Never out of Styles

Chapitre 19: Celle qui étudiait les quetards tatoués.

  ─ Pdv de Joey ─  

"Je couche avec toi pour écrire..." 

Oui, dit comme ça peut paraître un peu extrême... Je dois juste lui expliquer tout en détail afin qu'il comprenne que mon plan est logique :

- C'est une sorte d'enquête de terrain... Que je fais pour écrire...

Harry a soudainement un mouvement de recul, blême et apeuré il s'empresse de me demander:

- Pour un article ? T'es journaliste ?

Il est sérieux ? Pense-t-il vraiment que qu'on pourrait écrire un article sur sa petite personne ? Quel frimeur ! De quoi a-t-il si peur ? D'une critique sanglante qui ruinerait sa réputation de barman le plus sexy du quartier?

Je pense un instant à "Prince Harry" cette fiction parodique de lui que j'ai continué d'écrire sur internet. Je réalise un instant que c'est un peu similaire, mais après tout sur la toile tout le monde crache sur tout le monde alors cela me semble sans importance.

Non mais sérieusement moi journaliste...

- Tu m'as démasqué : je m'appelle Lois Lane et j'enquête sur les queutards tatoués de New York !

Je viens de lui clouer le bec pour la première fois depuis... Pour la toute première fois ! réalisai-je victorieusement.

Et oui moi aussi je peux te faire marcher Styles! Il ne faut pas sous-estimer la petite Joey ! Ça t'apprendra à te foutre de la gueule de mon épilation !

Mon enthousiasme retombe tout de même en m'apercevant que cela ne le fait pas rire du tout. Ma blague a même jeté un sacré froid entre nous, si bien que je préfère lui dire toute la vérité, culpabilisant à présent d'avoir sorti un truc aussi nul...

C'est vrai en y repensant Lois Lane c'est naze...

- Bon ok...Voilà, je fais ça parce que j'ai besoin de ressentir certaines choses... dis-je en m'asseyant près de lui sur le lit.

- Tu sais qu'il existe des vibromasseurs très efficace ce qui t'éviterait de coucher avec le premier venu.

Je souris non pas à sa blague merdique mais parce que cette pique d'humour me prouve qu'il ne m'en veut plus.

- Non pas seulement ressentir physiquement ... Mais aussi mentalement. Je parle de romans. J'écrie c'est mon métier enfin c'est davantage ma raison de vivre que ce qui me fait vivre pour le moment, mais ce n'est qu'une question de semaines...

- Oh! se contente-t-il de répondre en se grattant la tête, perdu dans sa réflexion.

Visiblement, il s'attendait pas à ça... Non, en fait je crois surtout qu'il ne comprend rien. En tant qu'auteurje ne devrais pas dire ça  mais dans certains cas les actes sont plus forts que les mots alors je me résous à ouvrir le tiroir pour dévoiler les feuilles qu'il contient.

- Voilà ce que j'ai écrit après qu on ait... enfin tu vois dis-je gênée.

Il réfléchit encore quelques secondes :

- Attends si je comprends bien, Tu as écrit sur le fait de coucher avec moi ?

- Non ! Ça a rien à voir avec toi ! Quand on l'a fait, il m'a suffi de me mettre à la place des protagonistes et d'imaginer le personnage masculin devant moi et puis voilà...

- Whoo mais c'est comme simuler ! Mais... mais ça se fait pas ! poussa-t-il en écarquillant ses yeux aussi choqué que le serait un enfant apprenant que le Père Noël n'existe pas.

- Aller je suis pas dupe ! Toi aussi tu as pensé à quelqu'un d'autre en le faisant... On s'en fout.

Oui, on s'en fout n'est ce pas ? Dis que tu t'en fou...Ne pas pars pas en courant...

Je le fixe essayant de deviner son humeur, il a l'air profondément abasourdis: en bien ou en mal je sais pas... Je ne m'y connais pas grand-chose en garçon mais pour que je sache me défendre contre eux mon frère m'a un jour prévenu : "Les hommes ont deux points sensibles : les couilles et l'ego". A défaut d'avoir touché ses couilles, je crois que j'ai involontairement touché son égo ...

Ouille...

- Je ne préfère pas imaginer ce que tu y as écrit m'avoua-t-il finalement en ne lâchant tout de même pas ces feuilles du regard.

- Je ne comptais pas t'y faire lire intervenais-je en faisant claquer le tiroir avec mon pied pour le refermer, contente de n'avoir plus ce lourd secret à porter.

- Si, en fait, je veux tout lire dit-il avec d'un ton déterminé me laissant penser qu'il ne lâchera pas l'affaire.

De peur qu'il n'ouvre le tiroir de lui-même, je m'empresse de m'asseoir sur la chaise de bureau qui bloque l'ouverture du tiroir.

- Tu écries pour qu'on te lise non ? C'est pas ça le principe ? insista-t-il.

Bien sur je rêve qu'on me lise mais ce genre d'argument n'est pad suffisant ! Par contre cette expression adorablement suppliante qu'il me jette est radicale: je cède et ouvre le tiroir.

Je sens que je vais le regretter...

- Bon lit-le si tu veux mais c'est qu'un brouillon donc ne rigole pas préférais-je le prévenir.

- Le problème c'est que... j'ai pas mes lentilles dit-il presque gêné.

- Toi, tu portes des lentilles ? Voilà qui casse ton image parfaite! le taquinai-je avec délectation.

- Je suis pas parfait. Tu n'as qu'a m'y lire dit-il en me tendant les feuilles qu'il avait attrapées.

- J'ai pas dit que tu étais parfait c'est le principe d'une image ça reflète pas vraiment ce que tu es. Et non je ne vais pas lire à voix haute ça serait affreusement gênant...

- Je t'ai vu nu je te rappelle alors c'est trop tard pour jouer la timide avec moi !

Je crois que ce type ne réalise pas que lorsque quelqu'un lit un de mes textes je me sens bien plus nu que si je l'étais vraiment...

- Allez putain Joséphine on a baisé et d'ailleurs si tu veux qu'on ait le temps de remettre ça...

- Pourquoi utilises-tu toujours le terme "baiser" je trouve ça vulgaire ! ronchonnais-je en espérant détourner le sujet.

- Aller arrêté de faire ta coincée peste-t-il surement plus durement qu'il ne l'aurait voulu.

- Hey, je ne suis pas une fille coincée !

- Je ne suis pas un voleur de voiture ! répliqua-t-il dans un demi-sourire taquin.

Il marque un point. Je me résigne à lire mon texte à voix haute. Mon Dieu ce que ce mec est capable de me faire faire ! Je le déteste et j'adore cela...

- Je me mets dos à toi alors parce que si je te vois rire ou te foutre de moi...

- Ok dit-il dans un sourire capable de retourner bien plus que cette chaise qu'il fit pivoter enfin que je me retrouve dos a lui.

    ✎ Mona.a 

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Olà ! Je vous laisse encore en plein milieu d'un chapitres (rire diabolique).La suite du chapitre est prete ( ou presque ) et sera publié quand Sonia aura commencé celui qui suivra ( mettez lui la pression :) )

Les votes pour les Wattpad  FR Award 2016 ont débuté Noos (Never out of styles) ne concours pas puisque que le règlement interdit d'inscrire deux fiction du même auteur ( ayant inscrit la mienne Just Harry je n'avais pas envie de tricher) de plus à l'époque Noos était bien moins avancé que maintenant donc une prochaine fois peut-être. N'hésitez donc pas à vous rendre là bas pour voter et soutenir tout les auteurs/ fictions que vous aimez ( plusieurs votes possible alors lâchez vous ! )

Voilà c'est tout pour le moment. 

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