le botin que je serai tout aussi fasciné.

- Fais la queue ma vielle tu n'es pas la seule a fantasmer sur ce beau spécimen.

- Ouais mais maintenant que je vois sa petite amie je me dis que j'ai toutes mes chances, ajoute l'une des pimbêches avant de glousser telle une dinde.

Je me retourne vers le fil de fer en question et lui adresse un regard noir qui ne semble pas la perturber le moindre du monde. Je sais bien qu'elle a prononcé cette phrase suffisamment fort pour me vexer et je déteste le fait qu'elle ait réussi son coup.

Ce qu'elle ignore c'est qu'Harry n'est pas mon petit ami, ne la jamais été et ne le saura jamais. Alors elle peut ravaler son venin.

Lorsqu'on rentrera à New York je serai dans l'obligation de déménager et rentrer chez mes parents en Pensylvannie. Je ne le verrai peut-être plus jamais, et rien que d'imaginer cette situation me fait un mal de chien. Comment vais-je survivre à ça. Passez tout ce temps avec lui à londres, apprendre a  le connaitre en profondeur ces qualités mais aussi ses secrets les plus sombres ne m'ont fait que confirmer a quel point je suis folle de lui. Mais comme la bien souligné cette pimbêche de Kendall: je ne suis pas du tout son genre alors prendre des distances me fera peut-être du bien.

La voix de Harry qui s'éclaircit la gorge dans le micro me sort de ma mélancolie pour me plonger à nouveau dans le stress.

Il commence son discours et pour l'instant tout va bien, il dit exactement ce que nous avions écrit ensemble. Soulagée je recite les yeux fermés, les mots en même temps que lui, avec l'espoir qu'il ne diverge pas sur autre chose, mon soulagement s'accentue à mesure qu'il se rapproche de la fin du speech mais lorsque je l'entends dire une phrase que je n'ai pas ecrite je panique.

- Voila  donc les éloges que je voulais adresser a mon grand père, ce richissime philanthrope que j'ai toujours beaucoup admiré tout comme mon père d'ailleurs. Deux hommes intelligents et puissants qui ont tout vu tout reussi et pour qui  il n'y a pas de place pour la médiocrité.

Un brouhaha de surprise parcourt soudain la salle me faisant transpirer.

- Qu'est-ce qui lui prend encore, s'insurge Gemma.