17Black || Larry

Chapitre 51

(Ce chapitre est le dernier de la fiction, j'aimerai que chaque lecteurs laisse un vote ou un commentaire pour que je sache combien vous étiez à suivre cette histoire. Merci de tout coeur pour tout.❤)

----------------------------------------------------

Je courais à travers l'hôpital, des larmes dévalant mes joues. Mon coeur battait à tout rompre, c'était effroyable. Je me tuais les poumons à courir si désespérément à la recherche de la chambre de Louis. Les chiffres défilaient devant moi, les gens me regardaient bizarrement dans les couloirs mais je m'en fichait. Je ne pensais qu'à une chose : trouver la chambre numéro 230.
Après trois bonnes minutes à courir comme un fou dans les couloirs je la trouvait enfin.

Mais elle était vide, Louis n'était pas à l'intérieur.

Une infirmière qui passa devant la chambre s'arrêta et s'adressa à moi. Ma respiration était saccadée à cause de mon effort physique, mes poumons me faisaient mal aussi mais cela m'importait peu.

"-Vous cherchez quelqu'un monsieur ?

-Louis Tomlinson, où est-il ? C'est-c'est sa chambre ici. Où il est ?

-Il a été déplacé au service en bas. Premier étage, chambre 105."

Je la remerciais rapidement puis je repris ma course à travers ces couloirs infernaux, dénudés de toute joie ou de couleurs. Depuis que Louis a été placé ici, je me suis mis à détester les hôpitaux.
Je pris une grande inspiration en arrivant devant sa nouvelle chambre, chambre où il ne va pas rester pendant longtemps. Bientôt il devra partir. Loin d'ici.

Je poussais fortement la porte de la chambre, entrant enfin. Je regardais le petit corps de Louis qui s'était amaigri au fil des semaines. Sa peau était plus pâle qu'avant mais malgré tout ca je le trouvais toujours aussi beau. J'ai passé des jours et des jours dans ce bâtiment, et aujourd'hui c'est finit. Pour de bon.
J'étais angoissé, beaucoup même. Une boule s'était installé dans ma gorge à cause de l'anxiété, ce qui s'ajoutait à mon état de nervosité. Mes mains tremblaient, elles étaient sûrement moites, mon souffle se calmait petit à petit, ma lèvre se coinça dans mes lèvres. L'etat de stress s'évapora doucement lorsque deux petits yeux bleus, cernés par la fatigue, me regarderent avec surprise.
Mon sourire s'agrandit et je me jetais presque sur le corps de mon amoureux, faisant attention à ne pas le blesser.

"-Lou ! T'es réveillé ! T'es vivant, t'es vivant !"

Mes larmes coulèrent de mes joues comme les averses coulaient sur Londres. Je l'avais retrouvé, et en bon état. Dans ma tête la seule chose que je me dit est : il est vivant.
Toute la pression retomba et j'éclatais en sanglots dans ses bras. La fatigue que j'avais accumulé ces derniers temps ainsi que la peur de ne plus le revoir vivant jouait beaucoup sur mon état en ce moment même.
Je sentais la main de Louis passer dans mon dos, de haut en bas, dans l'espoir de me rassurer j'imagine. Je tremblais sous la joie de l'avoir retrouvé, riant nerveusement par la même occasion. Mon amoureux me fit un grand sourire et caressa ma joue avec une tendresse incroyable. Je pouvais voir dans ses yeux que Louis aussi était heureux de me voir ici, même si il devait être encore un peu secoué.